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À la Une: encore et toujours Trump
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L’entrée en fonction tonitruante de Donald Trump continue de faire la Une de quasiment tous les journaux du monde entier. Il faut dire que le 47e président des États-Unis n’a pas chômé depuis sa prestation de serment. Combien de décrets a-t-il signé ? Des dizaines, annoncent la plupart des journaux. El Pais à Madrid a fait les comptes : 41 décrets, dès le premier jour de sa présidence. Qui dit mieux ? Libération à Paris qui en comptabilisé 46…
Parmi ces décrets, relève le New York Times, il y en a un qui est intitulé « Mettre fin à la militarisation du gouvernement fédéral » et qui inquiète particulièrement le journal. Explication : « depuis sa victoire électorale, le président Trump a déclaré qu’il ne chercherait pas à se venger de ses ennemis présumés. "Je ne cherche pas à revenir sur le passé", a-t-il déclaré le mois dernier lors de l’émission "Meet the Press" de la chaîne NBC. Mais, pointe le New York Times, dans ce décret qu’il a signé lundi soir, Donald Trump indique clairement qu’il a la ferme intention de rechercher et éventuellement de punir des fonctionnaires du ministère de la Justice et des agences de renseignements américaines afin, est-il dit dans le décret, de "corriger les fautes commises dans le passé" à son encontre et à celle de ses partisans ».
Dans le collimateur, donc, précise le New York Times : les fonctionnaires de l’administration Biden qui ont procédé, est-il encore écrit, à une "militarisation sans précédent, digne du tiers-monde, du pouvoir de poursuite afin de bouleverser le processus démocratique" ».
Commentaire du journal :« Voilà à quoi pourrait ressembler le châtiment au cours de la seconde présidence Trump : une vengeance habillée dans le langage de la victimisation ».
Des limites ?
Autre décret, autre inquiétude, cette fois exprimée par le Washington Post : il s’agit du décret qui remet en cause le droit du sol. « Cette tentative de Trump de mettre fin à la citoyenneté de naissance sera fortement contestée par les tribunaux, prévient le journal, car son concept même est inscrit dans la Constitution ».
Autre écueil, poursuit le Washington Post : « sa politique de "rester au Mexique" ne peut fonctionner qu’avec la coopération du Mexique. (…) Donald Trump ne peut s’affranchir de la réalité politique. (…) Il est bon de se rappeler qu’il y a une limite à ce qu’un président peut accomplir immédiatement ».
En tout cas, conclut le Washington Post, « Trump est aujourd’hui plus puissant qu’il ne l’a jamais été. Son parti, désormais moulé à son image, est capable de faire passer son programme au Congrès. Les démocrates, après leur défaite en novembre, n’ont pas l’influence nécessaire pour contrecarrer les idées peu judicieuses de Trump. Mais les Américains seront attentifs à la manière dont les politiques du président seront mises en œuvre. Ils ne voudront pas voir l’économie s’essouffler ou la polarisation politique du pays s’accentuer ».
L’Europe sur la défensive…
Par ailleurs, concernant l’Europe, Donald Trump a été direct, hier, lors d’une conférence de presse, relève Le Monde à Paris : « L’Union européenne est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait ils ne prennent pas grand-chose », a déclaré le président américain, qui a ajouté : « Donc ils sont bons pour des droits de douane ».
De l’autre côté de l’Atlantique, on se prépare à un bras-de-fer économique. « Face à Donald Trump, l’Europe se veut "pragmatique" et se prépare à "la négociation" », pointe Le Monde qui reprend là les propos de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Reste que cette « montée au front d’Ursula von der Leyen se fait sans que ses arrières soient assurés, soupire Le Soir à Bruxelles. Aujourd’hui, l’ennemi extérieur de l’Europe est américain, mais ses ennemis sont aussi intérieurs », dans un nombre croissant de capitales Rome, Budapest, et bientôt Vienne…
En tout cas, résultat pour El Pais à Madrid, « les pays européens doivent se préparer à affronter vigoureusement une politique internationale des États-Unis ouvertement hostile (…) ».
Et plus largement, s’exclame le Guardian à Londres : « à tous les dirigeants qui s'engagent à travailler avec Trump : bonne chance ! »
Le Guardian qui n’hésite pas à qualifier Trump de « sérieux fléau pour l’humanité ! »
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L’entrée en fonction tonitruante de Donald Trump continue de faire la Une de quasiment tous les journaux du monde entier. Il faut dire que le 47e président des États-Unis n’a pas chômé depuis sa prestation de serment. Combien de décrets a-t-il signé ? Des dizaines, annoncent la plupart des journaux. El Pais à Madrid a fait les comptes : 41 décrets, dès le premier jour de sa présidence. Qui dit mieux ? Libération à Paris qui en comptabilisé 46…
Parmi ces décrets, relève le New York Times, il y en a un qui est intitulé « Mettre fin à la militarisation du gouvernement fédéral » et qui inquiète particulièrement le journal. Explication : « depuis sa victoire électorale, le président Trump a déclaré qu’il ne chercherait pas à se venger de ses ennemis présumés. "Je ne cherche pas à revenir sur le passé", a-t-il déclaré le mois dernier lors de l’émission "Meet the Press" de la chaîne NBC. Mais, pointe le New York Times, dans ce décret qu’il a signé lundi soir, Donald Trump indique clairement qu’il a la ferme intention de rechercher et éventuellement de punir des fonctionnaires du ministère de la Justice et des agences de renseignements américaines afin, est-il dit dans le décret, de "corriger les fautes commises dans le passé" à son encontre et à celle de ses partisans ».
Dans le collimateur, donc, précise le New York Times : les fonctionnaires de l’administration Biden qui ont procédé, est-il encore écrit, à une "militarisation sans précédent, digne du tiers-monde, du pouvoir de poursuite afin de bouleverser le processus démocratique" ».
Commentaire du journal :« Voilà à quoi pourrait ressembler le châtiment au cours de la seconde présidence Trump : une vengeance habillée dans le langage de la victimisation ».
Des limites ?
Autre décret, autre inquiétude, cette fois exprimée par le Washington Post : il s’agit du décret qui remet en cause le droit du sol. « Cette tentative de Trump de mettre fin à la citoyenneté de naissance sera fortement contestée par les tribunaux, prévient le journal, car son concept même est inscrit dans la Constitution ».
Autre écueil, poursuit le Washington Post : « sa politique de "rester au Mexique" ne peut fonctionner qu’avec la coopération du Mexique. (…) Donald Trump ne peut s’affranchir de la réalité politique. (…) Il est bon de se rappeler qu’il y a une limite à ce qu’un président peut accomplir immédiatement ».
En tout cas, conclut le Washington Post, « Trump est aujourd’hui plus puissant qu’il ne l’a jamais été. Son parti, désormais moulé à son image, est capable de faire passer son programme au Congrès. Les démocrates, après leur défaite en novembre, n’ont pas l’influence nécessaire pour contrecarrer les idées peu judicieuses de Trump. Mais les Américains seront attentifs à la manière dont les politiques du président seront mises en œuvre. Ils ne voudront pas voir l’économie s’essouffler ou la polarisation politique du pays s’accentuer ».
L’Europe sur la défensive…
Par ailleurs, concernant l’Europe, Donald Trump a été direct, hier, lors d’une conférence de presse, relève Le Monde à Paris : « L’Union européenne est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait ils ne prennent pas grand-chose », a déclaré le président américain, qui a ajouté : « Donc ils sont bons pour des droits de douane ».
De l’autre côté de l’Atlantique, on se prépare à un bras-de-fer économique. « Face à Donald Trump, l’Europe se veut "pragmatique" et se prépare à "la négociation" », pointe Le Monde qui reprend là les propos de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Reste que cette « montée au front d’Ursula von der Leyen se fait sans que ses arrières soient assurés, soupire Le Soir à Bruxelles. Aujourd’hui, l’ennemi extérieur de l’Europe est américain, mais ses ennemis sont aussi intérieurs », dans un nombre croissant de capitales Rome, Budapest, et bientôt Vienne…
En tout cas, résultat pour El Pais à Madrid, « les pays européens doivent se préparer à affronter vigoureusement une politique internationale des États-Unis ouvertement hostile (…) ».
Et plus largement, s’exclame le Guardian à Londres : « à tous les dirigeants qui s'engagent à travailler avec Trump : bonne chance ! »
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