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À la Une: comment mettre fin à la guerre en Ukraine?
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Lors de sa campagne électorale, Donald Trump avait affirmé qu’il réglerait la question en 24 heures… Puis il s’était ravisé, en parlant de quelques semaines. Et maintenant, depuis la Maison-Blanche, il parle de 100 jours… Preuve que la situation est un peu plus complexe qu’il voulait bien le croire. En tout cas, le président américain veut prendre le taureau par les cornes… « Donald Trump a confié au lieutenant-général à la retraite Keith Kellogg la tâche de mettre fin à la guerre en Ukraine en 100 jours », donc, annonce le Wall Street Journal qui tempère aussitôt : « presque personne n’y croit, surtout pas les Russes ». D’ailleurs, poursuit le journal, « le jour même de l’investiture de Donald Trump, Vladimir Poutine avait indiqué qu’il n’était pas pressé de terminer la guerre en Ukraine ».
Et puis la personnalité et les compétences mêmes du général Kellogg sont largement critiquées en Russie, relève encore le Wall Street Journal. La presse russe le qualifie « de relique du complexe militaro-industriel américain datant de la guerre froide ».
Menaces américaines…
En tout cas, Donald Trump menace la Russie de nouvelles sanctions économiques… « Donald Trump a assuré, hier, rapporte Le Monde à Paris, que si Moscou ne concluait pas d’accord avec l’Ukraine “maintenant“, il n’aurait “pas d’autre choix que d’imposer de hauts niveaux de taxes, de droits de douane et de sanctions sur tout ce que la Russie vend aux États-Unis et à d’autres pays“ ».
Réponse de la diplomatie russe : « il faut examiner les propositions de Trump sur l’Ukraine ».
Alors est-ce que les menaces américaines vont porter leurs fruits ? Une rencontre au sommet Trump-Poutine est-elle envisageable ? Le président américain en est certain : « “nous allons nous entretenir très bientôt avec le président Poutine, et nous verrons ce qui se passera“, a fait savoir Donald Trump », rapporte Le Figaro à Paris. Ce serait, s’exclame le journal, « une première entre les chefs d’États américain et russe depuis l’invasion à grande échelle du 24 février 2022. Toutefois, sur le plan militaire, pointe Le Figaro, l’avantage demeure au Kremlin qui ne cesse d’avancer dans le Donbass, menaçant désormais les villes de Pokrovsk et Toretsk, des villes capitales dans le dispositif défensif ukrainien. L’intérêt pour Vladimir Poutine, qui a réussi à trouver des parades économiques face aux sanctions occidentales, de négocier ne semble donc pas évident. Dans son message de félicitations au président américain, il a tout de même fait savoir être ouvert au dialogue“ et rechercher “une paix durable“ plutôt qu’une “brève trêve“ ».
Reste, poursuit Le Figaro, que « le contenu d’un éventuel accord autour du conflit ukrainien demeure inconnu. Volodymyr Zelensky a énoncé ses conditions à de multiples reprises : retrait de la Russie de tous les territoires occupés (près de 20% du pays), indemnisation et traduction des criminels de guerre en justice. Le Kremlin de son côté a fait savoir qu’il conserverait ses gains territoriaux, d’autant que les régions conquises sont officiellement des régions russes, depuis leur annexion à la suite de référendums non reconnus par le droit international ».
Vers un nouveau Yalta ?
Le Temps à Genève s’interroge : « une rencontre au sommet entre le chef du Kremlin et Donald Trump est-elle imminente, comme ne cesse de l’affirmer ce dernier ? Et si oui, où ? Quand ? »
D’après le quotidien suisse, qui cite des sources russes proches du pouvoir, « des contacts en coulisse sont déjà en cours. Une conversation téléphonique entre Vladimir Poutine et Donald Trump serait également dans les tuyaux ».
En fait, croit encore savoir Le Temps, « la plupart des faucons russes n’excluent pas des négociations directes entre Moscou et Washington. Bien au contraire. Mais, pour eux, celles-ci doivent se tenir sans “acteurs superflus“, comme les Européens et a fortiori les Ukrainiens qui n’auraient pas voix au chapitre tant qu’ils sont dirigés par ce “régime nazi“ (comme ils le qualifient) incarné par Volodymyr Zelensky… “Ce qui augure très mal de leur sort, mais aussi de celui des Européens de l’Est dans leur ensemble“, commente la directrice adjointe du Conseil européen pour les relations internationales, Vessela Tcherneva, toujours dans les colonnes du Temps. “Au fond, poursuit-elle, Poutine rêve d’un remake de Yalta lorsque les grandes puissances se sont partagé le monde en différentes sphères d’influence à l’issue de la Seconde Guerre mondiale“. Et s’il arrive à ses fins, nous vivrons désormais dans un monde où l’on peut attaquer un pays voisin, lui prendre ses territoires et forcer tout le monde à accepter qu’il en soit ainsi ».
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Lors de sa campagne électorale, Donald Trump avait affirmé qu’il réglerait la question en 24 heures… Puis il s’était ravisé, en parlant de quelques semaines. Et maintenant, depuis la Maison-Blanche, il parle de 100 jours… Preuve que la situation est un peu plus complexe qu’il voulait bien le croire. En tout cas, le président américain veut prendre le taureau par les cornes… « Donald Trump a confié au lieutenant-général à la retraite Keith Kellogg la tâche de mettre fin à la guerre en Ukraine en 100 jours », donc, annonce le Wall Street Journal qui tempère aussitôt : « presque personne n’y croit, surtout pas les Russes ». D’ailleurs, poursuit le journal, « le jour même de l’investiture de Donald Trump, Vladimir Poutine avait indiqué qu’il n’était pas pressé de terminer la guerre en Ukraine ».
Et puis la personnalité et les compétences mêmes du général Kellogg sont largement critiquées en Russie, relève encore le Wall Street Journal. La presse russe le qualifie « de relique du complexe militaro-industriel américain datant de la guerre froide ».
Menaces américaines…
En tout cas, Donald Trump menace la Russie de nouvelles sanctions économiques… « Donald Trump a assuré, hier, rapporte Le Monde à Paris, que si Moscou ne concluait pas d’accord avec l’Ukraine “maintenant“, il n’aurait “pas d’autre choix que d’imposer de hauts niveaux de taxes, de droits de douane et de sanctions sur tout ce que la Russie vend aux États-Unis et à d’autres pays“ ».
Réponse de la diplomatie russe : « il faut examiner les propositions de Trump sur l’Ukraine ».
Alors est-ce que les menaces américaines vont porter leurs fruits ? Une rencontre au sommet Trump-Poutine est-elle envisageable ? Le président américain en est certain : « “nous allons nous entretenir très bientôt avec le président Poutine, et nous verrons ce qui se passera“, a fait savoir Donald Trump », rapporte Le Figaro à Paris. Ce serait, s’exclame le journal, « une première entre les chefs d’États américain et russe depuis l’invasion à grande échelle du 24 février 2022. Toutefois, sur le plan militaire, pointe Le Figaro, l’avantage demeure au Kremlin qui ne cesse d’avancer dans le Donbass, menaçant désormais les villes de Pokrovsk et Toretsk, des villes capitales dans le dispositif défensif ukrainien. L’intérêt pour Vladimir Poutine, qui a réussi à trouver des parades économiques face aux sanctions occidentales, de négocier ne semble donc pas évident. Dans son message de félicitations au président américain, il a tout de même fait savoir être ouvert au dialogue“ et rechercher “une paix durable“ plutôt qu’une “brève trêve“ ».
Reste, poursuit Le Figaro, que « le contenu d’un éventuel accord autour du conflit ukrainien demeure inconnu. Volodymyr Zelensky a énoncé ses conditions à de multiples reprises : retrait de la Russie de tous les territoires occupés (près de 20% du pays), indemnisation et traduction des criminels de guerre en justice. Le Kremlin de son côté a fait savoir qu’il conserverait ses gains territoriaux, d’autant que les régions conquises sont officiellement des régions russes, depuis leur annexion à la suite de référendums non reconnus par le droit international ».
Vers un nouveau Yalta ?
Le Temps à Genève s’interroge : « une rencontre au sommet entre le chef du Kremlin et Donald Trump est-elle imminente, comme ne cesse de l’affirmer ce dernier ? Et si oui, où ? Quand ? »
D’après le quotidien suisse, qui cite des sources russes proches du pouvoir, « des contacts en coulisse sont déjà en cours. Une conversation téléphonique entre Vladimir Poutine et Donald Trump serait également dans les tuyaux ».
En fait, croit encore savoir Le Temps, « la plupart des faucons russes n’excluent pas des négociations directes entre Moscou et Washington. Bien au contraire. Mais, pour eux, celles-ci doivent se tenir sans “acteurs superflus“, comme les Européens et a fortiori les Ukrainiens qui n’auraient pas voix au chapitre tant qu’ils sont dirigés par ce “régime nazi“ (comme ils le qualifient) incarné par Volodymyr Zelensky… “Ce qui augure très mal de leur sort, mais aussi de celui des Européens de l’Est dans leur ensemble“, commente la directrice adjointe du Conseil européen pour les relations internationales, Vessela Tcherneva, toujours dans les colonnes du Temps. “Au fond, poursuit-elle, Poutine rêve d’un remake de Yalta lorsque les grandes puissances se sont partagé le monde en différentes sphères d’influence à l’issue de la Seconde Guerre mondiale“. Et s’il arrive à ses fins, nous vivrons désormais dans un monde où l’on peut attaquer un pays voisin, lui prendre ses territoires et forcer tout le monde à accepter qu’il en soit ainsi ».
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