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Centrafrique: le savoir-faire ancestral et créatif des forgerons de Bossongo [1/3]
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RFI vous propose le premier épisode d'une série de reportages consacrée aux savoir-faire des artisans de la ville de Bossongo, dans la région Lobaye, en Centrafrique. Ici, les forgerons perpétuent un savoir-faire ancestral, transmis au sein de la famille. Ce qui ne les empêche pas d'être créatifs et de rêver à des projets ambitieux.
En cette matinée de janvier, Hervé-Élie est en pleine activité dans son atelier. Ici, il fait chaud et l'ambiance est cadencée par des coups de marteau et de masse. Vêtu d'une combinaison bleue, de bottes rouges et de gants, ce forgeron de 46 ans est en train de fondre du métal avec un feu à 90°C. Un savoir-faire artisanal transmis au sein de sa famille.
« J'ai pris la suite de mon père dans cet atelier. Il m'a appris le métier dès que j'ai eu 8 ans. Ici, nous fabriquons des arrosoirs, des haches, des couteaux et plein d'autres choses. Nous travaillons avec des objets recyclés. Il s'agit de carrosseries de voitures et de vieilles tôles », explique-t-il.
C'est un métier difficile qui exige de l'endurance, de la technique et de la patience. À cause de la chaleur, Hervé-Élie enlève la chemise de sa combinaison pour mieux préparer le four : « Dans ce magasin, nous stockons le bois de chauffe, notre unique source d'énergie. Une fois que le métal est bien chaud, on peut facilement lui donner la forme que l'on souhaite à l'aide de marteau ou de masse. Nous avons appris ce métier de nos parents et nous le transmettrons à nos enfants. »
Assis sur des bancs à l'entrée de la petite usine, certains clients sont venus acheter du matériel, mais d'autres sont là pour réparer les outils endommagés. Les produits qu'ils vendent ici sont abordables. Leur prix varie entre 2 500 et 15 000 francs CFA, en fonction du matériel demandé et de la matière première demandée.
Torse nu, marteau en main, Gilles n'a pas eu la chance de faire de grandes études. Âgé de 19 ans, il utilise son talent de forgeron pour gagner sa vie : « Nous avons un coffre-fort pour conserver nos recettes à la fin du mois. Chacun touche un salaire en fonction du marché. Notre principale difficulté, c'est l'accès aux matières premières. Parfois, nous avons des commandes de clients, mais c'est difficile de trouver les tôles, le métal et les fers appropriés. Même si ça nous bloque, on ne compte pas baisser les bras, car seul le travail libère l'homme. Avec l'aide de Dieu, ça ira ! »
Même si, en Centrafrique, ce métier se pratique de façon artisanale, ces gens sont remplis d'ambition. Ils souhaitent installer dans les prochaines années une usine de fabrication de matériel moderne.
À lire aussiCentrafrique: la place de l'artisanat dans l'économie à Bouar, près de la frontière camerounaise
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RFI vous propose le premier épisode d'une série de reportages consacrée aux savoir-faire des artisans de la ville de Bossongo, dans la région Lobaye, en Centrafrique. Ici, les forgerons perpétuent un savoir-faire ancestral, transmis au sein de la famille. Ce qui ne les empêche pas d'être créatifs et de rêver à des projets ambitieux.
En cette matinée de janvier, Hervé-Élie est en pleine activité dans son atelier. Ici, il fait chaud et l'ambiance est cadencée par des coups de marteau et de masse. Vêtu d'une combinaison bleue, de bottes rouges et de gants, ce forgeron de 46 ans est en train de fondre du métal avec un feu à 90°C. Un savoir-faire artisanal transmis au sein de sa famille.
« J'ai pris la suite de mon père dans cet atelier. Il m'a appris le métier dès que j'ai eu 8 ans. Ici, nous fabriquons des arrosoirs, des haches, des couteaux et plein d'autres choses. Nous travaillons avec des objets recyclés. Il s'agit de carrosseries de voitures et de vieilles tôles », explique-t-il.
C'est un métier difficile qui exige de l'endurance, de la technique et de la patience. À cause de la chaleur, Hervé-Élie enlève la chemise de sa combinaison pour mieux préparer le four : « Dans ce magasin, nous stockons le bois de chauffe, notre unique source d'énergie. Une fois que le métal est bien chaud, on peut facilement lui donner la forme que l'on souhaite à l'aide de marteau ou de masse. Nous avons appris ce métier de nos parents et nous le transmettrons à nos enfants. »
Assis sur des bancs à l'entrée de la petite usine, certains clients sont venus acheter du matériel, mais d'autres sont là pour réparer les outils endommagés. Les produits qu'ils vendent ici sont abordables. Leur prix varie entre 2 500 et 15 000 francs CFA, en fonction du matériel demandé et de la matière première demandée.
Torse nu, marteau en main, Gilles n'a pas eu la chance de faire de grandes études. Âgé de 19 ans, il utilise son talent de forgeron pour gagner sa vie : « Nous avons un coffre-fort pour conserver nos recettes à la fin du mois. Chacun touche un salaire en fonction du marché. Notre principale difficulté, c'est l'accès aux matières premières. Parfois, nous avons des commandes de clients, mais c'est difficile de trouver les tôles, le métal et les fers appropriés. Même si ça nous bloque, on ne compte pas baisser les bras, car seul le travail libère l'homme. Avec l'aide de Dieu, ça ira ! »
Même si, en Centrafrique, ce métier se pratique de façon artisanale, ces gens sont remplis d'ambition. Ils souhaitent installer dans les prochaines années une usine de fabrication de matériel moderne.
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