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#SessionLive : Bab'L’Bluz & Akagera
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Du monde des esprits aux mondes du jazz, 2 groupes sont invités dans la #SessionLive Bab’L’Bluz et Akagera. (Rediffusion)
Entrer dans l'univers de Swaken, le très attendu 2ème album du power quatuor franco-marocain Bab L' Bluz, qui sortira le 10 mai sur Real World Records.
Swaken est composé de onze morceaux qui pétillent et pulsent avec une énergie cinétique. Suivez la spirale et trouvez votre centre. Bougez et tourbillonnez, headbangez et fouettez vos cheveux, dans un état qui est à la fois extérieur et intérieur, un état altéré où les esprits s'ouvrent, les frontières tombent et la confiance - dans les valeurs, les principes, nous-mêmes - est redécouverte, concrétisée. Swaken (origine : Moroccan Darija) - possessions, transcendance ou Esprits habitant les humains.
Il s'agit d'une musique enracinée aussi bien dans le blues psychédélique, le funk et le rock que dans les rythmes de transe du Maghreb nord-africain : Gnawa, Amazigh, Hassani et Houara.
Enregistré dans les studios Real World à Wiltshire, en Angleterre, écrit en partie au Maroc – lieu de naissance de la lead/chanteuse Yousra Mansour – et surtout au cours d'une tournée mondiale qui a renversé les salles et les festivals d'Adélaïde, de Barcelone et de New York à Essaouira au Maroc, à Lomé au Togo et à Dougga en Tunisie. La voix mélismatique de Mansour n'a jamais sonné avec autant de force, ni les riffs de son luth électrique awisha aussi puissants. Ses coéquipiers Brice Bottin, Ibrahim Terkemani, Jérôme Bartolome (aux claviers, flûtes, guembri électrique, batterie, chœurs et castagnettes qraqeb) interagissent avec ce qui pourrait être de la télépathie, leur jeu étant habile et serré.
Se perdre pour se retrouver est un principe central de Swaken, un album dont le son analogique chaleureux fait un clin d'œil à des icônes du rock des années 70 comme Jimi Hendrix, Led Zeppelin et Nass El Ghiwane, les Rolling Stones du Maroc, des guerriers de la justice sociale qui ont mélangé le rock et le folk occidentaux avec une esthétique de transe influencée - comme celle de Bab L' Bluz - par les lilas gnawa, les rituels de guérison nocturnes destinés à la possession d'esprits sacrés.
«Les tournées incessantes ont renforcé notre confiance et notre puissance», explique Mansour à propos du groupe qu'elle a cofondé en 2018 avec le guitariste français, joueur de luth guembri basse et multi-instrumentiste Brice Bottin, qui a coproduit Swaken avec Katie May, dans la Wood Room des studios de Real World Studios.
«Nous avons adapté notre son aux foules des festivals, nous l'avons rendu plus lourd, plus rock. Nous avons ajouté plus d'instruments. Plus de courage. Plus de feu.»
«Nous aimons l'énergie du rock», ajoute Bottin, qui manie également les sirènes dub et joue de la guitare, du banjo, des percussions et de la flûte peul d'Afrique de l'Ouest. «Vous branchez votre instrument et vous rendez les gens fous. Le rock est né du blues. Les deux sont liés à la musique de transe. On peut écouter attentivement, ou headbanger, et être complètement emporté».
La plupart du temps, Mansour écrit et chante en darija, son dialecte maroco-arabe, et la langue préférée du mouvement Nayda («nayda» signifie «haut» en darija). Sur Swaken, elle aborde des sujets controversés tels que les lois marocaines sur l'héritage, les disparités salariales entre hommes et femmes et l'augmentation des cas de suicide et de dépression, tout en appelant à l'unité, à la tolérance et à la gentillesse dans un monde de plus en plus fragile.
«Il arrive encore que nous soyons confrontés à des attitudes dépassées», déclare Mansour en haussant les épaules. «Ce qui ne fait que renforcer ma détermination à exprimer tout ce que je ressens. Je ne me censurerai pas. »
Titres interprétés au grand studio
- Imazighen Live RFI voir le clip
- Iwaiwa Funk
- Amma Live RFI.
Line Up : Brice Bottin, guembri, Yousra Mansour, awisha + mandole, Mehdi Chaib, flûtes et percus, Brahim Terkemani, batterie et spds.
Son : Jeremy Besset & Mathieu Dubois.
► Album « Swaken » (Realworld 2024).
Facebook - Instagram - YouTube.
Puis nous recevons le groupe Akagera pour la sortie du nouvel album Traverse
À l'automne 2018, peu après leur rencontre et leur premier concert, les musiciens d'Akagera entament l'écriture et l'enregistrement au Studio Prado de leur premier album Serpente, produit par le label Prado Records. Le nom du groupe est un hommage à l’album AKAGERA, produit en 1980 par le trio Humair, Jeanneau, Texier.
On notera l'exceptionnelle participation de Famoudou Konate sur le titre « Msafara », qui sera l'unique enregistrement du maître du djembe hors du champ des musiques traditionnelles guinéennes. L'album sortira en octobre 2019, et en janvier 2019 la release party aura lieu au Studio de l'Ermitage à Paris. Pour la première fois dans ce lieu mythique, le système de diffusion sonore sera complété par l'équipe de la société FLUX:: afin de proposer au public un concert immersif avec un son spatialisé. La même année, AKAGERA et FLUX:: ont inauguré la première salle parisienne équipée en son immersif, le 360 Paris Music Factory.
Malgré la pandémie de 2020 et son lot d'annulations (tournées en Colombie et au Congo), le trio a approfondi son travail de recherche sur le son bien particulier induit par son instrumentation atypique sans basse (vibraphone et marimba, trombone basse et batterie). Il a également poursuivi l'exploration des rythmes des continents africain et américain, en les associant aux harmonies issues du jazz et de la musique française du début du XXème siècle.
Renforcé par ce travail de consolidation, le trio a su rebondir en 2021. Depuis, il s'est produit en concert à 33 occasions, a participé au marché des professionnels du jazz «Jammin' Juan» et a multiplié les collaborations : Anbessa - L'hommage à Manu Dibango, l'Orchestre Symphonique d'Orléans et Jean-Charles Richard (concerto pour saxophones de Martial Solal), l'écrivain Arnaud Roi (livre « État Sauvage » paru chez l'Ecarlate), le trompettiste Alain Vankenhove, l'harmoniciste Olivier Goulet, le saxophoniste Olivier Zanot et le chanteur sénégalais Majnun.
En mars 2024 sort leur nouvel album Traverse. Composé à partir de séances d'improvisation, il reflète la diversité du parcours et des influences des trois musiciens : la musique classique et contemporaine pour Benoit, les métissages de l'Amérique du Sud et des Caraïbes pour Stéphane, les rythmes africains et grooves brésiliens pour David, tout en réaffirmant leur passion commune pour le jazz.
Titres interprétés au grand studio
- Tony Live RFI
- Traverse, extrait de l’album
- Loonie’s Lament Live RFI.
Line Up : David Georgelet (batterie), Benoît Lavollée ( vibraphone, marimba), Stéphane Montigny (trombone).
Son : Benoît Letirant & Mathias Taylor.
Réalisation : Donatien Cahu
► Album Traverse (Prado Rd 2024).
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Du monde des esprits aux mondes du jazz, 2 groupes sont invités dans la #SessionLive Bab’L’Bluz et Akagera. (Rediffusion)
Entrer dans l'univers de Swaken, le très attendu 2ème album du power quatuor franco-marocain Bab L' Bluz, qui sortira le 10 mai sur Real World Records.
Swaken est composé de onze morceaux qui pétillent et pulsent avec une énergie cinétique. Suivez la spirale et trouvez votre centre. Bougez et tourbillonnez, headbangez et fouettez vos cheveux, dans un état qui est à la fois extérieur et intérieur, un état altéré où les esprits s'ouvrent, les frontières tombent et la confiance - dans les valeurs, les principes, nous-mêmes - est redécouverte, concrétisée. Swaken (origine : Moroccan Darija) - possessions, transcendance ou Esprits habitant les humains.
Il s'agit d'une musique enracinée aussi bien dans le blues psychédélique, le funk et le rock que dans les rythmes de transe du Maghreb nord-africain : Gnawa, Amazigh, Hassani et Houara.
Enregistré dans les studios Real World à Wiltshire, en Angleterre, écrit en partie au Maroc – lieu de naissance de la lead/chanteuse Yousra Mansour – et surtout au cours d'une tournée mondiale qui a renversé les salles et les festivals d'Adélaïde, de Barcelone et de New York à Essaouira au Maroc, à Lomé au Togo et à Dougga en Tunisie. La voix mélismatique de Mansour n'a jamais sonné avec autant de force, ni les riffs de son luth électrique awisha aussi puissants. Ses coéquipiers Brice Bottin, Ibrahim Terkemani, Jérôme Bartolome (aux claviers, flûtes, guembri électrique, batterie, chœurs et castagnettes qraqeb) interagissent avec ce qui pourrait être de la télépathie, leur jeu étant habile et serré.
Se perdre pour se retrouver est un principe central de Swaken, un album dont le son analogique chaleureux fait un clin d'œil à des icônes du rock des années 70 comme Jimi Hendrix, Led Zeppelin et Nass El Ghiwane, les Rolling Stones du Maroc, des guerriers de la justice sociale qui ont mélangé le rock et le folk occidentaux avec une esthétique de transe influencée - comme celle de Bab L' Bluz - par les lilas gnawa, les rituels de guérison nocturnes destinés à la possession d'esprits sacrés.
«Les tournées incessantes ont renforcé notre confiance et notre puissance», explique Mansour à propos du groupe qu'elle a cofondé en 2018 avec le guitariste français, joueur de luth guembri basse et multi-instrumentiste Brice Bottin, qui a coproduit Swaken avec Katie May, dans la Wood Room des studios de Real World Studios.
«Nous avons adapté notre son aux foules des festivals, nous l'avons rendu plus lourd, plus rock. Nous avons ajouté plus d'instruments. Plus de courage. Plus de feu.»
«Nous aimons l'énergie du rock», ajoute Bottin, qui manie également les sirènes dub et joue de la guitare, du banjo, des percussions et de la flûte peul d'Afrique de l'Ouest. «Vous branchez votre instrument et vous rendez les gens fous. Le rock est né du blues. Les deux sont liés à la musique de transe. On peut écouter attentivement, ou headbanger, et être complètement emporté».
La plupart du temps, Mansour écrit et chante en darija, son dialecte maroco-arabe, et la langue préférée du mouvement Nayda («nayda» signifie «haut» en darija). Sur Swaken, elle aborde des sujets controversés tels que les lois marocaines sur l'héritage, les disparités salariales entre hommes et femmes et l'augmentation des cas de suicide et de dépression, tout en appelant à l'unité, à la tolérance et à la gentillesse dans un monde de plus en plus fragile.
«Il arrive encore que nous soyons confrontés à des attitudes dépassées», déclare Mansour en haussant les épaules. «Ce qui ne fait que renforcer ma détermination à exprimer tout ce que je ressens. Je ne me censurerai pas. »
Titres interprétés au grand studio
- Imazighen Live RFI voir le clip
- Iwaiwa Funk
- Amma Live RFI.
Line Up : Brice Bottin, guembri, Yousra Mansour, awisha + mandole, Mehdi Chaib, flûtes et percus, Brahim Terkemani, batterie et spds.
Son : Jeremy Besset & Mathieu Dubois.
► Album « Swaken » (Realworld 2024).
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Puis nous recevons le groupe Akagera pour la sortie du nouvel album Traverse
À l'automne 2018, peu après leur rencontre et leur premier concert, les musiciens d'Akagera entament l'écriture et l'enregistrement au Studio Prado de leur premier album Serpente, produit par le label Prado Records. Le nom du groupe est un hommage à l’album AKAGERA, produit en 1980 par le trio Humair, Jeanneau, Texier.
On notera l'exceptionnelle participation de Famoudou Konate sur le titre « Msafara », qui sera l'unique enregistrement du maître du djembe hors du champ des musiques traditionnelles guinéennes. L'album sortira en octobre 2019, et en janvier 2019 la release party aura lieu au Studio de l'Ermitage à Paris. Pour la première fois dans ce lieu mythique, le système de diffusion sonore sera complété par l'équipe de la société FLUX:: afin de proposer au public un concert immersif avec un son spatialisé. La même année, AKAGERA et FLUX:: ont inauguré la première salle parisienne équipée en son immersif, le 360 Paris Music Factory.
Malgré la pandémie de 2020 et son lot d'annulations (tournées en Colombie et au Congo), le trio a approfondi son travail de recherche sur le son bien particulier induit par son instrumentation atypique sans basse (vibraphone et marimba, trombone basse et batterie). Il a également poursuivi l'exploration des rythmes des continents africain et américain, en les associant aux harmonies issues du jazz et de la musique française du début du XXème siècle.
Renforcé par ce travail de consolidation, le trio a su rebondir en 2021. Depuis, il s'est produit en concert à 33 occasions, a participé au marché des professionnels du jazz «Jammin' Juan» et a multiplié les collaborations : Anbessa - L'hommage à Manu Dibango, l'Orchestre Symphonique d'Orléans et Jean-Charles Richard (concerto pour saxophones de Martial Solal), l'écrivain Arnaud Roi (livre « État Sauvage » paru chez l'Ecarlate), le trompettiste Alain Vankenhove, l'harmoniciste Olivier Goulet, le saxophoniste Olivier Zanot et le chanteur sénégalais Majnun.
En mars 2024 sort leur nouvel album Traverse. Composé à partir de séances d'improvisation, il reflète la diversité du parcours et des influences des trois musiciens : la musique classique et contemporaine pour Benoit, les métissages de l'Amérique du Sud et des Caraïbes pour Stéphane, les rythmes africains et grooves brésiliens pour David, tout en réaffirmant leur passion commune pour le jazz.
Titres interprétés au grand studio
- Tony Live RFI
- Traverse, extrait de l’album
- Loonie’s Lament Live RFI.
Line Up : David Georgelet (batterie), Benoît Lavollée ( vibraphone, marimba), Stéphane Montigny (trombone).
Son : Benoît Letirant & Mathias Taylor.
Réalisation : Donatien Cahu
► Album Traverse (Prado Rd 2024).
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