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S1E238: Bourse, obligations, taux d'intérêt et dollar canadien: les prévisions de la Banque TD pour 2025

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GESTIONNAIRES EN ACTION. L'année 2024 a été positive sur les marchés boursiers nord-américains, mais est-ce que la tendance peut se poursuivre l'an prochain?

La Bourse canadienne soumise à la négociation

Julie Hurtubise, gestionnaire de portefeuille à Gestion de patrimoine TD, cite un rapport des économistes de l'entreprise qui prévoit une autre bonne année boursière l'an prochain.

«Les prévisions seront largement liées à la capacité du gouvernement canadien de gérer les relations avec la nouvelle administration Trump. Si on met ce point de côté, les moteurs traditionnels de croissance de notre économie sont surtout la consommation et l'habitation. Depuis 2023, les taux d'intérêt pesaient sur les ménages canadiens. On verra un soulagement de ce côté», dit-elle.

Les économistes de la Banque TD s'attendent à ce que le taux directeur de la Banque du Canada soit de 2,25% à la fin de l'an prochain, un taux jugé «neutre», ce qui signifie qu'il ne stimulera pas l'inflation sans mettre trop de pression sur les ménages du pays.

La Bourse américaine en 2025

Du côté de la Bourse américaine, la Banque TD s'attend aussi à une bonne année l'an prochain. «Donald Trump fera tout pour maintenir un bon marché boursier, même avec les nouvelles menaces de tarifs», raconte Julie Hurtubise.

Elle précise que le consommateur américain est légèrement plus endetté que pendant la pandémie, mais possède tout de même un bilan financier sain.

Le 18 décembre, la .serve fédérale américaine a fait réagir fortement les marchés boursiers en annonçant seulement deux baisses de 25 points de base du taux directeur en 2025. «Ils veulent être sûrs de ne pas trop stimuler l'économie pour qu'on retrouve des pressions plus inflationnistes», dit-elle.

Selon la gestionnaire de portefeuille, les Sept magnifiques devraient continuer de dominer, surtout si l'intelligence artificielle et les innovations énergétiques captent davantage de parts de marché.

Le dollar canadien stable

Julie Hurtubise explique que le dollar canadien, qui montre des signes de faiblesse depuis quelques semaines, pourrait rester relativement stable en 2025. «Sa valeur dépendra fortement de deux facteurs, soit le prix des matières premières, notamment le pétrole, puis les écarts de politique monétaire entre la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine», dit-elle, soulignant que l'instabilité politique à Ottawa joue actuellement contre la devise canadienne.

Pétrole et or

La Banque TD estime aussi que le pétrole devrait demeurer dans une fourchette se situant entre 70$US et 90$US, alors que le prix de l'once d'or pourrait bénéficier de l'incertitude économique.

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GESTIONNAIRES EN ACTION. L'année 2024 a été positive sur les marchés boursiers nord-américains, mais est-ce que la tendance peut se poursuivre l'an prochain?

La Bourse canadienne soumise à la négociation

Julie Hurtubise, gestionnaire de portefeuille à Gestion de patrimoine TD, cite un rapport des économistes de l'entreprise qui prévoit une autre bonne année boursière l'an prochain.

«Les prévisions seront largement liées à la capacité du gouvernement canadien de gérer les relations avec la nouvelle administration Trump. Si on met ce point de côté, les moteurs traditionnels de croissance de notre économie sont surtout la consommation et l'habitation. Depuis 2023, les taux d'intérêt pesaient sur les ménages canadiens. On verra un soulagement de ce côté», dit-elle.

Les économistes de la Banque TD s'attendent à ce que le taux directeur de la Banque du Canada soit de 2,25% à la fin de l'an prochain, un taux jugé «neutre», ce qui signifie qu'il ne stimulera pas l'inflation sans mettre trop de pression sur les ménages du pays.

La Bourse américaine en 2025

Du côté de la Bourse américaine, la Banque TD s'attend aussi à une bonne année l'an prochain. «Donald Trump fera tout pour maintenir un bon marché boursier, même avec les nouvelles menaces de tarifs», raconte Julie Hurtubise.

Elle précise que le consommateur américain est légèrement plus endetté que pendant la pandémie, mais possède tout de même un bilan financier sain.

Le 18 décembre, la .serve fédérale américaine a fait réagir fortement les marchés boursiers en annonçant seulement deux baisses de 25 points de base du taux directeur en 2025. «Ils veulent être sûrs de ne pas trop stimuler l'économie pour qu'on retrouve des pressions plus inflationnistes», dit-elle.

Selon la gestionnaire de portefeuille, les Sept magnifiques devraient continuer de dominer, surtout si l'intelligence artificielle et les innovations énergétiques captent davantage de parts de marché.

Le dollar canadien stable

Julie Hurtubise explique que le dollar canadien, qui montre des signes de faiblesse depuis quelques semaines, pourrait rester relativement stable en 2025. «Sa valeur dépendra fortement de deux facteurs, soit le prix des matières premières, notamment le pétrole, puis les écarts de politique monétaire entre la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine», dit-elle, soulignant que l'instabilité politique à Ottawa joue actuellement contre la devise canadienne.

Pétrole et or

La Banque TD estime aussi que le pétrole devrait demeurer dans une fourchette se situant entre 70$US et 90$US, alors que le prix de l'once d'or pourrait bénéficier de l'incertitude économique.

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GESTIONNAIRES EN ACTION. Malgré toute l’incertitude économique, l’indice S&P 500 a touché un sommet historique cette semaine. Une situation qui n’est pas surprenante, selon Julie Hurtubise, conseillère en placements principale à Gestion de patrimoine TD. « La Bourse a atteint des sommets en étant portée par des bénéfices d’entreprises qui dépassent les prévisions des analystes, mais aussi par un optimisme de la part des investisseurs. Les attentes concernant des baisses de taux à venir ont également soutenu des valorisations plus élevées», explique-t-elle. Julie Hurtubise soutient qu’en ce moment, les investisseurs donnent plus d’importance aux réductions des impôts des sociétés qu’à de potentielles barrières tarifaires. «En 2017, ces mesures fiscales avaient porté leurs fruits et avaient contribué à la montée des indices. Les investisseurs s'en souviennent et ça contribue fortement à la hausse. Il y a d'autres facteurs aussi à considérer, notamment les flux de capitaux dans les FNB à gestion passive qui stimulent la demande pour les actions de titres de grande capitalisation», dit-elle. Elle ajoute que l’histoire démontre que peu importe le parti au pouvoir aux États-Unis, les effets sur la Bourse des décisions politiques sont souvent moins importants qu’on pourrait le croire. «On a eu seulement deux longues périodes baissières en Bourse. Durant la Grande Dépression de 1929 alors que la faiblesse économique avait duré une décennie, et entre 2000 et 2009, soit du début de l’éclatement de la bulle des titres technologiques à la fin de la crise financière», raconte-t-elle. La période des résultats financiers trimestriels arrive dans son dernier quart à New York et à ce jour, elle est très bonne. Julie Hurtubise affirme qu’au 15 février, 77% des entreprises membres du S&P 500 avaient dévoilé leurs résultats, alors que 76% d’entre elles avaient fait état de chiffres supérieurs aux prévisions des analystes. Selon elle, la tendance est la même au Canada, même si un peu moins de la moitié des sociétés du S&P/TSX ont dévoilé leurs résultats. Elle estime que les investisseurs devraient concentrer leur attention sur l’évolution des bénéfices des entreprises et ne pas déroger de leur plan d’investissement à long terme. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
 
GESTIONNAIRES EN ACTION. Même si les tarifs douaniers de 25 % sur les exportations canadiennes et mexicaines vers les États-Unis ont été reportés d’un mois, la menace d’une entrée en vigueur le 1er mars reste bien réelle. De tels tarifs auraient pour effet d’affecter les activités de nombreuses entreprises exportatrices, dont certaines sont cotées en Bourse. Quels sont les effets de tout ça sur la stratégie d'investissement de l’entreprise Cote 100? «Le premier point, c’est de ne pas trop réagir à toutes les nouvelles. Nous préférons nous concentrer sur les actions réelles prises par les gouvernements. Nous pensons qu’il sera très difficile de mettre des barrières tarifaires en place, car les chaînes d’approvisionnement sont hautement intégrées en Amérique du Nord», explique Marc L’Écuyer, gestionnaire de portefeuille pour la société de Saint-Bruno-de-Montarville. Ce dernier précise que les seuls tarifs imposés par le président américain Donald Trump pour le moment sont de 10% sur les exportations chinoises. «Ces tarifs pourraient influencer notre prise de décision, mais ce n’est pas notre approche de réagir à toutes les nouvelles», dit-il. Il ajoute malgré tout que Cote 100 n’a pas le choix d’évaluer quels seraient les risques dans le portefeuille de l’entreprise si des tarifs sur les exportations canadiennes devaient entrer en vigueur aux États-Unis. La faiblesse du dollar canadien crée des occasions La menace de tels tarifs a toutefois provoqué une certaine faiblesse du dollar canadien qui pourrait provoquer des occasions en Bourse. «La faiblesse du dollar canadien nous amène à regarder des sociétés dont les activités ont lieu en grande partie au Canada», soutient Marc L’Écuyer. Cote 100 est actionnaire de longue date d’Alimentation Couche-Tard (ATD, 75,21$), entreprise canadienne dont les activités sont majoritairement situées aux États-Unis. Marc L’Écuyer ne croit pas que la situation actuelle modifie la valorisation de l’entreprise, puisque la chaîne de dépanneurs et de stations-service n’est pas une entreprise exportatrice. «Si on veut regarder les occasions au niveau du marché boursier canadien, il faudrait regarder des entreprises qui tirent la majorité de leurs revenus de leurs activités canadiennes», dit-il, précisant qu’il pourrait être judicieux de réduire des positions en actions américaines pour les réinvestir au Canada, afin de bénéficier de taux de change très avantageux. En plus du Canada, le gestionnaire de portefeuille affirme également que les valorisations boursières en Europe et en Asie sont déprimées par rapport à celles des sociétés américaines. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
 
GESTIONNAIRES EN ACTION. L'écart se creuse entre le taux directeur de la Banque du Canada et celui de la Réserve fédérale américaine. Du côté canadien, la baisse de 25 points de base annoncée cette semaine pourrait toutefois être la dernière avant plusieurs mois, raconte Nocilas Vaugeois, gestionnaire de portefeuille à Fiera Capital. Avec cette baisse, le taux directeur passe de 3,25% à 3%. «Concernant une pause potentielle, quand on regarde leur communiqué, ils s'attendent que l'inflation reste près de 2% pour les deux prochaines années et pensent que la croissance économique va être plus élevée en 2025 et 2026 qu'en 2024», dit-il, ajoutant que la tenue de l'économie sera principalement attribuable à la croissance des dépenses de consommation. Nicolas Vaugeois ne serait donc pas surpris que la Banque du Canada reste sur les lignes de côté pour quelques mois. Du côté américain, la Réserve fédérale américaine (Fed) n'a pas suivi le mouvement baissier, préférant garder son taux directeur entre 4,25% et 4,5% justifiant sa décision par des données sur l'inflation qui restent élevées. «La décision de la Fed est justifiée. Le taux de chômage aux États-Unis est très bas et la vigueur de l'économie est plus forte qu'attendu. Ils préfèrent attendre davantage de données économiques avant de réduire de nouveau le taux directeur au pays», explique Nicolas Vaugeois. Ce dernier précise que la possibilité que le prochain mouvement de la Fed concernant le taux directeur soir à la hausse. «Ce n'est pas notre scénario de base, mais on ne peut pas exclure que la Fed relèvera les taux en 2025. L'inflation est plus proche de 3%, le taux de chômage est très bas et la croissance économique reste forte», énumère-t-il. D'ici la fin de l'année, il est d'avis que la Banque du Canada pourrait procéder à une autre baisse de taux de 25 points de base, alors que la Fed procéderait à un maximum de deux coupes de 25 points de base. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
 
GESTIONNAIRES EN ACTION. Le PGD de Meta Platforms (META, 636,45$US), Mark Zuckerberg, a défrayé la manchette récemment après avoir annoncé la fin de la modération des contenus sur les sites de Facebook et d'Instagram. Que l'on soit d'accord ou pas avec cette décision, il reste que d'un point de vue financier, cela ne change pas la valeur de l'entreprise, estime François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille à Giverny Capital et actionnaire de longue date de Meta Platforms. «Nous préférons nous tenir loin des décisions politiques et nous concentrer sur les résultats financiers de la société. Ce qui est intéressant est que si on regarde les perspectives, malgré la très forte hausse du titre depuis quelques années, l'évaluation est encore assez raisonnable», affirme-t-il. François Rochon anticipe que Meta dégagera un bénéfice par action de 27$US en 2025, ce qui donne au titre une valeur de 23 fois les profits prévus cette année, ce qui est proche de la moyenne de l'indice S&P 500. Plus près de chez nous, Giverny Capital est aussi actionnaire de Groupe d'Alimentation MTY (MTY, 50,70$), qui vient d'annoncer un relèvement de son dividende trimestriel de 18%, lui qui passe de 0,28$ à 0,33$ par action. «Une hausse de dividende est rarement une mauvaise nouvelle pour les actionnaires. C'est sûr que si on regarde l'évaluation de ce titre, il se négocie entre 9 et 10 fois les profits prévus des 12 prochains mois. Ça reste un titre qui, à mon avis, est sous-évalué. Avec un dividende un peu plus élevé, on a presque 3% de rendement de dividende avec ce titre», philosophe-t-il. Si Giverny Capital n'est pas actionnaire de Netflix (NFLX, 984,86$US), François Rochon dit suivre le titre de près. L'entreprise vient de dévoiler des résultats financiers du quatrième trimestre qu'il qualifie de «fabuleux», avec entre autres l'ajoute de 19 millions d'abonnés. «Ils ont mis des procédures en place pour empêcher le partage de comptes et ça a joué en leur faveur. Ça a forcé certains abonnés qui peut-être utilisaient un même compte de s'abonner de façon indépendante. Ce qu'il faut retenir, toutefois, c'est que les bénéfices ont progressé plus rapidement que les revenus, ce qui montre une grande amélioration des marges bénéficiaires», analyse-t-il. Il juge toutefois que le titre n'est pas bon marché, mais concède que si l'évaluation du titre devenait plus raisonnable, il pourrait décider d'en acheter. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
 
GESTIONNAIRES EN ACTION. Il faut comprendre que l'évolution des taux obligataires à long terme dépendent davantage de l'offre et la demande que des politiques monétaires des banques centrales, explique Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret. «On a une situation qui se rétablit un petit peu dans les obligations, c'est-à-dire que la courbe des taux d'intérêt est maintenant rendue positive. Cela veut dire que les obligations à court terme ont des taux plus faible que celles dont l'échéance est à long terme, tant au Canada qu'aux États-Unis», explique-t-il. Revenant aussi sur l'année boursière aux États-Unis, il concède que l'indice se négocie à un ratio de près de 25 fois les bénéfices prévus des 12 prochains mois. Toutefois, en excluant les sept magnifiques de l'équation, les ratios sont très raisonnables. «Si on opte pour l'indice S&P 500 équipondéré, le ratio cours/bénéfices passe de 24,9 à 18,9 fois», précise-t-il. Encore là, on peut exclure les géants des technologies de l'équation et on se rend compte que le reste de l'indice n'est pas très loin de sa tendance historique de 17-18 fois les bénéfices. Revenant sur les marchés obligataires, il explique que la récente remontée des taux d'intérêt sur les obligations à échéance de 10 ans et plus signifie que les acheteurs de ces produits, pour la plupart des investisseurs institutionnels, exigent de meilleurs rendements avant de les ajouter à leurs portefeuilles. «Il y a certains investisseurs qui sont un peu incrédules. Ils nous demandent pourquoi les banques centrales baissent les taux d'intérêt depuis un an déjà et que les taux d'intérêt à long terme montent. Ces derniers sont plus influencés par l'appétit des investisseurs pour ces produits», explique-t-il. Selon Vincent Fournier, la remontée est attribuable à des craintes de poussées inflationnistes et par l'augmentation de la dette des gouvernements. La Bourse est-elle rendue trop chère? Après deux excellentes années à la Bourse américaine qui ont vu l'indice S&P 500 augmenter de plus de 50%, quelques investisseurs pourraient avoir l'impression que les actions se négocient à des prix trop élevés. «Si on regarde dans les 100 dernières années, c'est arrivé 28 fois sur 100 que le S&P 500 génère un rendement annuel de plus de 20%. Si on regarde ces 28 années, elles ont été suivies d'années négatives seulement 32% du temps», dit-il. Il précise que lorsque les années suivant une augmentation du S&P 500 de 20% ou plus ont été positives, le rendement moyen de l'indice a été de 10,9%, tout juste au-dessus de son rendement annuel moyen des 100 dernières années, qui est de 10,3%. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
 
GESTIONNAIRES EN ACTION. On peut s'attendre à ce que les «sept magnifiques», qui ont fait la pluie et le beau temps aux États-Unis ces dernières années continuent d'avoir une certaine influence à la Bourse en 2025, estime Sébastien McMahon, stratège et gestionnaire de portefeuille à iA Gestion mondiale d'actifs. «Probablement qu'on va avoir des rendements intéressants en 2025. On continue de penser que ça va être le cas. On pense que les sept magnifiques devraient continuer de collaborer à ces rendements», dit-il. Il précise que le rendement de 25% du S&P 500 en 2024 est attribuable à 41% aux sept magnifiques, qui regroupent Apple (AAPL, 242,70$US), Microsoft (MSFT, 424,56$US), Nvidia (NVDA, 140,11$US), Amazon (AMZN, 222,13$US), Alphabet (GOOGL, 193,95$US), Meta Platforms (META, 610,72$US) et Tesla (TSLA, 394,94$US). «Quand même, le titre médian sur le S&P 500 a gagné 12% en 2024, une performance qui est quand même pas si mal. Si on amène tout ça en début 2025, bien oui, les valorisations des titres technologiques suggèrent la prudence. On ne pourra pas toujours être à ces valorisations élevées», croit-il. Il ajoute que généralement, dans l'histoire, quand on a vu des périodes de forte concentration comme on le voit en ce moment, les marchés ont tendance à rester à la hausse grâce à un rattrapage des autres secteurs. On parle depuis quelques mois d'un nouvel acronyme en Bourse, BATMMAAN, qui est en fait un regroupement des sept magnifiques auxquels on ajoute le titre de Broadcom (AVGO, 229,31$US). «Il est probablement justifié d'ajouter le titre de Broadcom aux sept magnifiques, parce que le thème de l'intelligence artificielle commence à se déployer de façon plus large et les gestionnaires de portefeuille commencent à regarder les prochaines phases de ce thème», explique Sébastien McMahon. Moins d'obligations mondiales Du côté obligataire, le stratège réduit sa pondération en obligations mondiales, anticipant des vents contraires avec les tensions géopolitiques et des politiques commerciales qui pourraient chambouler le secteur cette année. Des idées à contre-courant Le gestionnaire de portefeuille y va aussi de quelques idées d'investissement à contre-courant, favorisant les bons du trésor américains. «Si on a une déception du côté américain sur les effets des politiques de Donald Trump, si on se rend compte que ce n'est pas si positif pour la croissance et que ce n'est pas si inflationniste non plus, les taux d'intérêt qui montent de façon assez importante depuis quelques mois pourraient amorcer un revirement qui serait bon pour les obligations américaines», explique-t-il. D'autres idées à contre-courant touchent le dollar canadien, qui a récemment reculé considérablement par rapport à la devise américaine. «Puis, il y a le prix de l'or aussi qu'on a dans notre mire. On était très positifs sur l'or, mais on a l'impression que l'histoire qui a amené le précieux métal à la hausse pourrait effectuer un revirement en 2025», dit-il. Tout cela pourrait à son avis déclencher des prises de profits sur l'or. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
 
GESTIONNAIRES EN ACTION. L'année 2024 a été positive sur les marchés boursiers nord-américains, mais est-ce que la tendance peut se poursuivre l'an prochain? La Bourse canadienne soumise à la négociation Julie Hurtubise, gestionnaire de portefeuille à Gestion de patrimoine TD, cite un rapport des économistes de l'entreprise qui prévoit une autre bonne année boursière l'an prochain. «Les prévisions seront largement liées à la capacité du gouvernement canadien de gérer les relations avec la nouvelle administration Trump. Si on met ce point de côté, les moteurs traditionnels de croissance de notre économie sont surtout la consommation et l'habitation. Depuis 2023, les taux d'intérêt pesaient sur les ménages canadiens. On verra un soulagement de ce côté», dit-elle. Les économistes de la Banque TD s'attendent à ce que le taux directeur de la Banque du Canada soit de 2,25% à la fin de l'an prochain, un taux jugé «neutre», ce qui signifie qu'il ne stimulera pas l'inflation sans mettre trop de pression sur les ménages du pays. La Bourse américaine en 2025 Du côté de la Bourse américaine, la Banque TD s'attend aussi à une bonne année l'an prochain. «Donald Trump fera tout pour maintenir un bon marché boursier, même avec les nouvelles menaces de tarifs», raconte Julie Hurtubise. Elle précise que le consommateur américain est légèrement plus endetté que pendant la pandémie, mais possède tout de même un bilan financier sain. Le 18 décembre, la .serve fédérale américaine a fait réagir fortement les marchés boursiers en annonçant seulement deux baisses de 25 points de base du taux directeur en 2025. «Ils veulent être sûrs de ne pas trop stimuler l'économie pour qu'on retrouve des pressions plus inflationnistes», dit-elle. Selon la gestionnaire de portefeuille, les Sept magnifiques devraient continuer de dominer, surtout si l'intelligence artificielle et les innovations énergétiques captent davantage de parts de marché. Le dollar canadien stable Julie Hurtubise explique que le dollar canadien, qui montre des signes de faiblesse depuis quelques semaines, pourrait rester relativement stable en 2025. «Sa valeur dépendra fortement de deux facteurs, soit le prix des matières premières, notamment le pétrole, puis les écarts de politique monétaire entre la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine», dit-elle, soulignant que l'instabilité politique à Ottawa joue actuellement contre la devise canadienne. Pétrole et or La Banque TD estime aussi que le pétrole devrait demeurer dans une fourchette se situant entre 70$US et 90$US, alors que le prix de l'once d'or pourrait bénéficier de l'incertitude économique. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
 
GESTIONNAIRES EN ACTION. La décision de la Banque du Canada de réduire son taux directeur d'un demi-point de pourcentage à 3,25% le 11 décembre était la bonne décision à prendre, estime Marc L'Écuyer gestionnaire de portefeuille à Cote 100. «Si on regarde la situation au Canada, il y a quand même une détérioration au niveau de la croissance économique et aussi une hausse du taux de chômage. Avec une inflation qui est sous contrôle, c'est justifié de la part de la Banque du Canada», dit-il. Selon lui, le Canada est déjà en récession si on regarde le PIB réel par habitant, qui est en déclin depuis six trimestres. «Ça veut dire que la croissance économique au Canada ne suit pas la croissance de la population. Il y a donc un appauvrissement de la population canadienne. Ce problème vient surtout de la croissance de la productivité qui est anémique au Canada», explique-t-il. Tous ces facteurs ne rendent pas pour autant le marché boursier canadien moins attrayant. «On est une économie, quand même, qui exporte beaucoup, avec beaucoup de sociétés dans le secteur des ressources naturelles. Certains secteurs qui sont liés à l'économie canadienne pourraient vivre des difficultés. Par contre, tout ce qui est lié aux exportations, aux ressources naturelles, c'est plus influencé par l'économie mondiale», juge-t-il. Au nombre des entreprises qui ne dépendent pas seulement de la bonne tenue de l'économie canadienne, il cite notamment Alimentation Couche-Tard (ATD, 80,49$), dont la majorité des établissements se trouve à l'extérieur du pays. Baisse du taux directeur, inflation et exportations La baisse rapide du taux directeur au Canada pourrait avoir un double effet, soit celui de stimuler l'inflation pour toutes les importations en provenance des États-Unis, tout en affaiblissant le dollar canadien par rapport à la devise américaine. «Les entreprises exportatrices canadiennes vont bénéficier de la faiblesse du dollar canadien. On l'a vu dans le passé, lorsque le dollar canadien a été très faible, comme actuellement, ça favorise les sociétés exportatrices», dit-il. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
 
GESTIONNAIRES EN ACTION. Les six grandes banques canadiennes ont dévoilé cette semaine leurs résultats financiers du quatrième trimestre de leur exercice 2024 terminé le 31 octobre. Nicolas Vaugeois, gestionnaire de portefeuille à Fiera Capital, donne d'abord de bonnes notes à la Banque Royale (RY, 179,57$) et à la Banque Nationale (NA, 135,18$), qui ont dévoilé respectivement un rendement de l'avoir des actionnaires de 15,9% et de 15,1% durant le trimestre. Une banque a toutefois déçu les investisseurs selon lui: la Banque TD (TD, 74,02$), principalement en raison de la charge liée aux démêlés juridiques de l'entreprise avec les autorités américaines et la suspension de ses cibles financières à moyen terme. Le titre a chuté de plus de 7% le 5 décembre, dans les heures suivant le dévoilement de ses résultats trimestriels. «À l'exception de la Banque Scotia (BNS, 78,29$) et de la CIBC (CM, 93,54$), les provisions pour mauvaises créances ont progressé pour les quatre autres banques canadiennes. Quand on écoute les dirigeants des banques, on comprend que l'économie canadienne tourne vraiment au ralenti, d'où l'augmentation des provisions», explique-t-il. D'autres baisses de taux d'intérêt à venir Nicolas Vaugeois soutient que selon les équipes de Fiera Capital, le taux directeur de la Banque du Canada devrait osciller entre 3% et 3,5% à la fin de 2025, alors que celui de la Réserve fédérale américaine se situerait entre 3,75% et 4%. Les taux directeurs sont en ce moment de 3,75% au Canada et d'entre 4,5% et 4,75% aux États-Unis. Le gestionnaire de portefeuille souligne toutefois que les données sur l'inflation seront à surveiller. «Il faudra aussi avoir l'oeil sur le commerce international et la menace de mesures tarifaires de 25% sur les exportations canadiennes vers les États-Unis. Le plus gros de nos exportations, c'est du pétrole et je ne crois pas que Donald Trump veuille faire grimper les prix à la pompe pour tous les consommateurs américains», raconte-t-il. Il serait donc surpris que la menace soit mise à exécution. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
 
GESTIONNAIRES EN ACTION. Les experts recommandent d'analyser les portefeuilles de placements à la fin de chaque année pour, au besoin, y effectuer un peu d’optimisation. Selon Luc Girard, gestionnaire de portefeuille chez Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, le début du mois de décembre est propice à un tel exercice : « de façon générale, il est impératif de commencer l'exercice d'optimisation dans les prochains jours, parce que 2024 a été une année avec une grande rentabilité au niveau boursier. Il devient important d'évaluer correctement sa situation afin de maximiser le rendement après impôts», explique-t-il. Il prévient toutefois les investisseurs de s’assurer d’effectuer des transactions uniquement pour de bonnes raisons et pas seulement pour des raisons fiscales. «Ça peut servir à rééquilibrer la diversification géographique et sectorielle et à se positionner pour 2025», dit-il. Si les «sept magnifiques» ont continué de dominer les indices boursiers américains cette année, la seconde moitié d’année a marqué un vent de changement du côté des rendements. «Le secteur de la technologie, qui avait très bien fait dans les six premiers mois de l’année, a généré depuis le début du deuxième semestre un rendement de seulement 2%, loin derrière ceux des financières, des titres industriels et de la consommation discrétionnaire qui ont tous progressé de plus de 18%», précise-t-il. Luc Girard ajoute que lorsque sept titres ont un poids combiné de plus de 30% dans le S&P 500, il est difficile de les ignorer, ce qui n’empêche pas une diversification réfléchie des portefeuilles pour réduire le risque d’une surexposition aux sept magnifiques et conserver un potentiel de croissance équilibré. Il soutient également que les portefeuilles équilibrés de type 60/40 (60% en actions et 40% en titres à revenu fixe) en début d’année pourraient être plus à 63/37 en ce moment. «Il est toujours bon de revenir aux cibles», dit-il. Cinq éléments à surveiller en 2025 Selon le gestionnaire de portefeuille, le premier élément à surveiller l’an prochain sera les trajectoires des taux directeurs, notamment celui de la Réserve fédérale américaine. «Toute indication d'une pause prolongée ou même d'une réduction soutiendrait les marchés boursiers, tandis qu’une hausse imprévue pourrait peser sur la performance». Luc Girard estime que l’évolution de l’inflation, de la croissance économique américaine, des bénéfices des entreprises et des tensions géopolitiques seront d’autres facteurs à surveiller l’an prochain. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
 
GESTIONNAIRES EN ACTION. Plusieurs clients de Giverny Capital ont téléphoné à l'entreprise peu après l'annonce du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille chez Giverny Capital, soutient que cela lui a rappelé ce qui s'est passé il y a... huit ans, lorsque Donald Trump a amorcé son premier mandat comme président américain. «Beaucoup de clients étaient inquiets, mais ceux qui auraient retiré leurs investissements à ce moment auraient fait une erreur, puisque les marchés boursiers américains ont généré un rendement annuel moyen d'environ 12% depuis 2017», dit-il, précisant que la Bourse de New York a traversé trois marchés baissiers (des reculs de plus de 20% par rapport aux plus récents sommets historiques) durant la période. Actionnaire de longue date de Berkshire Hathaway (BRK.B, 472,06$US), François Rochon est revenu sur la diminution de la participation de la société dans Apple (AAPL, 228,52$US), qui s'est poursuivie durant le troisième trimestre. L'entreprise a en effet vendu environ 100 millions d'actions d'Apple durant le trimestre et se retrouve avec une participation de 300 millions d'actions. Berkshire a également terminé le troisième trimestre avec des liquidités de plus de 325 milliards de dollars américains, ce qui signifie, selon le gestionnaire, que l'emblématique dirigeant de l'entreprise, Warren Buffett ne trouve pas d'occasion à son goût en ce moment en Bourse dans le bassin des entreprises de très grande taille. À son avis, les investisseurs individuels, dont les moyens sont évidemment plus modestes, auront beaucoup plus d'options pour déployer leur capital et ne devraient pas s'asseoir sur leurs liquidités comme le fait l'Oracle d'Omaha. «Les investisseurs un peu plus dynamiques vont toujours trouver des titres qui sont en défaveur et aux évaluations attrayantes», dit-il. Il faut selon lui chercher les occasions d'investissement dans les secteurs qui n'ont pas la cote d'amour de Wall Street. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
 
GESTIONNAIRES EN ACTION. Les investisseurs fortunés mais ne possédant pas la capacité d'effectuer des vérifications diligentes peuvent facilement se casser les dents sur le marché dispensé. Ce marché est celui des occasions d'investissement qui ne nécessitent pas l'émission d'un prospectus avant d'être distribuées. «Il faut savoir qu'un prospectus, ça coûte excessivement cher à produire et c'est une exigence réglementaire dont l'objectif est d'accumuler toutes les informations nécessaires pour aider les investisseurs à prendre une décision éclairée», explique Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret. Ce dernier ajoute que l'on va utiliser un placement dispensé pour essayer d'accumuler des fonds de manière économique. «Quand on parle de quatre ou cinq entrepreneurs qui se regroupent pour acheter une PME, ces gens-là n'ont pas besoin d'un prospectus. Ils vont engager leurs propres avocats et comptables pour réviser les états financiers de la cible qu'ils veulent acquérir», dit-il. Selon lui, les fonds de capital de risque qui investissent dans des sociétés en démarrage, les fonds immobiliers privés et les placements privés font aussi souvent partie du marché dispensé. Vincent Fournier soutient que le principal avantage d'opter pour un investissement dispensé en est un de diversification, car différent des actions, obligations, fonds communs et FNB traditionnels. «Le secteur comporte toutefois son lot de risques. Comme il s'agit de produits privés, ils se négocient peu ou pas. En l'absence de transactions, on peut penser qu'un investissement dont la valeur reste stable est sécuritaire. Par contre, quand on veut avoir notre argent par la suite, c'est là qu'on sait vraiment quelle est la valeur réelle de notre placement. On peut avoir des placements qui sont très bons, comme on peut avoir des placements qui sont très mauvais», dit-il. Vincent Fournier soutient qu'avant d'investir sur le marché dispensé, tout individu doit d'abord s'assurer d'être capable de faire le suivi des finances de l'entreprise comme le ferait un investisseur professionnel. Son premier conseil serait de dire aux gens de faire très attention avant de s'y risquer ou à la limite de regarder ailleurs. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
 
GESTIONNAIRES EN ACTION. L'annonce du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche a eu des effets positifs à très court terme sur les marchés boursiers, effets qui pourraient se prolonger. Sébastien Mc Mahon, stratège et gestionnaire de portefeuille à IA, gestion mondiale d'actifs, explique que Donald Trump a souvent parlé de reconduire des baisses d'impôts qui avaient été mises en place en 2017, mais aussi de déréglementation. «La déréglementation, c'est vu comme étant positif pour des secteurs comme les banques où la réglementation a été augmentée au cours des dernières décennies. Si on voyait un renversement, ça pourrait vouloir dire des marges bénéficiaires plus élevées, plus de prise de risque, mais aussi plus d'acquisitions et de fusions. Donc ça, ça vient créer un petit peu d'activité dans le domaine des banques, peut-être même des banques régionales», explique-t-il. Selon lui, le secteur des petites capitalisations pourrait aussi bénéficier d'un assouplissement de la réglementation. Le stratège rappelle toutefois que, généralement, les conseillers financiers recommandent toujours à leurs clients de ne pas positionner un portefeuille en fonction de la politique ou de la géopolitique. «Il faut s'assurer d'avoir une bonne gestion de risque et des portefeuilles qui sont bien diversifiés», dit-il. Il précise que les taux d'intérêt obligataires peuvent être plus élevés plus longtemps. La transition vers des niveaux plus élevés, c'est négatif pour un portefeuille d'obligations. Une fois que la transition est faite, ça rend toutefois les obligations un peu plus attrayantes. La décision de la Réserve fédérale américaine était largement anticipée Il soutient aussi que la réduction de 25 points de base du taux directeur de la Réserve fédérale américaine annoncée le 7 novembre était largement anticipée par les marchés. Le taux est à présent dans une fourchette de 4,5% à 4,75%. «Les marchés prévoient que le taux sera de 4% d'ici un an, ce qui laisse de la place à deux ou trois autres baisses d'ici là», raconte-t-il. Et les investisseurs canadiens dans tout ça? Selon Sébastien Mc Mahon, il faut encore attendre de voir quelle décision de Donald Trump va affecter l'économie canadienne. «Est-ce que les menaces de nouveaux tarifs douaniers vont être imposées? Nous, on continue de penser que ce n'est pas dans l'intérêt de personne, surtout pas des États-Unis, de se diriger vers une guerre tarifaire», estime-t-il. Il ajoute que la Chine semble être la principale cible du président désigné. «On verra, mais je vous dirais que ce qui est bon pour l'économie américaine a tendance à être bon pour l'économie canadienne», dit-il. Il n'a donc pas tendance à être nerveux pour le moment. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
 
GESTIONNAIRES EN ACTION. La saison des résultats financiers en cours montre qu’une rotation sectorielle est en marche à la Bourse de New York. Les résultats des géants des technologies, notamment ceux de Meta Platforms (META, 567,58$US) et de Microsoft (MSFT, 406,35$US), ont soulevé des inquiétudes sur les marchés financiers, soutient Julie Hurtubise, conseillère en placements principale à Gestion de patrimoine TD. Depuis le début du troisième trimestre, le secteur des technologies de l'information n'est d'ailleurs plus celui qui permet à l'indice S&P 500 de poursuivre sur sa tendance haussière, ce qui envoie un signal clair qu’une rotation sectorielle est en cours. «Une rotation des secteurs est exactement ce qu'on souhaite voir. C'est un moteur de marché aussi. Le rallye élargi des actions américaines rassure les investisseurs préoccupés par la concentration des rendements dans les 'Sept magnifiques'. La hausse des 493 autres titres nous laisse croire que la hausse de l'indice est soutenue par l'espoir que les conditions économiques favoriseront la croissance des bénéfices et la rentabilité des entreprises», explique-t-elle. Julie Hurtubise ajoute que les titres valeur, dont les caractéristiques sont de se négocier à des ratios cours-bénéfices ou des valeurs comptables inférieurs à la moyenne du marché dans son ensemble, regagnent en ce moment la ferveur des investisseurs préoccupés par la concentration des indices dans les géants technologiques. Selon elle, le recul des taux d’intérêt aux États-Unis contribuera à soutenir la hausse des titres valeur et aidera à ralentir la progression de l’endettement américain, qui pourrait devenir un sérieux frein à la croissance économique du pays. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
 
GESTIONNAIRES EN ACTION. Le 10 octobre, la Banque TD (TD, 78,75$) a accepté de payer des amendes totalisant un peu plus de 3 milliards de dollars américains (G$US) auprès des autorités américaines. La banque a plaidé coupable à plusieurs chefs d'accusation pour des lacunes dans ses systèmes pour contrer le blanchiment d'argent. Marc L'Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100, estime que l'entente constitue une bonne nouvelle pour la Banque TD, tout en expliquant que l'entreprise est loin d'en avoir terminé avec la justice américaine. «Ça va la suivre encore longtemps», croit-il. Un autre effet de cette entente, c'est que l'actif total des deux filiales bancaires américaines de la TD (TD Bank et de TD Bank USA) ne pourra pas dépasser 433 milliards de dollars américains jusqu'à nouvel ordre. «Ça va être certainement un frein à la croissance de l'entreprise aux États-Unis. D'ailleurs, les dirigeants ont déjà annoncé qu'ils allaient réorganiser un peu les actifs de la banque en vendant des actifs peut-être qui sont moins payants pour se concentrer sur des actifs qui rapportent plus. Ça va être dommageable parce que les perspectives de croissance de la Banque TD passaient beaucoup par les États-Unis», dit-il. Une occasion d'achat sur faiblesse? Marc L'Écuyer est d'avis que le titre de la Banque TD a souffert du conflit juridique avec les autorités américaines et qu'il pourrait être intéressant de le regarder à sa valeur actuelle. «Je mettrais un petit bémol à ça, c'est que cette histoire va affecter la Banque TD longtemps. On peut faire un parallèle avec Wells Fargo, qui a vécu un scandale en 2016, il y a huit ans. La société est encore sujette à des contraintes liées à ce scandale! Dans le cas de la TD, on va probablement en parler longtemps, sauf qu'à un moment donné, à un certain point, est-ce que c'est le bon moment (d'acheter le titre)? Je ne veux pas conclure, mais ça commence à être intéressant», raconte-t-il. Une bonne décision de la Banque du Canada Le gestionnaire de portefeuille a aussi commenté la décision de la Banque du Canada d'abaisser son taux directeur d'un demi-point de pourcentage le 23 octobre, pour le porter à 3,75%. «Je pense que c'était la bonne décision. Il y a beaucoup d'excédents en ce moment dans l'économie canadienne», dit-il, précisant que l'ampleur de la baisse lors de la prochaine réunion, en décembre, dépendra des données économiques qui auront été publiées d'ici-là. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
 
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