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Violence policières : l'ONG qui fait le boulot de l'IGPN
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Denis Robert reçoit Francesco Sebregondi, fondateur et directeur de Index. Une ONG d’investigation indépendante, à but non-lucratif, créée en France en 2020. Ils enquêtent et produisent des rapports d’expertise sur des faits allégués de violence policière, de violations des libertés fondamentales ou des droits humains. Aujourd'hui Blast apporte son soutient à Index qui est en campagne pour continuer son travail. Ils ont besoin de vous.
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1 « Les Nazis n'ont pas pris le pouvoir, on leur a donné » - avec Johann Chapoutot 1:37:26
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Johann Chapoutot, professeur d’histoire contemporaine à la Sorbonne, spécialiste de l’Allemagne et de la montée du nazisme, est l’invité de Denis Robert pour ce zoom arrière qui fera sans doute date dans la longue lignée de nos émissions tentant de décrypter ce monde de post vérités dans lequel nous nous enfonçons depuis de longs mois. On y parle d’Hitler, de Von Papen où de la passivité du peuple allemand à voir naître les massacres et on pense évidemment à ce que nous livre l’actualité du côté de Trump, d’Elon Musk ou des partis d’extrême droite qui grimpe partout en Europe. Denis Robert et Johann Chapoutot, outre les politiques complaisants, corrompus ou compromis évoquent la responsabilité des médias dans la montée du nazisme et en particulier d’Alfred Hugenberg, magnant de l’édition, de la presse et du cinéma, qui ressemble beaucoup à des figures contemporaines cherchant à installer un fascisme enrubanné : « En dépit de similitudes étonnantes, Hugenberg n’est pas Bolloré et Papen n’est pas Macron, mais leurs positions dans les configurations politiques, économiques et sociales de la France de 2025 et de l’Allemagne de 1932 sont analogues. Pas d’égalité ou d’identité terme à terme mais une identité de rapport. » explique Chapoutot qui poursuit : « Ce n’est pas parce que l’histoire ne se répète pas que les êtres qui la font — qui la sont — ne sont pas mus par des forces étonnamment semblables. ». “On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve” dit l’adage. En est-on vraiment sûr ? Le rôle d’un historien et ici d’un journaliste est aussi de lutter contre l’amnésie : « Il plane au dessus du pays comme une fatalité » écrivait un journaliste en 1930 dans une lettre envoyée à Adorno le philosophe, retrouvée par Chapoutot. On peut aisément la reprendre après le salut nazi de Musk et les dénégations suscitées par la montée du racisme un peu partout, en Italie, en Allemagne et aussi en France. Il plane au dessus de nos têtes comme une fatalité… Cet échange tente de l’enrayer. Merci de le partager.…
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1 Fascisme : "Les remparts qui nous protégeaient se sont effondrés" 1:13:14
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احب1:13:14![icon](https://imagehost.player.fm/icons/general/red-pin.svg)
« Au printemps 2022, en achevant la rédaction de Traduire Hitler, je sentais monter dans les déclarations politiques des odeurs pestilentielles venant d’un passé somme toute relativement récent : « Nous assistons à la remontée des égouts de l’histoire. Et nous nous y accoutumons. » Je n’aurais pourtant pas pensé à l’époque que cette marée brune monterait aussi vite et avec une telle abondance, qu’elle serait d’une telle violence et qu’elle parviendrait, en quelques années, à balayer une partie considérable des tabous qui pesaient notamment sur l’Europe et les États- Unis depuis 1945. Deux années plus tard, le racisme s’étale en toute impunité, la haine et la violence se déchaînent sur les réseaux dits « sociaux », l’irrationnel sur lequel ils se fondent envahit jusqu’aux disciplines scientifiques. » Ainsi commence « Coulée Brune » (Editions Héloise d’Ormesson), le dernier ouvrage d’Olivier Mannoni, le formidable traducteur franco-allemand auteur de la monumentale traduction de « Mein Kampf ». Son métier et son obsession du mot juste en font un des meilleurs spécialistes de la montée du fascisme en Allemagne dans les années 30, mais aussi maintenant en France en 2025. « le langage se dégrade, les mots se perdent et ça disloque le discours du pouvoir » explique Mannoni à Denis Robert dans cet entretien qui, à travers les perversions du langage et le salut nazi d’Elon Musk, tentent de décrypter ce qui pourrait advenir à nos sociétés européennes. Et en France. Le bruit des bottes, les manteaux noirs, le rejet de ceux qui ne pensent pas pareil. Une heure d’échanges entre Paris, Washington et Berlin, qui nous éclaire et nous alerte……
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1 Sarkozy-Kadhafi : Comprendre le plus gros scandale d'État de la Vème République 1:07:33
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Yannick Kergoat, le réalisateur des « Nouveaux chiens de Garde » et de la « Très grande évasion » est l’invité de Denis Robert pour ce zoom arrière explosif. A la veille du procès de Nicolas Sarkozy et de 12 autres prévenus dont Claude Guéant, Brice Hortefeux et Eric Woerth, sort en salle de cinéma « Personne n’y comprend rien », le film réalisé par Yannick Kergoat sur la base de l’enquête de Fabrice Arfi et Karl Laske de Mediapart. Une démocratie appréciant les valises de billets et une dictature pétrolière. Une campagne présidentielle gavée d’argent noir. Une guerre et des morts, dont celle de Moamar Kadhafi qui ouvre le film. « Personne n'y comprend rien », annonce publiquement Nicolas Sarkozy au sujet de ses liens avec le colonel Kadhafi, comme pour justifier la faiblesse de sa défense. La conversation qui suit et le film qui sort vont vous permettre de tout comprendre du scandale les plus retentissant de la Vème République. Nicolas Sarkozy, toujours protégé par la presse mainstream, vit peut être ses dernières heures de mensonge et de liberté...…
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1 Depuis Charlie et Hara Kiri, une vie à résister à la connerie ambiante 1:25:04
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Difficile de mieux finir l’année à Blast autrement qu’avec cet entretien XXL de Jackie Berroyer. A l’occasion de la sortie de son dernier opus « Presque mort à Venise » (Le Dilettante), Denis Robert accompagné de main de maitre par Pacôme Thiellement converse avec un des derniers mohicans de la saga Hara-Kiri/Charlie Hebdo (le vrai, l’original). Les trois convives passent en revue une vie d’écriture puis de télévision (ambiance Canal avant Bolloré) et cinéma aux côté de Cavanna, du professeur Choron, de jean Pierre Mocky et de toute une galerie de personnages qui rendraient presque nostalgiques d’une époque où les mots et les images fusaient comme des balles. Et où on rigolait un peu plus qu’aujourd’hui. Merci Jackie et à bientôt de nous revoir à un enterrement...…
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1 Climat et capitalisme : faire face pour éviter l'effrondrement 1:27:29
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Professeur de Philosophie à l'Université de Moncton - Campus de Shippagan- dans la province du New Brunswick, grand ouest canadien, Alain Deneault revient en France pour la sortie de son dernier ouvrage « Faire que » (Lux éditeur). Deux cent pages de jus de crâne partant d’un constat édifiant : « Face à l’inouï, on ne peut comparer la situation à rien. Comme l’« ambiance » et l’« atmosphère », qui désignent à la fois un état d’esprit collectif et, respectivement, l’environnement et les fluides gazeux entourant la planète, le terme « climat » nomme une émotion sociale éprouvée sur le plan de l’intime, en même temps qu’un moment météorologique. C’est un climat hostile. En l’état, désormais, il est inouï, ne correspond à rien, ne se raconte pas. Il nous échappe, nous hante, nous trouble, nous effraie. On ne parle que de lui mais en ne sachant plus comment. Ça chauffe. » écrit Deneault dans les premières pages de son livre. Le Monde est inouï. Le réchauffement climatique est inouï. Et notre avenir l’est tout autant. Évoquant tour à tour l’addition énergétique sans fin que nous allons devoir payer, les holdups sémantiques qui de développement durable en écologie politique douteuse, nous empêchent de voir et de dire le réel, le philosophe juste sorti de son île canadienne atterrit à Blast pour nous livrer son angoisse sur un bon tiers de son livre et de son entretien, avant de réfléchir à la question : doit-on s’interroger sur ce que l’on doit faire pour sortir de l’impasse politique ou nous lancer très vite dans le « Faire que… » posé en couverture de son livre : Alors que faire ? « Changer de question », écrit Deneault qui s’appuie entre autres sur les travaux de Derrida et Nancy pour quitter la position stationnaire et contemplative qu’elle suppose et considérer sa contradiction fondamentale car demander « que faire ? » c’est déjà faire, c’est déjà muter. Le philosophe est donc venu pour essayer de réfléchir avec nous aux solutions. Et il parvient à nous convaincre. Ce qui était loin d’être évident. Avez-vous déjà entendu parler des bio-régions ? Non ? Cliquez sur le lien, écoutez Deneault interrogé par Denis Robert et voyez ce qu’on peut faire pour vous aider.…
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1 « Au boulot ! » : Portrait d'une France brisée par le travail 45:18
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احب45:18![icon](https://imagehost.player.fm/icons/general/red-pin.svg)
« Au Boulot ! » le film de François Ruffin et Gilles Perret sort cette semaine, l’occasion d’inviter à Blast ses deux réalisateurs. Le film – intéressant dans sa plongée d’une France au travail- repose sur la tentative d’embrigadement d’une jeune femme de droite, bourgeoise insupportable et pleine de préjugés vers des contrées plus riantes et humanistes. On suit donc « Sarah et les chics types », le voyage et l’amitié naissante de Ruffin le rouge et de Sarah la blonde, filmé par Gilles Perret le savoyard. Puisqu’on est dans les clichés, usons-en. Le film – qui sort dans 140 salles- part de cette envie très aguicheuse de voir une chroniqueuse intoxiquée par la doxa libérale, portant bijoux de luxe et sourire siglé CNews, expédiée dans une France au boulot. Une France d’ouvriers, de travailleurs jetables, de clients des Restos du cœur. Une France sur laquelle Sarah Saldmann crache (et c’est peu de le dire) à longueur de soirée sur les médias de Bolloré. Le duo Ruffin-Perret l’emmène pour un tour qui commence bien et finit en queue de poisson. Sarah disparait soudainement des radars sans qu’on sache vraiment si la greffe a pris. Mais ce n’est pas si grave, on a passé 90 minutes au cinéma à voir un film sur des français d’habitude invisibles. Comment est né ce film ? Qu’est devenue sa protagoniste ? Comment le député Ruffin concilie-t-il sa vie de politique avec celle de journaliste ? De quoi ce documentaire sorti dans 140 salles est-il le nom ? Cette conversation entre amis tente d’y répondre sans complaisance. On vit dans un monde de bruts, de faux prophètes, d’oligarques et de menteurs. Autant chercher un peu d’humour et de douceur……
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1 Comment le système éducatif a conditionné le vote Trump 42:12
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احب42:12![icon](https://imagehost.player.fm/icons/general/red-pin.svg)
Richard Zimler, romancier américain et professeur de journalisme vivant au Portugal, partage ses réflexions sur l'élection de Donald Trump et ses conséquences pour les États-Unis et le monde. Il exprime son choc et sa déception face à ce qu'il considère comme la fin du rêve américain d'égalité et de solidarité et ses inquiétudes concernant la polarisation croissante et excessive de la société américaine, les défis du système éducatif et médiatique, ainsi que les difficultés du Parti démocrate à convaincre les électeurs. Il souligne ses craintes pour l'avenir des droits civils et la politique étrangère américaine. Il évoque également la détresse de nombreux Américains progressistes et des minorités, ainsi que la possibilité d'une vague d'émigration vers des pays comme le Canada, le Portugal ou la France. Il relève des différences notables de vote aux États-Unis en fonction du niveau d'éducation et de l'urbanisation. Les états et les comtés avec un niveau d'éducation plus élevé et les zones urbaines ont tendance à voter pour les démocrates, tandis que les zones rurales et moins éduquées favorisent les républicains. Il évoque également la polarisation croissante de la société américaine et les défis économiques auxquels est confrontée la classe moyenne, notamment en ce qui concerne l'accès à l'éducation supérieure. Les problèmes du système éducatif américain inégalitaire et trop cher, la concentration des médias aux mains de milliardaires pro Trump et la propagation des fausses informations peuvent aussi expliquer l’élection. Selon lui, le Parti démocrate a échoué en raison sexisme des mâles du pays peu enclin à voter pour une femme. L'influence de la guerre à Gaza a aussi démotivé les jeunes électeurs, Kamala Harris étant trop positionné sur le soutien inconditionnel à Israël. Il craint une régression des droits civils, notamment pour les femmes, les minorités et la communauté LGBTQ+, ainsi qu'une polarisation accrue de la société américaine. Le Parti démocrate aurait dû se positionner plus à gauche pour gagner, dit-il. L’échec de la campagne tient aussi à l'incapacité du Parti démocrate à préparer en amont de Biden un candidat solide pour l'élection. « Le parti devrait analyser soigneusement cette élection pour mieux convaincre les électeurs moins éduqués et ceux des petites villes. » explique Richard Zimler qui exprime ses inquiétudes concernant l'impact potentiel de Trump sur la situation en Israël et en Ukraine, craignant qu’il ne soutienne les actions de Netanyahu et ne donne carte blanche à Poutine. Il partage le sentiment de peur et de dépression ressenti par ses amis américains. Richard exprime, pour finir, son soulagement de vivre au Portugal qu'il considère, plus que jamais, comme un refuge.…
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1 Gaza : « C'est un génocide qui a toute une série de prémisses » 2:12:48
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احب2:12:48![icon](https://imagehost.player.fm/icons/general/red-pin.svg)
Cet entretien fait suite à la publication cette semaine en France d’un ouvrage de l’historien italien Enzo Traverso « Gaza devant l’histoire » aux éditions canadiennes LUX. Pas un hasard d’ailleurs, si l’auteur, professeur d’histoire ayant fait une partie de sa carrière en France et ayant migré à la prestigieuse université américaine de Cornell aux USA, a choisi un éditeur étranger pour publier ce que certains qualifieront aisément ici de brûlot. Tant l’ambiance en France est électrique. Le sujet-une relecture du massacre du 7 octobre à l’aune de l’histoire d’Israël- s’inscrit dans le contexte tragique de ce que Traverso qualifie dès le début du livre et de l’entretien de génocide. « L’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 a fait l’objet, presque partout, d’une condamnation nécessaire et compréhensible. En revanche, la furie dévastatrice et meurtrière déchaînée par Israël au cours des mois suivants a suscité des réactions beaucoup plus mitigées, des prises de distance embarrassées mais toujours indulgentes, généralement bienveillantes. » prévient-il avant d’expliquer : « Tout le monde a compris que cette guerre marque un tournant, non seulement pour ses conséquences géopolitiques, mais aussi pour ce que les Palestiniens et les Israéliens représentent aux yeux du monde. Certes, aujourd’hui elle appartient au présent et nous ne sommes pas encore en mesure d’en écrire l’histoire… ». Avec cet entretien fleuve et passionnant de plus de deux heures, l’historien et son intervieweur tentent d’historiciser le massacre en cours en multipliant les sources et les références géopolitiques. La discussion, libre et érudite, fait du bien au moment où partout ailleurs dans les médias dominants, dès qu’on évoque un soutien aux Palestiniens ou qu’on nomme le génocide en cours, on est taxé par des esprits obscurs, étroits et souvent haineux, d’antisémites. Faites-vous votre opinion en vous connectant. Vous pourrez également lire sur le site de Blast un chapitre du livre d’Enzo Traverso qui éclaircit cette question de l’antisémitisme et de son avatar l’antisionisme.…
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1 E. Macron: un grand pervers à l'Élysée 1:25:34
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احب1:25:34![icon](https://imagehost.player.fm/icons/general/red-pin.svg)
Depuis l’élection d’Emmanuel Macron jusqu’à la dissolution de l’Assemblée nationale, il y a eu beaucoup de commentaires sur la « folie » d’Emmanuel Macron « artisan du chaos ». Le ressentir et le dire est une chose ; analyser en quoi consiste cette pathologie au coeur du pouvoir en est une autre. C’est tout l’enjeu du patient travail du sociologue et chercheur au CNRS Marc Joly, auteur d’un formidable essai à paraitre la semaine prochaine « La pensée perverse au pouvoir » (Anamosa éditeur), dont en plus de cet entretien, Blast publie les bonnes feuilles. Articulant l’enquête sociologique et la psychanalyse, en particulier à partir du travail du psychiatre et psychanalyste Paul-Claude Racamier, il dévoile ici, dans cet entretien savant, méticuleux, passionnant et inédit ce qui est effectivement en jeu en France aujourd’hui: une folie narcissique et une perversité accomplie qui rejaillissent sur et maltraitent tout un peuple. Accrochez vos ceintures, ce zoom arrière vertigineux permet de comprendre ce qui nous est arrivé et ce qui va encore nous prendre en traitre. Cœur sensible ou macroniste s’abstenir.…
A l’occasion de la sortie de la formidable bande dessinée « Carcajou » (dessin Djilian Deroche, éditions Sarbacane), Denis Robert reçoit Boris Dolivet alias El Diablo son scénariste. L’occasion d’évoquer avec lui la vie au canada, la comparaison entre l’humour français et l’humour québécois et le regard d’un exilé sur la situation politique en France. L’émission a été enregistrée la veille du premier tour des législatives. Mais c’est surtout du carcajou, l’animal le plus glouton du Canada, qu’il va s’agir ici. Il donne le nom à cette histoire qui se déroule à la fin du 18ième siècle pas loin d’Alberta, dans le grand nord canadien. Là où il fait très froid, où les indiens se font plumer et où règne Jay Foxton un patron raciste et corrupteur qui veut faire la peau de tout ce qui lui résiste à commencer par Gus Carcajou, un vieil ermite qui possède une mine d’or sous laquelle gît du pétrole...…
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1 Vote RN : plongée dans la France des campagnes 1:06:47
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احب1:06:47![icon](https://imagehost.player.fm/icons/general/red-pin.svg)
« Qui va lire un bouquin qui parle de nous ? » me demande Vanessa, employée trentenaire résidant dans l’un des cantons dépeuplés du Grand-Est de la France. Elle est habituée à ce qu’on ne sache pas situer son département sur la carte, à ne pas revendiquer de « racines » régionales particulières, à ne pas faire ni entendre parler de là où elle a grandi, ni à voir, dans les médias ou dans les lieux de pouvoir, de personnes qui ont un parcours ou ne serait-ce qu’un accent similaire au sien. Ce « bouquin qui parle de nous » porte en effet sur les jeunes adultes qui vivent dans ce que l’on a coutume d’appeler dorénavant la « France périphérique». Ainsi commence l’essai du sociologue et ethnographe Benoit Coquard « Ceux qui restent » (Editions la Découverte) qui porte comme sous titre « Faire sa vie dans les campagnes en déclin » Le livre sert de support à cet entretien passionnant entre Denis Robert et Benoit Coquard qui éclaire, d’une lumière douce mais précise, les zones d’ombre de cette France des campagnes, cette France des délaissés, des « cassos » et du travail au noir. On est dans le Grand est où le sociologue a vécu entre 2010 et 2018 pour faire ses recherches sur la France populaire qui a toujours voté à droite, mais qui aujourd’hui s’est déportée en très grand nombre vers l’extrême droite. « Être du coté des gens bien, c’est voter à droite » dit un des protagonistes qui se déclare « 100% Le Pen » et pourrait ajouter « Les gauchistes c’est des branleurs » ou « ceux qui ne travaillent pas ne valent rien » . Entre nostalgie d’un passé révolu, apéro pastis-whisky qui dure, fermeture des bistrots, photo de Bardella sur le frigo, travail au noir et repli sur soi, on trouve aussi de la fierté, de la solidarité et la réminiscence des gilets jaunes. Mais de moins en moins de service public. A travers ceux qui restent et ceux qui partent des périphéries, on comprend mieux comment et pourquoi le Rassemblement national pousse et grimpe d’élection en élection, sans trop d’efforts… Photo de couverture : Alexa Brunet…
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1 Législatives : La France est en danger de mort (avec Jean-François Bayart) 1:36:19
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احب1:36:19![icon](https://imagehost.player.fm/icons/general/red-pin.svg)
« Malheur à la ville dont le prince est un enfant » : C’est le titre du dernier ouvrage de Jean-François Bayart, sociologue et professeur à l’IHEID de Genève. Il campe bien le trouble du double quinquennat d’Emmanuel Macron que nous subissons depuis sept ans et qui trouve en ce début d’été une petite apocalypse avec la dissolution de l'Assemblée nationale et le score très élevé de l’extrême droite en France. De Benalla au désastre de l’enseignement supérieur en passant par le traitement des migrants ou des gilets jaunes, JF Bayart revient avec Denis Robert sur les épisodes marquants de la présidence de cette république en marche arrière. Nous glissons vers le chaos et une dictature à la Victor Orban, alerte notre invité qui critique beaucoup la faiblesse des journalistes et des corps intermédiaires anéantis par ce prince capricieux et mentalement dérangé que les français ont placé à l’Elysée. Par leur plus grand malheur...…
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1 Gaza : Comment faire disparaître plus de 2 millions de palestiniens... 59:16
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احب59:16![icon](https://imagehost.player.fm/icons/general/red-pin.svg)
Alain Gresh, ancien rédacteur en chef du Monde Diplomatique et aujourd’hui Orient XXI publie ces jours ci « Palestine, un peuple qui ne veut pas mourir » (Les Liens qui Libèrent), livre écrit dans l’urgence avec un besoin vital de mise en perspective. Denis Robert le reçoit pour un zoom arrière guerrier, combattif, décalé (par rapport à l’actualité) et vivifiant sur le conflit (terme neutre) entre israéliens et palestiniens. Chaque mot compte en ce moment et c’est la première vertu de cet échange spontané, lucide voire lumineux autour de Gaza, des horreurs de Gaza, de ce moment d’histoire qui pourrait faire basculer la planète. La peur est-elle le moteur de cette haine entre deux peuples ? Comment expliquer la barbarie ? Quelle est la réalité chiffrée du 7 octobre ? Quelle issue pour les Gazaouis ? Comment comprendre la faiblesse et l’absence de compassion des médias français à l’égard des palestiniens enfermés à Gaza ? Qui est Olivier Rafowicz ? Pourquoi Caroline Fourest et David Pujadas sont ils si nuls ? Le Hamas est il le parti du Diable ? Bibi peut-il tenir? Biden va-t-il continuer à vendre ses armes à Tsahal ? La judéité est-elle compatible avec l’État d’Israël ? Comment et vers où se projeter ? Voilà quelques unes des questions auxquelles cet échange cherche à répondre. Pour ceux qui traquent des références et des articles à lire pour nourrir ces réflexions, connectez-vous sur le site de Blast ou sur celui Orient XXI. On essaie d’informer sans haine, sans passion excessive et en toute indépendance (de corps et d’esprit).…
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1 Pro-Macron, emploi fictif etc...: Que se passe t-il au Canard enchaîné ? 1:12:12
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احب1:12:12![icon](https://imagehost.player.fm/icons/general/red-pin.svg)
A qui appartient un média ou un journal ? Quand on est BFM, les Echos ou Paris Match, facile : à un milliardaire dont les intérêts sont très éloignés du journalisme. Quand on est une radio ou une chaîne du service public d’informations, comme son nom l’indique, on appartient aux citoyens français même si (et c’est tout le problème) le gouvernement et donc la majorité politique se substitue au peuple pour lui faire avaler de jolies couleuvres. Nous venons de parcourir 95% de l’échiquier. Restent les médias indépendants qui appartiennent à leurs abonnés, actionnaires ou sociétaires. Et le Canard enchaîné. Le vieux Canard enchaîné né en 1915. Le Canard n’appartient ni à ses lecteurs, ni à ses abonnés, ni à un milliardaire, ni à ses actionnaires. Le Canard, fort d’un joli tas d’or de plus de 130 millions d’euros, appartient à … un sac de nœuds. Au-delà de l’affaire Escaro, du nom du dessinateur qui a fait salarier son épouse, pour vendre ses parts au duo Michel Gaillard-Nicolas Brimo- à la tête du Canard depuis des lustres, c’est toute la question de cette propriété du titre qui sert de fil rouge à cet entretien décapant. Christophe Nobili est une plume du Canard, on lui doit plusieurs révélations dont celle de l’emploi fictif de Pénélope Fillon qui a fait exploser le casting de la présidentielle de 2017. C’est justement en raison de cette affaire Fillon que Nobili s’est battu, au début seul, à l’intérieur du Canard pour comprendre pourquoi Edith Escaro, l’épouse du dessinateur, possédait une carte de presse et bénéficiait d’un emploi fictif alors qu’elle n’était pas journaliste et n’avait jamais mis un pied au Canard. « On ne peut pas dénoncer Fillon et faire la morale à la Terre entière et faire la même chose que ce qu’on dénonce en interne » explique le lanceur d’alerte. C’est le début de l’affaire du Canard. Celle qui lézarde aujourd’hui la vénérable institution et fait s’affronter deux camps……
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1 Un journaliste brise l'omerta sur la mafia d'État en France 59:16
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Après le succès improbable de sa « Mafia d’État », record d’audience sur Blast en décembre 2021 avec plus de 2,7 millions de vues ( https://www.youtube.com/watch?v=EveWWX3fB2M&t=1483s ) Vincent Jauvert nous revient avec un livre plus mince mais tout aussi édifiant sur une autre mafia : celle des espions russes, plus précisément tchèques. En l’occurrence, une dizaine d’agent de la StB (sureté d’Etat tchèque) ont occupé les bureaux de l’ambassade de Tchécoslovaquie à Paris pendant une trentaine d’années jusqu’à l’arrivée de Vaclav Havel au pouvoir en 1989. Trente années pendant lesquelles, ils ont servi de bras armés et d’oreilles informées au grand frère russe. Vincent Jauvert, jeune retraité de l’Obs, a eu la bonne idée d’aller fouiller les archives rendues récemment publiques de la cellule française des services secrets tchèques. Le résultat est instructif et plusieurs journalistes et éditorialistes ayant trusté les journaux et les plateaux télé dans ces années-là se retrouvent rattrapés par la patrouille Jauvert. De Gérard Carreyrou à Paul Marie de la Gorce, en passant par un ex rédacteur en chef du Canard Enchaîné ou un couple de policiers prêts à vendre leur pays contre quelques roubles, le livre et la conversation fourmillent d’anecdotes et d’histoires singulières qui nous font revisiter le passé récent en nous inquiétant pour le présent et l’avenir. Comment ferrer un reporter de Libé ou une speakerine de TF1 ? Facile quand on est tchèque et un peu dégourdi. De la course à l’armement à la dissuasion nucléaire en passant par la diplomatie française ou les coulisses de l’Otan, les agents dormants, les flics corrompus ou les journalistes en vue à la solde de Moscou, nous guettent et nous infiltrent……
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