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Tensions en Mer Rouge, baisse du trafic dans le canal de Suez: quel impact sur les prix?

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La baisse du trafic maritime dans le canal de Suez - et dans une moindre mesure dans le canal de Panama - devrait faire grimper les prix de 0,6% en moyenne à l'échelle mondiale d'ici à la fin de l'année 2025, a calculé la Cnuced. Les hausses concernent les produits importés et vont toucher particulièrement les petits États insulaires en développement et les pays les plus pauvres.

Plus de 80% des produits importés dans le monde, notamment les céréales et des produits alimentaires de base, transitent par la mer. Toute perturbation du transport maritime mondial se répercute donc directement sur le coût de nombreux produits du quotidien. Depuis la pandémie de Covid-19, qui avait déjà fait grimper les prix, les problèmes s'accumulent pour les navires commerciaux. Les tensions en Mer Rouge près du canal de Suez, ou encore la sécheresse dans le canal de Panama ont fait baisser de moitié le nombre de bateaux qui passent par les deux canaux les plus importants au monde, en comparaison avec leurs pics d'activité post-pandémie. C'est ce que souligne le dernier rapport de la Cnuced (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement), publié ce mardi.

L’économie égyptienne touchée de plein fouet

Si la situation s'améliore depuis février dans le canal de Panama, elle est en revanche particulièrement compliquée dans le canal de Suez. En Égypte, les revenus générés par le canal de Suez ont également chuté de près de 50 % depuis le début de l'année. Un coup dur pour l'économie égyptienne, déjà en difficulté. Le Caire a conclu un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) en mars dernier, obtenant 8 milliards de dollars d'aide en échange de réformes économiques impopulaires, comme la baisse des subventions sur le pain et l'essence.

Cependant, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a averti dimanche dernier qu’il pourrait devoir renégocier cet accord en raison de la guerre chez ses voisins, notamment au Soudan et à Gaza.

Tensions en Mer Rouge et détours par le Cap de Bonne-Espérance

Avant que les rebelles houthis commencent à attaquer des bateaux en mer Rouge pour manifester leur soutien aux Palestiniens, 10% du trafic maritime mondial passait par le canal de Suez. Depuis la fin de l’année dernière, la majorité des porte-conteneurs font le détour par le Cap de Bonne-Espérance, en Afrique du Sud. Le trafic des bateaux transportant du pétrole et du gaz a aussi considérablement diminué dans le canal.

Conséquences directes : hausse des prix du carburant et des assurances

Qui dit trajets plus longs ou plus dangereux, dit également prix plus élevés, en raison des frais supplémentaires de carburant, mais aussi de la hausse du coût des assurances. La Cnuced estime que les perturbations liées aux attaques des rebelles houthis et à la sécheresse au Panama feront grimper les prix de 0,6% d'ici la fin 2025. Cela semble peu, mais il s'agit d'une moyenne : les hausses seront donc plus prononcées pour certains produits, et ne toucheront pas de la même manière tous les pays.

Les petits États insulaires et pays les moins développés en première ligne

« Plus les trajets sont longs, plus les prix augmentent. Et ce sont les consommateurs qui paient à la fin, en particulier dans les petits États insulaires en développement et les pays les moins développés, qui dépendent des bateaux pour leur approvisionnement en nourriture, médicaments et produits de première nécessité », a souligné Shamika Sirimanne, directrice de la division technologie et logistique à la Cnuced, lors d'une conférence de presse ce mardi.

Enfin, les risques climatiques, comme la multiplication des tempêtes et des ouragans, contribuent également à l’augmentation des prix du transport maritime et des assurances, en raison des dégâts et retards causés par les catastrophes naturelles.

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Plus de 80% des produits importés dans le monde, notamment les céréales et des produits alimentaires de base, transitent par la mer. Toute perturbation du transport maritime mondial se répercute donc directement sur le coût de nombreux produits du quotidien. Depuis la pandémie de Covid-19, qui avait déjà fait grimper les prix, les problèmes s'accumulent pour les navires commerciaux. Les tensions en Mer Rouge près du canal de Suez, ou encore la sécheresse dans le canal de Panama ont fait baisser de moitié le nombre de bateaux qui passent par les deux canaux les plus importants au monde, en comparaison avec leurs pics d'activité post-pandémie. C'est ce que souligne le dernier rapport de la Cnuced (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement), publié ce mardi.

L’économie égyptienne touchée de plein fouet

Si la situation s'améliore depuis février dans le canal de Panama, elle est en revanche particulièrement compliquée dans le canal de Suez. En Égypte, les revenus générés par le canal de Suez ont également chuté de près de 50 % depuis le début de l'année. Un coup dur pour l'économie égyptienne, déjà en difficulté. Le Caire a conclu un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) en mars dernier, obtenant 8 milliards de dollars d'aide en échange de réformes économiques impopulaires, comme la baisse des subventions sur le pain et l'essence.

Cependant, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a averti dimanche dernier qu’il pourrait devoir renégocier cet accord en raison de la guerre chez ses voisins, notamment au Soudan et à Gaza.

Tensions en Mer Rouge et détours par le Cap de Bonne-Espérance

Avant que les rebelles houthis commencent à attaquer des bateaux en mer Rouge pour manifester leur soutien aux Palestiniens, 10% du trafic maritime mondial passait par le canal de Suez. Depuis la fin de l’année dernière, la majorité des porte-conteneurs font le détour par le Cap de Bonne-Espérance, en Afrique du Sud. Le trafic des bateaux transportant du pétrole et du gaz a aussi considérablement diminué dans le canal.

Conséquences directes : hausse des prix du carburant et des assurances

Qui dit trajets plus longs ou plus dangereux, dit également prix plus élevés, en raison des frais supplémentaires de carburant, mais aussi de la hausse du coût des assurances. La Cnuced estime que les perturbations liées aux attaques des rebelles houthis et à la sécheresse au Panama feront grimper les prix de 0,6% d'ici la fin 2025. Cela semble peu, mais il s'agit d'une moyenne : les hausses seront donc plus prononcées pour certains produits, et ne toucheront pas de la même manière tous les pays.

Les petits États insulaires et pays les moins développés en première ligne

« Plus les trajets sont longs, plus les prix augmentent. Et ce sont les consommateurs qui paient à la fin, en particulier dans les petits États insulaires en développement et les pays les moins développés, qui dépendent des bateaux pour leur approvisionnement en nourriture, médicaments et produits de première nécessité », a souligné Shamika Sirimanne, directrice de la division technologie et logistique à la Cnuced, lors d'une conférence de presse ce mardi.

Enfin, les risques climatiques, comme la multiplication des tempêtes et des ouragans, contribuent également à l’augmentation des prix du transport maritime et des assurances, en raison des dégâts et retards causés par les catastrophes naturelles.

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