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Sommet États-Unis-Afrique: le futur très flou de l'Agoa [3/3]

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Bientôt 25 années d’existence pour l’Agoa, le programme d’aide américain sur la croissance et les possibilités en Afrique. Et son futur reste encore flou. Il peut être reconduit ou prendre fin dans un peu plus d’un an après la présidentielle américaine. Le texte facilite le commerce entre le continent et les États-Unis, mais il est aussi décrié. Les interrogations autour du renouvellement de l'Agoa étaient très présentes lors du sommet économique annuel États-Unis-Afrique début mai à Dallas.

C’était l’abcès qu’il fallait crever dès le début de la rencontre des dirigeants africains, des conseillers de la Maison Blanche, des officiels du gouvernement et des investisseurs : quel avenir pour l’Agoa ?

C’était, même, le sujet de la première réunion plénière du sommet économique États-Unis-Afrique. « J’encourage nos partenaires du secteur privé et de la société civile à continuer de demander un vote, parce qu’ils sont la pierre angulaire du commerce entre les États-Unis et l’Afrique, explique Joy Basu, la numéro deux du bureau des affaires africaines au secrétariat d’État américain, même s'il y a un soutien du bipartisan du Congrès, vous voyez bien ce qui se passe là-bas, on ne peut être sûr de rien tant que ce n’est pas voté. »

Reconduction probable...

Mais l’administration Biden a bon espoir que le texte soit reconduit, pour au moins 10 ans, car le soutien vient des deux chambres et des deux partis américains. « Même si le programme n’est pas re-voté cette année, ce que nous espérons néanmoins, il est important que le Congrès continue de signaler qu’il ne compte pas abandonner le partenariat, poursuit Joy Basu, la plupart des industries ici sont à forte teneur en capital et elles ont besoin d’un environnement d’investissement prévisible. On le dit à nos partenaires africains, et les entreprises nous le disent aussi, on espère qu’on peut faciliter le renouvellement de l’Agoa. Cela dit, on voit ce moment de reconduction du programme comme une opportunité pour moderniser la législation. Que ce soit avec de la digitalisation, ou avec plus de facilités de commercer. Je pense que c’est une formidable opportunité. »

À lire aussiExportations africaines aux États-Unis: «Aucun pays n'a été exclu à la légère» du programme américain Agoa

Lors d’une conférence de presse en présence de seize agences gouvernementale américaines, le message a été répété : c’est le secteur privé qui est le pilier des investissements et des relations commerciales, quel que soit l’avenir du programme de partenariat actuel.

... même si Donald Trump est élu

« Toutes les transactions que nous opérons, peu importe l’endroit ou le moment où elles sont faites, sont sécurisées par le fond de crédit des États-Unis. Et c’est de là que vient la stabilité. Et toutes les entreprises du secteur privé qui sont engagées avec nous, d’où qu’elles viennent, le comprennent bien, témoigne Reta Jo Lewis, présidente de Exim, la banque américaine d’import-export. On entend des deux côtés du Congrès que la sécurité économique repose sur la sécurité nationale et, inversement, que la sécurité nationale repose sur la sécurité économique. Nous avons été réautorisés en 2019, comme d’autres agences ici, avec un soutien des élus des deux partis. »

Cette même année 2019, la DFC, l’agence de financement du développement, était formée. Le président des États-Unis était alors… Donald Trump. Preuve, selon les agences américaines, que même un changement de direction à la Maison Blanche ne changera pas le cap des relations avec l’Afrique.

Depuis quelques années, il est aussi question de restreindre l’accès à l’Agoa à certains pays, dont l’Afrique du Sud, qui en est l'un des principaux bénéficiaires. Du point de vue des investisseurs publics ou privés, qu’elle que soit la décision, ce n’est pas le gouvernement qui est financé, mais les entreprises et les populations, donc la relation commerciale perdurera.

À lire aussiAu sommet États-Unis-Afrique de Dallas, le défi de l'accès à l'énergie [1/3]

À lire aussiSommet États-Unis-Afrique: investir dans le numérique comme levier de développement [2/3]

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C’était l’abcès qu’il fallait crever dès le début de la rencontre des dirigeants africains, des conseillers de la Maison Blanche, des officiels du gouvernement et des investisseurs : quel avenir pour l’Agoa ?

C’était, même, le sujet de la première réunion plénière du sommet économique États-Unis-Afrique. « J’encourage nos partenaires du secteur privé et de la société civile à continuer de demander un vote, parce qu’ils sont la pierre angulaire du commerce entre les États-Unis et l’Afrique, explique Joy Basu, la numéro deux du bureau des affaires africaines au secrétariat d’État américain, même s'il y a un soutien du bipartisan du Congrès, vous voyez bien ce qui se passe là-bas, on ne peut être sûr de rien tant que ce n’est pas voté. »

Reconduction probable...

Mais l’administration Biden a bon espoir que le texte soit reconduit, pour au moins 10 ans, car le soutien vient des deux chambres et des deux partis américains. « Même si le programme n’est pas re-voté cette année, ce que nous espérons néanmoins, il est important que le Congrès continue de signaler qu’il ne compte pas abandonner le partenariat, poursuit Joy Basu, la plupart des industries ici sont à forte teneur en capital et elles ont besoin d’un environnement d’investissement prévisible. On le dit à nos partenaires africains, et les entreprises nous le disent aussi, on espère qu’on peut faciliter le renouvellement de l’Agoa. Cela dit, on voit ce moment de reconduction du programme comme une opportunité pour moderniser la législation. Que ce soit avec de la digitalisation, ou avec plus de facilités de commercer. Je pense que c’est une formidable opportunité. »

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Lors d’une conférence de presse en présence de seize agences gouvernementale américaines, le message a été répété : c’est le secteur privé qui est le pilier des investissements et des relations commerciales, quel que soit l’avenir du programme de partenariat actuel.

... même si Donald Trump est élu

« Toutes les transactions que nous opérons, peu importe l’endroit ou le moment où elles sont faites, sont sécurisées par le fond de crédit des États-Unis. Et c’est de là que vient la stabilité. Et toutes les entreprises du secteur privé qui sont engagées avec nous, d’où qu’elles viennent, le comprennent bien, témoigne Reta Jo Lewis, présidente de Exim, la banque américaine d’import-export. On entend des deux côtés du Congrès que la sécurité économique repose sur la sécurité nationale et, inversement, que la sécurité nationale repose sur la sécurité économique. Nous avons été réautorisés en 2019, comme d’autres agences ici, avec un soutien des élus des deux partis. »

Cette même année 2019, la DFC, l’agence de financement du développement, était formée. Le président des États-Unis était alors… Donald Trump. Preuve, selon les agences américaines, que même un changement de direction à la Maison Blanche ne changera pas le cap des relations avec l’Afrique.

Depuis quelques années, il est aussi question de restreindre l’accès à l’Agoa à certains pays, dont l’Afrique du Sud, qui en est l'un des principaux bénéficiaires. Du point de vue des investisseurs publics ou privés, qu’elle que soit la décision, ce n’est pas le gouvernement qui est financé, mais les entreprises et les populations, donc la relation commerciale perdurera.

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