![Mind The Business: Small Business Success Stories podcast artwork](https://cdn.player.fm/images/44159763/series/yvoDOHutf1eKJqQp/32.jpg 32w, https://cdn.player.fm/images/44159763/series/yvoDOHutf1eKJqQp/64.jpg 64w, https://cdn.player.fm/images/44159763/series/yvoDOHutf1eKJqQp/128.jpg 128w, https://cdn.player.fm/images/44159763/series/yvoDOHutf1eKJqQp/256.jpg 256w, https://cdn.player.fm/images/44159763/series/yvoDOHutf1eKJqQp/512.jpg 512w)
![Mind The Business: Small Business Success Stories podcast artwork](/static/images/64pixel.png)
Cela fait une semaine que Donald Trump est aux manettes aux États-Unis. Malgré une rhétorique musclée, il semblerait que Trump soit moins sévère que prévu en ce qui concerne la Chine… Comment peut-on analyser l’attitude de l’administration Trump vis-à-vis de la Chine en cette première semaine au pouvoir ? Éclairages.
Avec notre correspondante à Beijing, Cléa Broadhurst
Nous assistons à un équilibre fragile entre signaux d’apaisement et rivalité stratégique. Prenons d’abord le cas de TikTok : Trump a signé un décret prolongeant de 75 jours la présence de TikTok aux États-Unis, malgré une législation qui imposait son interdiction pour des raisons de sécurité nationale. Il a proposé, en parallèle, la création d’une coentreprise à capitaux américains pour résoudre ces problèmes.
Par ailleurs, le vice-président américain, JD Vance, a rencontré son homologue chinois Han Zheng à Washington. Les discussions ont porté sur le trafic de fentanyl, les déséquilibres commerciaux et la stabilité régionale. C’était juste avant l’investiture de Trump.
À lire aussiLe retour de Trump : fortes secousses pour la relation Chine/USA ?
Mais Trump n’a pas tardé à hausser le ton, annonçant son intention d’imposer des droits de douane de 10 % sur les importations chinoises dès le 1ᵉʳ février. Officiellement, il justifie cette décision par les inquiétudes liées au fentanyl expédié depuis la Chine vers l’Amérique du Nord. Pékin a fermement rejeté cette affirmation. Cependant, on est loin des 60 % de tarifs annoncés pendant la campagne. Il semble que Trump évalue encore ses options sur la politique chinoise.
C’est un signal important. Prenons le cas deMarco Rubio, le nouveau chef de la diplomatie américaine. Vendredi, il a eu un échange tendu avec le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, au sujet de Taïwan et de la mer de Chine méridionale. Rubio a exprimé de « sérieuses préoccupations », ce qui a conduit Wang Yi à répondre par un avertissement voilé : « Comportez-vous comme il faut », une expression qui, en chinois, est souvent utilisée pour rappeler un étudiant ou un employé à l’ordre.
Autre nomination clé : le Sénat a confirmé John Ratcliffe à la tête de la CIA. Ratcliffe est connu pour sa fermeté envers Pékin. Il a déclaré vouloir concentrer les efforts de l’agence sur la Chine, qu’il considère comme la principale menace pour la sécurité nationale américaine.
Compte tenu de la situation actuelle, la pression pour gérer les crises à l'avenir sera plus forte. Les risques pour les deux parties seront certainement plus élevés. Pékin se prépare donc à des relations tendues sur les quatre prochaines années. Mais il reste une part d’incertitude : Trump pourrait aussi éviter des mesures trop dures pour ne pas déclencher une escalade immédiate.
À lire aussiL'avenir encore incertain des relations entre la Chine et les États-Unis
D’un autre côté, la Chine réduit sa dépendance aux États-Unis, tout comme les Américains le font avec elle. Pékin investit massivement en Afrique, en Amérique latine et en Asie du Sud-Est, anticipant un futur où le marché d’exportation américain serait moins central.
Il y aura bien entendu la question de Taïwan. Même si une guerre semble improbable selon les experts, les coûts d’un conflit seraient trop élevés pour les deux camps. Ensuite, les tensions économiques - en réponse, la Chine pourrait riposter en ciblant des secteurs stratégiques américains.
Et enfin, la rivalité technologique. Les États-Unis tentent de limiter l’accès de la Chine aux technologies avancées, tandis que Pékin mise sur son contrôle des minerais critiques pour s’assurer une position dominante dans les chaînes de production.
68 حلقات
Cela fait une semaine que Donald Trump est aux manettes aux États-Unis. Malgré une rhétorique musclée, il semblerait que Trump soit moins sévère que prévu en ce qui concerne la Chine… Comment peut-on analyser l’attitude de l’administration Trump vis-à-vis de la Chine en cette première semaine au pouvoir ? Éclairages.
Avec notre correspondante à Beijing, Cléa Broadhurst
Nous assistons à un équilibre fragile entre signaux d’apaisement et rivalité stratégique. Prenons d’abord le cas de TikTok : Trump a signé un décret prolongeant de 75 jours la présence de TikTok aux États-Unis, malgré une législation qui imposait son interdiction pour des raisons de sécurité nationale. Il a proposé, en parallèle, la création d’une coentreprise à capitaux américains pour résoudre ces problèmes.
Par ailleurs, le vice-président américain, JD Vance, a rencontré son homologue chinois Han Zheng à Washington. Les discussions ont porté sur le trafic de fentanyl, les déséquilibres commerciaux et la stabilité régionale. C’était juste avant l’investiture de Trump.
À lire aussiLe retour de Trump : fortes secousses pour la relation Chine/USA ?
Mais Trump n’a pas tardé à hausser le ton, annonçant son intention d’imposer des droits de douane de 10 % sur les importations chinoises dès le 1ᵉʳ février. Officiellement, il justifie cette décision par les inquiétudes liées au fentanyl expédié depuis la Chine vers l’Amérique du Nord. Pékin a fermement rejeté cette affirmation. Cependant, on est loin des 60 % de tarifs annoncés pendant la campagne. Il semble que Trump évalue encore ses options sur la politique chinoise.
C’est un signal important. Prenons le cas deMarco Rubio, le nouveau chef de la diplomatie américaine. Vendredi, il a eu un échange tendu avec le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, au sujet de Taïwan et de la mer de Chine méridionale. Rubio a exprimé de « sérieuses préoccupations », ce qui a conduit Wang Yi à répondre par un avertissement voilé : « Comportez-vous comme il faut », une expression qui, en chinois, est souvent utilisée pour rappeler un étudiant ou un employé à l’ordre.
Autre nomination clé : le Sénat a confirmé John Ratcliffe à la tête de la CIA. Ratcliffe est connu pour sa fermeté envers Pékin. Il a déclaré vouloir concentrer les efforts de l’agence sur la Chine, qu’il considère comme la principale menace pour la sécurité nationale américaine.
Compte tenu de la situation actuelle, la pression pour gérer les crises à l'avenir sera plus forte. Les risques pour les deux parties seront certainement plus élevés. Pékin se prépare donc à des relations tendues sur les quatre prochaines années. Mais il reste une part d’incertitude : Trump pourrait aussi éviter des mesures trop dures pour ne pas déclencher une escalade immédiate.
À lire aussiL'avenir encore incertain des relations entre la Chine et les États-Unis
D’un autre côté, la Chine réduit sa dépendance aux États-Unis, tout comme les Américains le font avec elle. Pékin investit massivement en Afrique, en Amérique latine et en Asie du Sud-Est, anticipant un futur où le marché d’exportation américain serait moins central.
Il y aura bien entendu la question de Taïwan. Même si une guerre semble improbable selon les experts, les coûts d’un conflit seraient trop élevés pour les deux camps. Ensuite, les tensions économiques - en réponse, la Chine pourrait riposter en ciblant des secteurs stratégiques américains.
Et enfin, la rivalité technologique. Les États-Unis tentent de limiter l’accès de la Chine aux technologies avancées, tandis que Pékin mise sur son contrôle des minerais critiques pour s’assurer une position dominante dans les chaînes de production.
68 حلقات
يقوم برنامج مشغل أف أم بمسح الويب للحصول على بودكاست عالية الجودة لتستمتع بها الآن. إنه أفضل تطبيق بودكاست ويعمل على أجهزة اندرويد والأيفون والويب. قم بالتسجيل لمزامنة الاشتراكات عبر الأجهزة.