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Au Maroc, Records Zaman, le premier magasin de disques d'Agadir
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Records Zaman a ouvert en 1967 à Agadir. À l’époque, ce fut le premier magasin de disques de la ville. 58 ans après, le fils du fondateur a repris le flambeau de ce magasin qui compte des milliers de vinyles et de cassettes, principalement de musique arabe, dont certains sont très rares. Amine Aqdim, 30 ans, est aujourd’hui à la tête de ce coffre à trésor musical. En parallèle, il développe une activité de DJ et s’emploie à numériser des enregistrements rares de musique yéménite, soudanaise, égyptienne et bien sûr marocaine.
De notre envoyé spécial de retour d'Agadir,
Situé au centre du vieil Agadir, le magasin fait à peine 20 m², mais il paraît beaucoup plus grand. Du sol au plafond, des vinyles allant des années 1940 à aujourd’hui décorent les murs et garnissent les étagères. De Billy Ocean à Ray Charles, en passant par AC/DC ou Farid El Atrache, on retrouve tous les styles.
« Dans ce magasin, vous pouvez trouver de la musique d’Inde, de la musique classique égyptienne, de la musique du Brésil, du hip-hop marocain, du funk, du disco... », explique Amine Aqdim, qui a repris le magasin de son père en 2017.
Assis à son bureau au centre de la petite pièce, ses doigts pianotent sur les rangées de cassettes. Il collecte et classe toute cette musique sur son ordinateur. Il est fier de sa collection unique de musique arabe. « Je veux conserver cette mémoire au Maroc. La plupart des gens ne voient la musique marocaine que comme de la musique traditionnelle. Mais il y a aussi de la musique électronique, du groove, de la disco, s'enthousiasme-t-il. C’est ce que j’essaye de partager avec les gens dans le monde. »
Des trésors cachés
Parmi ses milliers de vinyles et ses centaines de cassettes, il y a quelques perles rares. « Et maintenant, je les garde pour moi. C’est un trésor ; ça coûte très cher, confie-t-il. Il y a vraiment une différence entre les éditions originales et les rééditions, et puis pour moi, ça me rappelle mon père. »
D’une valise bien cachée à l’arrière du magasin, il sort un vinyle du groupe de rock engagé des années 1970 - Nass El Ghiwane ou encore un album d’Osibisa, du groupe britannique d’afro-pop des années 1970 formé par des Ghanéens et des Caribéens… Mais ce qui le passionne le plus, c’est la musique enregistrée dans les studios de Casablanca dans les années 1970. « Il y a Izenzaren, c’est un groupe berbère des années 1970 très connu. Ils ont sorti leur album à Casablanca. »
En plus de numériser et de classer cette musique, Amine Aqdim est également DJ. Il collabore régulièrement avec le collectif français Radio Flouka pour remettre au goût du jour toute la diversité de la musique marocaine de 1950 à nos jours.
À lire aussiHighlife mon amour avec le groupe ghanéen Santrofi
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Records Zaman a ouvert en 1967 à Agadir. À l’époque, ce fut le premier magasin de disques de la ville. 58 ans après, le fils du fondateur a repris le flambeau de ce magasin qui compte des milliers de vinyles et de cassettes, principalement de musique arabe, dont certains sont très rares. Amine Aqdim, 30 ans, est aujourd’hui à la tête de ce coffre à trésor musical. En parallèle, il développe une activité de DJ et s’emploie à numériser des enregistrements rares de musique yéménite, soudanaise, égyptienne et bien sûr marocaine.
De notre envoyé spécial de retour d'Agadir,
Situé au centre du vieil Agadir, le magasin fait à peine 20 m², mais il paraît beaucoup plus grand. Du sol au plafond, des vinyles allant des années 1940 à aujourd’hui décorent les murs et garnissent les étagères. De Billy Ocean à Ray Charles, en passant par AC/DC ou Farid El Atrache, on retrouve tous les styles.
« Dans ce magasin, vous pouvez trouver de la musique d’Inde, de la musique classique égyptienne, de la musique du Brésil, du hip-hop marocain, du funk, du disco... », explique Amine Aqdim, qui a repris le magasin de son père en 2017.
Assis à son bureau au centre de la petite pièce, ses doigts pianotent sur les rangées de cassettes. Il collecte et classe toute cette musique sur son ordinateur. Il est fier de sa collection unique de musique arabe. « Je veux conserver cette mémoire au Maroc. La plupart des gens ne voient la musique marocaine que comme de la musique traditionnelle. Mais il y a aussi de la musique électronique, du groove, de la disco, s'enthousiasme-t-il. C’est ce que j’essaye de partager avec les gens dans le monde. »
Des trésors cachés
Parmi ses milliers de vinyles et ses centaines de cassettes, il y a quelques perles rares. « Et maintenant, je les garde pour moi. C’est un trésor ; ça coûte très cher, confie-t-il. Il y a vraiment une différence entre les éditions originales et les rééditions, et puis pour moi, ça me rappelle mon père. »
D’une valise bien cachée à l’arrière du magasin, il sort un vinyle du groupe de rock engagé des années 1970 - Nass El Ghiwane ou encore un album d’Osibisa, du groupe britannique d’afro-pop des années 1970 formé par des Ghanéens et des Caribéens… Mais ce qui le passionne le plus, c’est la musique enregistrée dans les studios de Casablanca dans les années 1970. « Il y a Izenzaren, c’est un groupe berbère des années 1970 très connu. Ils ont sorti leur album à Casablanca. »
En plus de numériser et de classer cette musique, Amine Aqdim est également DJ. Il collabore régulièrement avec le collectif français Radio Flouka pour remettre au goût du jour toute la diversité de la musique marocaine de 1950 à nos jours.
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