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COP26 : le changement mais pas maintenant / La gauche devant la présidentielle / n°218 / 7 novembre 2021

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Une émission de Philippe Meyer, enregistrée en direct et en public à l’Ecole alsacienne le 7 novembre 2021.

Avec cette semaine :

  • Nicolas Baverez, essayiste et avocat.
  • Jean-Louis Bourlanges, président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée Nationale.
  • Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l’Institut Français de Géopolitique.
  • Lucile Schmid, membre du comité de rédaction de la revue Esprit.

COP 26 : LE CHANGEMENT MAIS PAS MAINTENANT

« Réunion de la dernière chance », « Sommet décisif », « Tournant pour l'humanité »… A Glasgow, il a plu des hyperboles sur la 26ème conférence des Nations unies sur le climat, la COP26, perçue comme un moment-clé dans l'histoire des négociations climatiques. Elle réunit jusqu’au 12 novembre quelque 30 000 personnes venues de 196 pays dont 120 chefs d’État, mais ni Vladimir Poutine, ni Xi Jinping, des membres de la société civile (entreprises, ONG, scientifiques, collectivités territoriales, populations autochtones, syndicats). Les médias du monde entier en rendent compte. Cette « Conférence des parties » s'avère la plus importante depuis l'adoption de l'accord de Paris sur le climat en 2015. Elle constitue un test de crédibilité pour ce traité international puisqu'elle montrera si son principe fondateur fonctionne : pousser les pays à accroître tous les cinq ans au moins leurs engagements, afin de parvenir à la neutralité carbone d'ici à 2050. Un premier relèvement collectif des objectifs aurait dû avoir lieu en 2020, mais le Covid-19 a empêché la COP de se tenir.

Les constats convergent : le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat de l’ONU (Giec) table sur une augmentation de 1,5°C des températures dès la fin de la décennie actuelle. Le dernier Emissions Gap Report de l'ONU estime que : « l'objectif 1,5°C » en 2100 ne peut plus être atteint qu'au prix d'une division par deux en huit ans des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Dans le trio de tête des plus gros pollueurs, on retrouve la Chine, les États-Unis et l'Union européenne.

Quant aux 100 milliards de dollars annuels promis pour 2020 par la COP de Copenhague, en 2009, afin de soutenir la lutte des pays en développement contre le changement climatique annoncés, à peine 80 milliards de dollars ont été décaissés, selon la dernière estimation fournie en septembre par l'OCDE.

Ces dernières semaines, certains pays, y compris parmi les plus récalcitrants, se sont engagés à atteindre la neutralité carbone au milieu du siècle, comme l'Australie, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis ou la Turquie qui vient de ratifier l'accord de Paris. D'autres importants pollueurs ont relevé leurs objectifs pour 2030, à l'instar du Japon ou de l'Afrique du Sud. Désormais, plus de 140 pays ont déposé auprès de l'ONU de nouveaux engagements climatiques pour 2030. Toutefois, en totalisant l'ensemble de ces engagements, les émissions devraient augmenter de 16 % en 2030 par rapport à 2010, alors qu'il faudrait les réduire de 45 % pour avoir une chance de rester sous un réchauffement d’1,5 °C.

Accusant les dirigeants mondiaux de faire des promesses creuses, des milliers de jeunes ont manifesté le 5 novembre à Glasgow, puis le 6, de Sydney à Paris, à Londres ou à Mexico.

***

LA GAUCHE DEVANT LA PRÉSIDENTIELLE

A six mois de la présidentielle, l'éparpillement des candidatures à gauche et la faiblesse des intentions de vote ne permettent à aucune personnalité d'émerger. Trois des cinq candidats déclarés plaident pour l’union mais chacun en revendique le leadership : Jean-Luc Mélenchon parce qu’il est en tête dans les sondages, Anne Hidalgo parce qu’elle représente l’« opérateur historique » de la gauche et Yannick Jadot parce que la question écologique est devenue centrale. Fabien Roussel présenté par le parti commuiste et Arnaud Montebourg soutenu par la Gauche républicaine et socialiste.

Selon un sondage Ipsos pour Le Parisien et France info publié le 22 octobre, les deux tiers des sympathisants de gauche disent souhaiter une union de leur camp au premier tour mais 64 % d'entre eux ne croient pas que cela soit possible. C’est aussi ce que pensent 72% des Français. 51% d'entre eux jugent toutefois que c'est « une bonne chose » que les différents partis de gauche soient chacun représentés par un candidat différent, afin que les électeurs puissent choisir quelqu'un qui corresponde à leurs idées.

Le candidat de la France insoumise est celui qui semble avoir le plus de « différences incompatibles » avec ses concurrents. Ainsi, 62 % des Français jugent qu'il a « des différences incompatibles » avec Anne Hidalgo, 58 % jugent que c'est aussi le cas avec Arnaud Montebourg et 57% avec Yannick Jadot. À l'inverse, 70% des Français pensent qu'Anne Hidalgo et Yannick Jadot ont « des différences, mais ne sont pas incompatibles » ou n'ont « pas tant de différences que cela ».

Cette campagne sera sa dernière, affirme le candidat de La France insoumise. Le parti pourrait changer de nom pour céder la place à l'union populaire afin de rallier des électeurs hors de la France insoumise, du côté notamment d’Arnaud Montebourg ou de Fabien Roussel. Jean-Luc Mélenchon l’assure, « l'Union populaire aura bientôt son parlement. […] En janvier, nous ferons le meeting d'ouverture de l'Union populaire ».

Dans un entretien accordé au Parisien, le 20 octobre François Hollande a jugé qu’« à gauche toutes les candidatures sont lilliputiennes » estimant qu’« elles se livrent à des batailles aussi picrocholines que microscopiques ».

Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

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Avec cette semaine :

  • Nicolas Baverez, essayiste et avocat.
  • Jean-Louis Bourlanges, président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée Nationale.
  • Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l’Institut Français de Géopolitique.
  • Lucile Schmid, membre du comité de rédaction de la revue Esprit.

COP 26 : LE CHANGEMENT MAIS PAS MAINTENANT

« Réunion de la dernière chance », « Sommet décisif », « Tournant pour l'humanité »… A Glasgow, il a plu des hyperboles sur la 26ème conférence des Nations unies sur le climat, la COP26, perçue comme un moment-clé dans l'histoire des négociations climatiques. Elle réunit jusqu’au 12 novembre quelque 30 000 personnes venues de 196 pays dont 120 chefs d’État, mais ni Vladimir Poutine, ni Xi Jinping, des membres de la société civile (entreprises, ONG, scientifiques, collectivités territoriales, populations autochtones, syndicats). Les médias du monde entier en rendent compte. Cette « Conférence des parties » s'avère la plus importante depuis l'adoption de l'accord de Paris sur le climat en 2015. Elle constitue un test de crédibilité pour ce traité international puisqu'elle montrera si son principe fondateur fonctionne : pousser les pays à accroître tous les cinq ans au moins leurs engagements, afin de parvenir à la neutralité carbone d'ici à 2050. Un premier relèvement collectif des objectifs aurait dû avoir lieu en 2020, mais le Covid-19 a empêché la COP de se tenir.

Les constats convergent : le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat de l’ONU (Giec) table sur une augmentation de 1,5°C des températures dès la fin de la décennie actuelle. Le dernier Emissions Gap Report de l'ONU estime que : « l'objectif 1,5°C » en 2100 ne peut plus être atteint qu'au prix d'une division par deux en huit ans des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Dans le trio de tête des plus gros pollueurs, on retrouve la Chine, les États-Unis et l'Union européenne.

Quant aux 100 milliards de dollars annuels promis pour 2020 par la COP de Copenhague, en 2009, afin de soutenir la lutte des pays en développement contre le changement climatique annoncés, à peine 80 milliards de dollars ont été décaissés, selon la dernière estimation fournie en septembre par l'OCDE.

Ces dernières semaines, certains pays, y compris parmi les plus récalcitrants, se sont engagés à atteindre la neutralité carbone au milieu du siècle, comme l'Australie, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis ou la Turquie qui vient de ratifier l'accord de Paris. D'autres importants pollueurs ont relevé leurs objectifs pour 2030, à l'instar du Japon ou de l'Afrique du Sud. Désormais, plus de 140 pays ont déposé auprès de l'ONU de nouveaux engagements climatiques pour 2030. Toutefois, en totalisant l'ensemble de ces engagements, les émissions devraient augmenter de 16 % en 2030 par rapport à 2010, alors qu'il faudrait les réduire de 45 % pour avoir une chance de rester sous un réchauffement d’1,5 °C.

Accusant les dirigeants mondiaux de faire des promesses creuses, des milliers de jeunes ont manifesté le 5 novembre à Glasgow, puis le 6, de Sydney à Paris, à Londres ou à Mexico.

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LA GAUCHE DEVANT LA PRÉSIDENTIELLE

A six mois de la présidentielle, l'éparpillement des candidatures à gauche et la faiblesse des intentions de vote ne permettent à aucune personnalité d'émerger. Trois des cinq candidats déclarés plaident pour l’union mais chacun en revendique le leadership : Jean-Luc Mélenchon parce qu’il est en tête dans les sondages, Anne Hidalgo parce qu’elle représente l’« opérateur historique » de la gauche et Yannick Jadot parce que la question écologique est devenue centrale. Fabien Roussel présenté par le parti commuiste et Arnaud Montebourg soutenu par la Gauche républicaine et socialiste.

Selon un sondage Ipsos pour Le Parisien et France info publié le 22 octobre, les deux tiers des sympathisants de gauche disent souhaiter une union de leur camp au premier tour mais 64 % d'entre eux ne croient pas que cela soit possible. C’est aussi ce que pensent 72% des Français. 51% d'entre eux jugent toutefois que c'est « une bonne chose » que les différents partis de gauche soient chacun représentés par un candidat différent, afin que les électeurs puissent choisir quelqu'un qui corresponde à leurs idées.

Le candidat de la France insoumise est celui qui semble avoir le plus de « différences incompatibles » avec ses concurrents. Ainsi, 62 % des Français jugent qu'il a « des différences incompatibles » avec Anne Hidalgo, 58 % jugent que c'est aussi le cas avec Arnaud Montebourg et 57% avec Yannick Jadot. À l'inverse, 70% des Français pensent qu'Anne Hidalgo et Yannick Jadot ont « des différences, mais ne sont pas incompatibles » ou n'ont « pas tant de différences que cela ».

Cette campagne sera sa dernière, affirme le candidat de La France insoumise. Le parti pourrait changer de nom pour céder la place à l'union populaire afin de rallier des électeurs hors de la France insoumise, du côté notamment d’Arnaud Montebourg ou de Fabien Roussel. Jean-Luc Mélenchon l’assure, « l'Union populaire aura bientôt son parlement. […] En janvier, nous ferons le meeting d'ouverture de l'Union populaire ».

Dans un entretien accordé au Parisien, le 20 octobre François Hollande a jugé qu’« à gauche toutes les candidatures sont lilliputiennes » estimant qu’« elles se livrent à des batailles aussi picrocholines que microscopiques ».

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