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Squid Game: The Official Podcast


Squid Game is back—and this time, the knives are out. In the thrilling Season 3 premiere, Player 456 is spiraling and a brutal round of hide-and-seek forces players to kill or be killed. Hosts Phil Yu and Kiera Please break down Gi-hun’s descent into vengeance, Guard 011’s daring betrayal of the Game, and the shocking moment players are forced to choose between murdering their friends… or dying. Then, Carlos Juico and Gavin Ruta from the Jumpers Jump podcast join us to unpack their wild theories for the season. Plus, Phil and Kiera face off in a high-stakes round of “Hot Sweet Potato.” SPOILER ALERT! Make sure you watch Squid Game Season 3 Episode 1 before listening on. Play one last time. IG - @SquidGameNetflix X (f.k.a. Twitter) - @SquidGame Check out more from Phil Yu @angryasianman , Kiera Please @kieraplease and the Jumpers Jump podcast Listen to more from Netflix Podcasts . Squid Game: The Official Podcast is produced by Netflix and The Mash-Up Americans.…
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Panorama de la presse internationale sur les sujets d’actualité du jour, du lundi au vendredi à 07h15 TU et samedi 07h12 TU (Heure de Paris = TU+1 en hiver)
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1 À la Une: les divisions entre communautés en Syrie 4:13
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« Soueïda, minorités, Israël : la triple faute d’Ahmed al-Charaa » , titre L’Orient Le Jour . « Quoi qu’il arrive, le président syrien ressortira plus affaibli de cette séquence, analyse le co-rédacteur en chef du journal (…). Damas a voulu profiter des combats qui ont opposé Druzes et Bédouins pour restaurer son autorité dans une région, qui lui est encore hostile plus de sept mois après la chute du régime Assad. Mais l’intervention des forces gouvernementales a tourné au fiasco entrainant l’intervention d’Israël, attisant encore plus les tensions entre le régime et ses minorités, et actant possiblement le divorce entre Ahmed al-Charaa et la communauté druze », écrit le quotidien libanais qui estime qu’Ahmed al-Charaa a perdu une « partie de sa légitimité. Pour les non-islamistes, le régime apparaît encore plus comme celui d’une frange dure qui ne représente en rien les valeurs de la révolution dont elle se réclame. Pour les minorités, il prend les habits d’un sunnisme revanchard et fondamentaliste avec lequel il paraît impossible de cohabiter. Les Kurdes vont être encore plus déterminés à ne pas lâcher leurs armes malgré l’accord conclu avec Damas. Les Druzes pourraient, quant à eux, être de plus en plus tentés de se mettre sous la protection d’Israël » , conclut le média libanais. « Israël a-t-il un agenda plus large en Syrie ? », s’interroge, de son côté, le quotidien israélien Haaretz . « Certains commentateurs arabes et syriens estiment qu’Israël cherche à utiliser les Druzes comme point d’appui pour promouvoir la cantonisation de la Syrie, en découpant le pays en région druze, kurde et peut-être alaouite ». Mais poursuit le quotidien dans un autre article, il y a aussi des considérations politiques en arrière-plan : « Le Likoud (le parti du Premier ministre Benyamin Netanyahu) veut reconquérir les voix druzes lors des prochaines élections ». Au Japon, des élections sénatoriales décisives pour le gouvernement Les Japonais sont appelés aux urnes demain pour élire leurs sénateurs, la moitié de la chambre haute va être renouvelée. Et une question se pose : la vague populiste gagnera-t-elle le pays ? Le Japan Times pointe une « augmentation alarmante de la rhétorique anti-immigrés de la part des partis politiques » avec des slogans tels que « Les Japonais d’abord ». « L’immigration est devenue un sujet brûlant » au pays du soleil levant, note le quotidien. « Le parti Sanseito engrange les succès électoraux, s’il perce à ces élections, il pourrait dynamiter l’immuable paysage politique japonais » , écrit le correspondant à Tokyo du Figaro et faire chuter le gouvernement de l’impopulaire Premier ministre Shigeru Ishiba. « Né à l’époque du Covid, le Sanseito s’était fait une petite notoriété pour ses positions antivaccins , rapporte le quotidien (…). Mais le Sanseito a grandi en utilisant à merveille les réseaux sociaux, agglutinant les déçus des partis traditionnels et en se structurant. Après trente ans de stagnation économique, le Sanseito jouit d’un riche vivier de frustrations », poursuit le quotidien. Le parti ultraconservateur « demande la fin des aides sociales pour les étrangers et l’interdiction de les employer dans le secteur public », précise Le Monde . Les étrangers ne représentent pourtant que 4 millions de personnes pour 125 millions de Japonais. Les sondages créditent le Sanseito « d’une quinzaine de sièges, sur 124 à pourvoir, contre un seulement dans l’assemblée sortante ». Avoir une fille ou un garçon, ce n’est pas qu’un hasard Les chances d’avoir une fille ou un garçon ne sont pas de « 50-50 » , résume le Washington Post qui se fait l’écho d’une nouvelle étude scientifique qui s’est penchée sur la question. Elle révèle que le sexe d’un enfant à la naissance n’est pas « aléatoire » mais « influencé par l’âge des mères et des gènes spécifiques ». « Si vous avez eu deux ou trois filles et que vous essayez d'avoir un garçon, vous avez plus de chances d'avoir une autre fille », explique l’auteur principal de cette étude au média américain. Les chercheurs ont estimé que « les familles avec trois filles avaient 58 % de chances d’avoir une autre fille, tandis que les familles avec trois garçons avaient 61 % de chances d’avoir un quatrième garçon ». Les femmes ayant commencé à avoir des enfants après 28 ans étaient légèrement plus susceptibles d'avoir uniquement des garçons ou uniquement des filles. Les chercheurs ont aussi identifié « deux gènes associés à la naissance de garçons ou de filles uniquement » mais il faudra encore des années pour comprendre pleinement leur rôle.…
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1 À la Une: l’unique église catholique de Gaza touchée par une frappe israélienne 4:01
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La paroisse de la Sainte-Famille à Gaza était « un dernier refuge pour environ un demi-millier de Gazaouis », elle a été bombardée jeudi vers 10 heures du matin, « lors d’un raid de l’armée israélienne », écrit La Croix . Selon le Patriarcat latin de Jérusalem, l’attaque a fait « trois morts et dix blessés, dont le curé de la paroisse, le père Gabriel Romanelli » . « Un obus d’artillerie tiré par un char israélien a touché le toit, provoquant l’effondrement d’une partie de la façade », rapporte La Repubblica . Au sommet de l’édifice, la croix, elle est restée « incroyablement intacte » mais dans la cour, « sous les décombres gisent les corps de Saad, 60 ans, le portier de la paroisse et de deux fidèles, Foumia, 82 ans et Najwa 69 ans ». Le curé de la paroisse, le père Gabriel, décrit la journée de jeudi comme « l’un des jours les plus difficiles d’une période déjà très difficile. Nous sommes sous le choc. Nous sommes terrifiés. Nous sommes inquiets. Mais c'est notre foyer et nous ne partirons pas », voilà le message qu’il a fait passer à ceux qui ont réussi à lui parler, rapporte toujours La Repubblica qui retrace le parcours de ce prêtre argentin, « bloqué à Jérusalem après le 7 octobre et qui a tout fait pour retourner auprès de sa communauté dévastée par la guerre ». Jeudi soir, il était « de retour à l’église, célébrant la messe », poursuit le quotidien italien. L’armée israélienne, elle, affirme avoir touché par erreur le bâtiment « Sous la pression de Donald Trump, Benyamin Netanyahu dit qu’il regrette le bombardement par erreur d’une église à Gaza », titre le Times of Israël . Un peu plus tôt, « la porte-parole de la Maison Blanche avait déclaré aux journalistes lors d’un point presse que le président américain avait téléphoné au Premier ministre israélien après avoir été informé de la frappe ». Selon l’armée israélienne, des éclats d’obus auraient touché « par erreur » le bâtiment, affirme le quotidien israélien Haaretz . « Le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré que les résultats de l’enquête militaire seraient publiés de manière transparente », précise le Washington Post . Le pape Léon XIV a réitéré son appel à un cessez-le-feu immédiat à Gaza. « L'attaque contre l'église de la Sainte-Famille a également été vivement condamnée par les responsables politiques italiens, poursuit le quotidien américain. La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a été l'une des premières à confirmer l'attaque contre l'église » et a déclaré que « les attaques contre la population civile menées par Israël depuis des mois sont inacceptables. Aucune action militaire ne peut justifier un tel comportement » . En Syrie, le réveil des traumatismes communautaires Après les frappes israéliennes, « dans les rues de la capitale, le sentiment d’un divorce entre les communautés se fait de plus en plus prégnant », écrit le quotidien libanais L’Orient-Le Jour . Les reporters décrivent une ville où il n’y a pas grand monde dans les rues. « À travers la capitale syrienne, deux sentiments s’entrechoquent. Celui d’avoir subi un "rappel à l’ordre israélien" à travers ces frappes alors que des négociations pour un accord de sécurité (a minima) avec le pays voisin s’accélèrent depuis ces dernières semaines. Mais aussi celui d’un divorce entre les communautés se faisant de plus en plus prégnant, malgré les tentatives de stabilisation ». Dans les rues de Jaramana, en périphérie de Damas, où réside une forte majorité druze, Mahaa estime que « la société syrienne ne se remettra pas de toutes ses fractures » . Un peu plus loin, Firas, raconte qu’un « ami de vingt ans, un sunnite d’Alep, l’a supprimé de ses contacts depuis mercredi. (…) Il n’y a plus d’avenir entre nos deux communautés » , conclut-il. Mohammad, un habitant sunnite, a envoyé sa femme se réfugier « chez des voisins chrétiens » lors des affrontements en avril, parce qu’il ne « fait plus confiance aux druzes ». Champion du « ne rien faire » Denis Kwan Hong-Wang est le champion du monde du « ne rien faire ». Il a remporté à Hong Kong, la compétition Space Out qui consiste à rester assis sans bouger pendant 90 minutes, « sans sommeil, sans faire de bruit, sans vérifier son téléphone », précise le Guardian . Tout un art……
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1 À la Une: le poison de l’affaire Epstein s'immisce dans le camp trumpiste 3:53
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Six ans après sa mort, « Jeffrey Epstein est en train de semer la zizanie dans la coalition trumpiste, » écrit le Figaro . Le scandale couve depuis plusieurs jours, sans s’éteindre, au contraire : il semble s’étendre, et gagne la presse des deux côtés de l’Atlantique. Il faut dire, souligne le Guardian , que Donald Trump « peine à contenir la crise politique naissante au sein de sa base Make America Great Again, habituellement loyale ». En cause ? « Des soupçons, selon lesquels l’administration cache des détails des crimes d’Epstein », accusé de diriger un réseau de trafic sexuel pédocriminel avant de se suicider en prison. Et ce silence serait orchestré « pour protéger les riches élites avec lesquelles Epstein était associé, dont Donald Trump ». Au premier abord, l’affaire a tout de la « théorie du complot, » reconnaît le New York Times . Pourtant, on le sait désormais, c’est bien vrai : « parmi les associés d’Epstein se trouvaient beaucoup des personnes les plus puissantes de la planète ». Bill Gates, le couple Clinton, ou encore le prince Andrew en font partie. Au point, retrace le Figaro , de devenir « une obsession chez nombre de membres de la faction d’extrême droite trumpiste (…). C’est un des éléments fondateurs de la philosophie de leur mouvement : les élites dirigeantes sont capables du pire, puisqu’elles ont pris la défense d’un ramassis de pédophiles ». Le camp MAGA a donc réclamé sans relâche la publication d’une supposée « liste de clients » qui permettrait d’y voir plus clair. L'arroseur arrosé Après avoir remué le sujet pendant sa campagne et « généré une profonde paranoïa » chez ses soutiens, écrit le Guardian , voilà que l’administration du magnat « affirme qu’il n’existe pas de liste de clients d’Epstein à publier ». Conclusion, constate le Figaro : « Donald Trump est coincé : s’il n’y a réellement pas de liste, cela signifie qu’il a menti, et exploité une affaire sordide à des fins politiques ; si elle existe, cela laisse entendre qu’il veut cacher son contenu, car elle comprend des noms qu’il veut protéger – dont peut être le sien ». Par ailleurs, renchérit le Washington Post , si les électeurs « ultra » de Trump « pensent que Trump peut trahir leur confiance pour protéger ce qu’il y a dans les supposés "dossiers Epstein", ils pourraient commencer à se demander si [le président] leur a menti à d’autres sujets », là aussi dans l’objectif de protéger ses amis « riches et puissants ». Pendant un temps, Trump et son entourage ont espéré que « la controverse se calme avec le temps, » comme cela a toujours été le cas jusqu’à présent. Raison pour laquelle, rappelle le Guardian , le président a balayé les interrogations, déclarant par exemple qu' « il ne comprend pas pourquoi cette affaire plutôt ennuyante intéresserait qui que ce soit ». Sans succès. Une nouvelle stratégie Inspirée du célèbre dicton selon lequel la meilleure défense, c’est l’attaque, le président américain vise large : « il s’en est pris à ses propres supporters , raconte le Guardian , qu’il a qualifiés de "faiblards naïfs" ». Surtout, il fait ce qu’il sait faire de mieux : il s’en prend aux démocrates. « Dans son scénario , analyse ainsi le New York Times , les dossiers ne font plus partie d’un complot, mais sont en réalité un "canular" et une campagne de diffamation des démocrates à l’encontre de son administration ». La colère de ses soutiens ne serait plus liée à la gestion de l’affaire, mais, « un stratagème mijoté par la gauche ». Là encore, sans succès. Pour le Post , ce moment est crucial pour les démocrates qui ont l’occasion de « rappeler aux votants que le véritable populisme consiste à demander des comptes au pouvoir, même quand il réside au Bureau ovale » - et pour ce faire, les élus de gauche devraient, juge le titre, « traiter l’affaire Epstein comme un scandale de corruption orchestré par les élites » plutôt que « comme une théorie du complot ». La gauche pourra-t-elle, avec cette affaire, éloigner certains électeurs du camp MAGA ? Seul l’avenir le dira, mais, une chose est sûre, pour le Figaro : « des tensions sont apparues ces dernières semaines » et « pas seulement sur l’affaire Epstein ». Bref, « cette rébellion de la base ultra semble signer la fin de la lune de miel avec le président ».…
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1 A la Une, le chaos dans les rues de Soueïda dans le sud de la Syrie 3:32
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Cette ville du Sud syrien est le théâtre, depuis plusieurs jours, d’une flambée de violences entre forces de sécurité et groupes armés locaux. « Roquettes, obus et autres projectiles pleuvent sur des zones résidentielles », relate L’Orient-Le Jour . Un habitant de la ville frissonne : « c’est le chaos dehors. Il y a des terroristes dans les rues, ils rentrent dans les maisons et les magasins. » Au départ, les combats impliquaient « des miliciens druzes et des bédouins », indique le New York Times , mais à présent, « les forces syriennes et l’armée israélienne s’impliquent aussi. » Une fois de plus, ces affrontements « braquent les projecteurs sur les difficultés du nouveau gouvernement syrien à asseoir son autorité sur tout le pays. » La méfiance est telle, raconte le quotidien, qu’alors même que l’armée a été déployée pour calmer les tensions, « de nombreux miliciens druzes ont cru que l’armée venait aider les bédouins et attaquer les druzes (…) et se sont donc mobilisés pour repousser les forces gouvernementales. » Pour le journal israélien Haaretz , c’est donc clair : « la Syrie est toujours un État non-gouverné. » Le Sud du pays serait même « milices land. » À lire aussi Syrie: à Soueïda, au milieu des flammes, la mort et le chaos Des négociations seraient en cours Et si le Figaro note une légère amélioration, cette « accalmie pourrait (…) être aussi fragile que temporaire », nuance le titre. D’autant que cette flambée de violences est née sur des braises encore chaudes, celles « de vieilles querelles ethnico-religieuses » et de « l’échec d’un accord global autour de l’intégration complète des factions druzes dans l’armée nationale. » Une équation multifactorielle que vient encore complexifier l’implication d’Israël , qui a commencé à mener des frappes contre le régime syrien. Car, rappelle Haaretz , l’État hébreu « est devenu un acteur clé du sud syrien (...) pas simplement car il contrôle de larges pans de territoire sur lesquels il a construit des bases militaires, mais aussi en tant que gardien de la sécurité de la communauté druze. » Conséquence, « quand les cadres druzes en appellent à la communauté internationale, la Syrie l’interprète comme une demande d’intervention israélienne. » Ce qu'Israël a fait… et que le gouvernement syrien « voit comme une violation de la souveraineté syrienne et une ingérence dans ses affaires internes. » Car en réalité, explique un spécialiste dans les colonnes de La Croix , si « Israël joue sur l’argument de la défense des druzes de Syrie et du Liban, » c’est surtout « pour former un glacis autour de son territoire . » A la Une également, la Corée du Sud contre la solitude C’est un article à retrouver en Une du Guardian : une plongée dans les « supérettes pour l’esprit, » des boutiques où l’on peut recevoir des massages de crâne, manger un repas simple, voir un film ou simplement, raconte le site, « passer du temps en compagnie. » Parfois sans même parler. Le but ? « Combattre l’épidémie de solitude » qui frappe Séoul : 40% des foyers de la capitale sont composés de personnes seules, contre seulement 16% il y a 20 ans. Au niveau national, poursuit le Guardian , « plus de 3.600 personnes sont mortes seules et n’ont pas été découvertes avant une longue période, » rien qu’en 2023. À lire aussi Corée du Sud: des enceintes connectées contre la solitude des personnes âgées? D’où un programme lancé l’an dernier : 242 millions d’euros pour lutter contre la solitude, explique un responsable, en tant qu' « état émotionnel, subjectif, qui existe avant de basculer dans la mise en retrait, » alors que « les programmes que nous avions auparavant s’adressaient à des personnes isolées, à un point de crise. » Et il n’y a pas que ces « supérettes de l’esprit » : des services psychologiques existent aussi, et une ligne d’écoute ouverte 24h/24 a été mise en place. En deux mois, elle a reçu 10.000 appels. Elle en visait 3.000 sur un an. À lire aussi Comment briser la solitude? Toujours plus nombreux dans les villes et pourtant si seuls…
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1 A la Une, les annonces en fanfare de Donald Trump pour l’Ukraine 4:08
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Il y a eu la promesse d’envoyer des systèmes de défense anti-aérienne Patriot dimanche ; il y a eu hier, lundi, la rencontre avec le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte ; bref, résume le Washington Post , le président américain « penche du côté ukrainien de la guerre contre la Russie avec plus de force que jamais », d’autant plus que Moscou risque à son tour « des droits de douane de 100% si la guerre fait toujours rage dans 50 jours. » Après des mois d’admiration non dissimulée entre Donald Trump et Vladimir Poutine, ces menaces représentent « un changement dramatique de la position américaine dans cette guerre », souffle le New York Times . En Belgique, le Soir reste assourdi par cette « salve médiatique (…) qui résonne (…) comme un coup de canon. » Pour un éditorialiste du Post c’est une preuve de plus, s’il en fallait, « qu’il est tout sauf prévisible », là où un auteur du Wall Street Journal soupire enfin : « ça lui aura pris six mois, mais Donald Trump semble avoir conclu que Vladimir Poutine ne veut pas de la paix en Ukraine. » Et pour ces quotidiens américains, cette décision « ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire ukrainienne, un qui est porteur à la fois d’espoirs et de dangers. » À lire aussi Camille Grand: 50 jours pour mettre fin à la guerre en Ukraine, «une sorte d'ultimatum lancée à Vladimir Poutine» Encore des zones d'ombre Derrière un « discours de dur à cuire », se cachent « des doutes et des détails manquants », pointe le New York Times . Donald Trump a beau assurer que les systèmes de défense Patriot seraient « rapidement » envoyés et payés par l’Otan, pourtant, indique le journal, « des cadres du Pentagone ont affirmé que de nombreux détails étaient encore discutés. » Pour le Figaro , plus encore, « la faisabilité » de ce plan « reste à démontrer. » Car, explique le titre, l’Otan dispose certes d’une agence pour l’achat d’armement, mais cette dernière « ne livre pas (…) à des tiers, a fortiori un pays en guerre. » Et en plus de cela, « elle ne repose pas sur un budget fixe. » Surtout, il reste une inconnue majeure : « ce que les mots de Donald Trump valent vraiment », grimace le New York Times . Car de saute d’humeur en revirement, les changements d’attitude de Washington sont maintenant légion, se désole Le Soir : « les déclarations incohérentes de l’administration américaine mettent très souvent les nerfs de Kiev à vif. » Une fois de plus, s’agace le Figaro , « Trump vise surtout l’effet d’annonce (…), au détriment des ukrainiens qui dépendent toujours des livraisons américaines . » Beaucoup de bruit pour peu de changements, conclut, amer, un soldat ukrainien dans les colonnes du Soir : « tout ça ne change pas grand-chose à notre vécu depuis trente ans. C’est comme ça que l’on vit en Ukraine : dans l’incertitude. » Incertitude et chaos également dans les rues espagnoles. « Passages à tabac, émeutes et chasses à l’immigré », raconte El Mundo … voilà le triste spectacle dont les rues de Torre Pacheco, dans la région de Murcie, dans le sud-est du pays, sont devenues le théâtre. « Des dizaines d’hommes vêtus de noir, visages dissimulés et souvent armés de bâtons, raconte Le Soir , déambulent le soir dans les rues » à la recherche, disent-ils ouvertement, d’immigrés. Le déclencheur ? L’agression d’un habitant de la ville par trois jeunes hommes, apparemment d’origine marocaine. Mais en réalité, explique un journaliste spécialiste dans le quotidien belge, « l’ultra-droite attendait depuis longtemps ce genre d’incident pour attiser le racisme et provoquer ces chasses. » À lire aussi Espagne: appels au calme après des émeutes anti-immigrés près de Murcie D’ailleurs, signale El Pais , il existe, sur Telegram, un groupe, intitulé sans ambigüité « Expulsez les maintenant – Espagne ». On y retrouve 17 tchats différents, avec plus de 1.700 membres, « dans la majorité des hommes. » Sur cette conversation, « les utilisateurs s’organisent (…) pour rechercher et battre les immigrants » sans distinction : « je frapperai tout le monde », assène ainsi un participant. Certains répondent même avec des images d’Adolf Hitler, selon les images fournies par le quotidien. Et ces menaces n’en restent pas au stade d’élucubrations sordides sur une plateforme virtuelle, un reporter d’ El Mundo raconte le calvaire de ce propriétaire de kebab d’origine marocaine : « un groupe de 30 à 50 radicaux d’extrême droite, vêtus de casques et de cagoules, sont apparus à la porte de son restaurant, qui a fini par être détruit », à coups de battes de baseball, jusqu’à ce que le restaurateur prenne la fuite. Ce dernier en tremble encore. « Si nous n’arrivons pas à nous échapper, ils nous tuent, j’en suis sûr. » À lire aussi Espagne: huit personnes interpellées après les violences racistes de Torre Pacheco…
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1 A la Une, les droits de douane à gogo de Donald Trump 4:05
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Riposter ou ne pas riposter ? Telle est la question que se posent les 27 face à un Donald Trump débridé. Ce n’est pourtant pas l’envie qui manque à la Commission… « Une première salve de représailles était prête à entrer en vigueur dans la nuit » de ce soir à demain, écrit Le Soir en Belgique , mais l’instance « se retient, espérant donner une dernière chance à une ‘solution négociée.’ » C’est le mot d’ordre donné par Ursula von der Leyen : « on continue à négocier jusqu’au dernier jour ! » Même si, maugrée le titre belge, « la plupart des observateurs sont convaincus que Donald Trump reste fermement décidé à frapper la quasi-totalité des partenaires commerciaux des États-Unis » avec ses fameux « tariffs . » Au Brésil aussi, face à la menace de droits de douane de 50% , le président Lula se dit ouvert à la négociation ; et surtout, analyse O Globo , il « mise sur le discours de la souveraineté nationale » pour au moins « contourner la crise » en interne. À lire aussi Donald Trump annonce 30% de droits de douane pour le Mexique et l'UE à partir du 1er août Un échec politique Depuis son arrivée au pouvoir, Donald Trump épargne bien peu de partenaires. Conclusion, estime un analyste dans les colonnes du South China Morning Post , « les États-Unis se mettent à dos leurs propres alliés, que ce soit en Europe ou ailleurs. » Au Brésil, par exemple : Donald Trump y a imposé des droits de douane pour forcer les magistrats qui jugent Jair Bolsonaro à relâcher la pression. Sauf que, constate El Pais , cette manœuvre « a causé des dommages collatéraux qui ont échappé au calcul du magnat, » puisqu’elle a « isolé le bolsonarisme au lieu de le renforcer. » Et ce n’est pas mieux au Canada , où, écrit, le New York Times , « il est difficile de ne pas ressentir la colère et l’incrédulité que Donald Trump a générées avec ses droits de douane, » particulièrement dans un pays « qui était jusque-là le voisin le plus amical dont un État puisse rêver. » Le tout avec un impact positif qui reste à prouver : le South China Morning Post juge que « certes, la question des droits de douane met la pression à Pékin, mais il y a d’autres problèmes bien plus importants, du point de vue du pouvoir chinois. » Un éditorialiste du Soir juge quant à lui « cette arme commerciale de moins en moins efficace. » En réalité, se moque le quotidien, « Trump finit toujours par se dégonfler, » et ses menaces aux airs « d’épouvantail brandi à chaque fois que le besoin se fait sentir, » ne sont peut-être qu’un « écran de fumée face à toutes les situations potentiellement embarrassantes. » Comme l’affaire Jeffrey Epstein, qui se rapproche dangereusement du cercle Trump. À lire aussi États-Unis: Donald Trump déclare la guerre commerciale au monde Des remous au sein du camp MAGA « Au sein de l’aile radicale et populiste du camp républicain , raconte le Soir , on s’égosille devant le mutisme soudain du ministère de la Justice dans cette affaire. » La procureure générale devait déclassifier des documents confidentiels sur le cas du milliardaire pédocriminel, mais elle a fait machine arrière, malgré ce que le New York Times appelle « l’obsession du clan 'Make America Great Again' avec Epstein. » Que l’administration Trump puisse empêcher les Epstein Files de sortir du placard, « met le camp MAGA très en colère. » Et même plus : « les influenceurs MAGA ont explosé » raconte le quotidien de New York. Au-delà de la simple affaire Epstein, « ce moment est signifiant : il nous permet d’apercevoir le futur du camp Trump, et voir ses potentielles fissures. » Car, dénonce le titre, « l’existence même de ce mouvement est fondée sur une série d’assertions fantasmagoriques au sujet de l’Amérique et du gouvernement américain. » Dit plus clairement : plus qu’un camp politique adossé à des valeurs et des opinions, c’est « un écosystème qui opère dans un état constat de crise et de griefs, » articulé autour d’un seul homme, Donald Trump . « Enlevez cet homme, et il ne vous reste plus que les griefs. » Or, beaucoup de ces derniers concernent d’autres républicains. Bref, « les républicains ont créé une culture du conflit constant » … qui pourrait bien se retourner contre eux.…
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C’est une révélation du journal en ligne + 972 : « L’armée israélienne utilise des drones de fabrication chinoise pour faire respecter les ordres d’expulsion à travers Gaza ». Des drones bon marché : ils coûtent « environ 3 000 dollars sur Amazon ». Le fonctionnement est simple. « Une grenade à main est fixée au drone, et elle est larguée au sol, sur pression d’un simple bouton ». + 972 a recueilli le témoignage d’un soldat israélien, qui a « coordonné les attaques de drones dans un quartier de Rafah dont l’armée avait ordonné l’évacuation ». « Durant près de cent jours, les soldats ont mené des dizaines de frappes de drones, selon les rapports quotidiens de son commandant de bataillon », consultés par le journal en ligne. Selon ce soldat israélien, « ces frappes de drones avaient pour but de tuer, même si la majorité des victimes se trouvaient à une distance telle, qu’elles ne représentaient aucune menace . » Un autre soldat israélien témoigne : « il y a eu de nombreux incidents de largage depuis des drones ». « Visaient-ils des hommes armés ? », lui demande-t-on. « Certainement pas », répond-il. « Dès qu’un commandant définit une ligne rouge imaginaire que personne ne doit franchir, quiconque la franchit, est condamné à mort, même pour le simple fait de marcher dans la rue. » Révélations sur le crash du Boeing d’Air india Boeing qui s’est écrasé peu après son décollage le 12 juin, tuant 260 personnes . « Coupure des moteurs 1 et 2, en moins d’une seconde. Quelles sont les causes du crash de l’avion d’Air India ? » interroge le Times of India , qui publie les conclusions du rapport d’enquête, selon lequel, « trois secondes seulement après le décollage, le carburant a été coupé sur chaque moteur, à une seconde d’intervalle ». Le rapport révèle également la confusion des pilotes dans le cockpit. L’un des pilotes demande à l’autre « pourquoi il a coupé le carburant. Et l’autre pilote répond qu’il ne l’a pas fait ». « Les enquêteurs , explique le Times of India , cherchent à déterminer si les interrupteurs ont été déclenchés manuellement, par inadvertance, ou par un dysfonctionnement du système . » Le Wall Street Journal , lui, cite un ancien enquêteur américain spécialisé dans les accidents, Jeff Guzetti. Selon lui, « s’ils avaient eu quelques centaines de mètres d’altitude ou 20 secondes de plus, les moteurs se seraient rallumés, auraient commencé à produire de la poussée et n’auraient pas percuté le sol ». « Les pilotes , dit-il, n’ont tout simplement pas eu assez de temps ni d’altitude pour se rétablir ». Tour de France : un jeune coureur français à l'affiche Son nom, Kevin Vauquelin, ne vous dira peut-être rien et pourtant il est actuellement 3ᵉ au classement général du Tour de France. Le Monde le trouve « épatant », assurant « qu'il bouscule les codes », qu'il est « d'une grande franchise, quand les micros sont tendus vers lui »et qu'il est « insensible à la pression comme aux conventions ». Jusqu'à présent, il s’était surtout illustré sur le dernier tour de Suisse, qu’il a terminé à la 2ᵉ place cette année. « Avec sa fraîcheur et son énergie, Kevin Vauquelin est le nouveau chouchou d’un public français à la recherche d’un successeur à Thibaut Pinot ou Romain Bardet, tous deux retraités du peloton », poursuit Le Monde. Et le jeune coureur de 24 ans porte sur ses épaules tous les espoirs d’une équipe Arkéa B and B hôtel, qui est « en fin de contrat » avec son sponsor. « L'énergie de Kevin Vauquelin, nous dit Le Monde , contraste avec l'incertitude qui crispe sa formation, en quête de partenaires pour assurer sa survie la saison prochaine ». Son manager se félicite : « un gars comme Kevin Vauquelin nous met en avant, il faut vendre cette équipe. » Car les gros sous ont leur importance. Pour assurer la survie de l'équipe, il faudra au moins « 20 millions d'euros ». Une jolie somme...…
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1 À la Une: l'accord sur l'immigration conclu entre la France et le Royaume-Uni 4:07
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« Paris et Londres signent un accord sans précédent », titre Le Figaro , « un accord essentiel pour le Premier ministre britannique, soumis à une forte pression alors que les chiffres de traversées clandestines de la Manche sont à la hausse ». Le principe de cet arrangement est celui-ci, explique le quotidien conservateur : « les migrants arrivés sur de petites embarcations seront détenus et renvoyés en France dans les plus brefs délais. En échange, pour chaque retour, une autre personne sera autorisée à entrer au Royaume-Uni par une voie contrôlée, sûre et légale ». Un accord qui ne choque pas le Figaro , mais qui suscite la colère de Libération : le quotidien de gauche parle d’un « accord de la honte » et de « cruauté ». « La France et le Royaume-Uni veulent s’échanger des vies humaines pour combattre l’immigration », dénonce de son côté Médiapart, qui rappelle que « depuis le début de l’année, près de 21 000 migrants ont réussi à traverser la Manche à bord d’embarcations non-adaptées » . Le journal Le Monde estime toutefois que cet accord n’aura qu’une ampleur limitée. Selon le quotidien, « le nombre de personnes concernées devrait s’établir autour de cinquante par semaine ». Un accord également commenté par la presse britannique Le Guardian , par exemple, qui sans être enthousiaste souligne tout de même que c’est « la première fois que le gouvernement britannique augmente le nombre de voies d’accès sûres, permettant aux demandeurs d’asile d’atteindre la Grande-Bretagne ». Mais cet accès sera réservé à certains profils de candidats : « À ceux qui n’ont pas tenté d’entrer illégalement au Royaume-Uni », a précisé le Premier ministre Keir Starmer. Le Times publie de son côté un éditorial sans concession, estimant que « l’annonce faite par Starmer, ne risque pas de faire trembler les migrants dans leurs petits bateaux ». « Dans un avenir proche » ironise le quotidien britannique, « le Royaume-Uni restituera à la France une cinquantaine de petits bateaux par semaine et en retour cinquante autres bateaux arriveront dans l’autre sens, en toute légalité ». « Il n’y a pas si longtemps », ajoute le Times , « le Premier ministre avait excellé à souligner le ridicule du plan du gouvernement pour le Rwanda (…) c’était la décision dénuée de sens et non dissuasive des conservateurs. Cette fois-ci c’était la décision de Starmer, avec l’air mièvre et sévère qui le caractérise », assène le Times . La rapporteure spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens contre-attaque Francesca Albanese s’est attirée la foudre des États-Unis. « Le secrétaire d’É tat Marco Rubio », explique La Repubblica , a décidé de « lui imposer des sanctions » pour ses propos sur la situation à Gaza. Francesca Albanese estime « qu’on veut la faire taire alors que 60 000 personnes, dont 18 000 enfants, ont été tuées à Gaza. Il s’agit d’une tentative pour faire taire les accusations de génocide . Avec Israël, les États-Unis « utilisent des méthodes mafieuses pour m’intimider », accuse la rapporteure de l’ONU. En Israël justement, le quotidien Haaretz estime qu’Albanese « ne fait pas grand-chose, si ce n’est rédiger des rapports, faire du lobbying, prononcer des discours et publier des tweets ». « Elle cherche à créer un monde de bandes dessinées, opposant le bien au mal, où l’héroïsme palestinien affronte la violence et l’oppression israélienne. La date du 7 octobre 2023 », ajoute Haaretz , « n’apparait jamais dans son rapport. » Francesca Albanese, qui trouve plus de soutien, dans les colonnes de l’Orient le Jour . Le quotidien francophone libanais parle « d’une voix propalestinienne que les É tats-Unis cherchent à faire taire (…) son franc-parler et ses prises de position dérangent et polarisent largemen t ». « Mais elle incarne » , nous dit l’ Orient-le-Jour , « une voix internationale indispensable, aux yeux des Palestiniens, pour mettre la lumière sur les agissements de l’É tat hébreu dans les territoires occupés ».…
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1 À la Une: les vies emportées par les inondations éclair au Texas 4:16
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C’est le titre choisi par le New York Times ce matin, après les pluies diluviennes de la semaine dernière. Le bilan des crues meurtrières qui ont suivi ne cesse d’augmenter : « près de 120 morts dans tout l’É tat », recense le Dallas Morning News , auxquels il faut ajouter les 173 personnes toujours portées disparues. « Les eaux ont monté, et monté, et monté encore ; (…) beaucoup ont péri dans l’obscurité, dans les eaux rageuses, entraînés hors de leurs voitures, de leurs cabines, maisons ou mobile-homes ». Dans les débris, les secours poursuivent leurs recherches : « à des kilomètres à la ronde, (…) les autorités (...), ainsi que des bandes de volontaires, fouillent la rivière, (…) retournant des gravats à la main, jetant des coups d’œil dans des voitures froissées pour trouver le moindre signe des disparus », raconte le Washington Post . Mais, comme l’explique un volontaire, l’espoir est mince : « on cherche surtout des dépouilles ou des parties de corps. (…) N’importe quoi pour permettre à ces familles de tourner la page ». Les habitants en quête de réponses « Qu’est-ce qui aurait pu être fait de plus, au niveau des alertes et des évacuations ? » Le Dallas Morning News s’interroge, car, relate-t-il, « les cadres locaux ont, de manière répétée, esquivé les questions sur le suivi de la météo et les mesures prises en avance ». Pire encore, dans certains comtés, il n’y a tout simplement pas de système d’alarme, malgré « des discussions, depuis des années, sur la nécessité d’un tel dispositif ». Surtout, l'absence d'une personne a peut-être tout changé, révèle le New York Times : « l’employé du service météo chargé de s’assurer de la diffusion des alertes, (…) a récemment pris sa retraite anticipée, sur fond de coupes budgétaires voulues par le Doge », le département chapeauté à l’époque par Elon Musk. Cet employé n’a pas été remplacé. « Pour un gratte-papier de Washington, cette perte avait peut-être l'air d’une soustraction minime, mais bienvenue, sur une feuille Excel géante ». Mais le résultat concret, « dans une région si propice à ces événements qu’elle est surnommée l’Allée des crues éclair » est, assène le quotidien, que, « alors que les eaux montaient, une voix, indispensable, restait silencieuse ». Le Texas est sous les eaux, et pendant ce temps, tout aussi violemment, les flammes ravagent le reste du monde : le Canada, l'Espagne, le sud de la France. Certains pays sont encore épargnés, mais en Belgique, Le Soir ne s’y trompe pas : « c’est ce qui nous attend », titre le quotidien . « Toute l’Europe sera bientôt touchée, explique un climatologue : avec des étés "très secs" et des forêts très malades, parce que les arbres ne sont plus adaptés aux fortes chaleurs ». Cette perspective est maintenant inévitable, alors, une seule solution pour cet expert : « cartographier les zones à risques », « équiper les pompiers », bref, « investir ». L'événement musical du moment La tournée du groupe britannique Oasis, réunion inespérée après 15 ans de brouille pour le moins rock’n’roll entre les frères Gallagher. Et cette série de concerts fait couler beaucoup d’encre… au Royaume-Uni, les journaux se gargarisent du retour de ce pur produit anglais ; en France, Libération se désole plutôt de « ces images des vieux crabes revenus faire "un tour de piste" et "du passé qui refuse de mourir" » Mais il y a une dimension, « moins commentée et plus douloureuse », grimace le titre : Oasis, c’est, au départ, surtout « des gamins issus de familles modestes et dysfonctionnelles parquées dans cités-dortoirs, promis à un non-avenir total ». Ces racines, aussi lointaines soient-elles, « ont eu de l’importance dans la construction du groupe », qui a « joué jusqu’à l’outrance de son image prolo ». Sauf que ces origines précaires n’existent plus sur la scène musicale actuelle. D’après Libé , « la proportion de musiciens issus de la classe ouvrière a été divisée par deux depuis les années 1970 ». Oasis se reforme parce que cela représente une manne commerciale, c’est certain ; parce que les fans le réclament à cor et à cri depuis 15 ans, sans doute ; mais surtout, conclut Libération amèrement, « Oasis se reforme parce qu’on vit dans un monde où les possibilités qu’émerge un nouvel Oasis sont minces ».…
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1 À la Une: l’Ukraine face aux volte-faces de l’administration Trump 4:10
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Kiev va-t-elle, oui ou non, bénéficier de plus d’armes américaines ? Lundi, Washington suspendu les livraisons de munitions. Donald Trump a finalement décidé l’inverse, mais ce « revirement n’est pas de nature à rassurer Kiev , écrit le Figaro , tant le président américain a soufflé le chaud et le froid depuis qu’il est entré en fonctions », humiliant un jour Volodymyr Zelensky, alpaguant violemment Vladimir Poutine quelques semaines plus tard, comme il l’a fait hier sur les réseaux sociaux. Surtout, il semblerait que l’administration américaine elle-même ne parvienne pas à accorder ses violons, puisque, rappelle le Washington Post , de tels arrêts et remises en route des livraisons « ont déjà eu lieu en février et en mai ». Une apparente confusion, qui « embarrasse le chef d’É tat tout en démontrant un manque de détermination à la Russie ». Pour redorer le blason américain, une seule option, juge le Post : « Donald Trump doit engager, de nouveau, les États-Unis dans la cause ukrainienne ». D’autant que, abonde le New York Times , « l’agacement [du président américain] vis-à-vis de Vladimir Poutine date d’avant cet épisode » et qu’en se montrant « prêt à laisser l’Ukraine sans défenses fortes, M. Trump s’est retrouvé avec peu de moyens de pression pour pousser M. Poutine à négocier ». Pendant ce temps, l’armée russe poursuit ses opérations… Cette nuit, l’armée russe a lancé une attaque massive de drones et de missiles contre plusieurs villes ukrainiennes, dont Kiev. Face aux tergiversations américaines, Moscou « gagne du temps pour profiter de son avantage sur le terrain », analyse le Figaro . Et après des mois d’hésitations, de frilosité, voire d’hostilité, à Kiev, la prudence reste de mise. Le Devoir , au Canada, raconte ainsi que « des élus et des analystes » de la capitale ukrainienne « ne s’attendent pas à un changement complet de cap en matière militaire : (…) l’Ukraine ne peut plus compter sur les dons d’armes des États-Unis, alors que la politique américaine se recentre sur le Moyen-Orient et la région indopacifique ». Un homme politique ukrainien, interrogé par le Devoir , se montre tout de même prudemment optimiste : « Trump comprend maintenant qu’il ne peut pas compter sur Poutine pour négocier sérieusement ». Deux hommes opposés et pourtant pas si différents C’est la théorie mise en avant par le Kyiv Independent dans un article qui se propose d’ « observer la guerre à travers la lentille du narcissisme ». Car Donald Trump et Vladimir Poutine « ont tous les deux maîtrisé l’art de transformer des blessures collectives en mythologie » - « dans le cas de la Russie, la chute de l’Union soviétique a laissé une profonde cicatrice psychologique (…) et l’Ukraine, dans ce mythe, n’est pas un pays souverain, mais l’enfant mal éduqué d’un empire anciennement puissant ». Et dans le cas des États-Unis ? « La promesse trumpienne de "rendre sa grandeur à l’Amérique" n’était pas juste un slogan, c’était un baume discursif pour ceux qui se sentent abandonnés, invisibles, ou désorientés ». Car, psychoanalyse le journal, « le narcissisme, qu’il soit personnel ou collectif, ne naît pas dans l’arrogance – il naît dans la douleur ». Plutôt que de « retourner à une gloire passée » en espérant guérir, aussi bien les États-Unis que la Russie feraient mieux de rechercher « la communion avec les autres » et pas « le pouvoir sur eux ». Et puis, faut-il aller visiter le Machu Picchu ? C’est le Monde qui se le demande car « avec plus d’un million et demi de visiteurs annuels, le site (…) est le plus visité du Pérou ». Ce qui lui aurait « fait perdre de sa superbe » au point, raconte le quotidien, qu’une plateforme spécialisée dans le tourisme l’a classé en site « qui ne vaut plus la peine ». Et pour cause : « les visiteurs ne peuvent rester plus de quatre heures sur place », leur nombre élevé « provoquerait érosion et détérioration des chemins » et les prix sont « trop élevés » voire « complètement disproportionnés » : dans la région, pointe Le Monde , « il n’est pas rare de trouver un café noir vendu 5 euros, » le prix habituel d’un plat complet au restaurant. Bref, le Machu Picchu, Bali et Venise seraient désormais dans le même bateau… À Cuzco, on réfléchit donc « à des stratégies pour faire face au tourisme de masse », encore faut-il que les visiteurs fassent leur part… Or, grimace le Monde , « chez les touristes, le message ne semble pas encore passé ».…
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1 À la Une: Emmanuel Macron ravive l’entente avec le Royaume-Uni 4:03
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Le président français se rend à Londres aujourd’hui, pour une visite d’État de trois jours. Une façon de mettre sur pied « une entente cordiale renouvelée » se réjouit le Guardian , après cinq ans marqués par les tensions post-Brexit, durant lesquels, rappelle le site « pas le moindre sommet bilatéral France-Royaume-Uni n’a eu lieu ». Soupir de soulagement pour le Guardian : « heureusement, c’est du passé ». Et à en croire le journal, il faut pour cela remercier le Premier ministre Keir Starmer, qui a forgé avec Emmanuel Macron « une relation de travail rapprochée, afin de renforcer la défense et la sécurité européennes ». Cette collaboration a jusque-là essentiellement concerné le soutien à l’Ukraine et l’organisation face à la menace russe, mais pas uniquement : le Times britannique indique ainsi que Keir Starmer devrait « exhorter le président français à accepter un accord migratoire "un dedans, un dehors" » : en clair, ramener en France de petits bateaux de migrants pour permettre l’arrivée sur le sol britannique de demandeurs d’asile ayant de la famille au Royaume-Uni. Ce texte pourrait même, veut croire le quotidien, « être la pièce maîtresse » d’un nouvel accord entre les deux pays. Quoi qu’il en soit, cette visite (la première d’un président français depuis Nicolas Sarkozy en 2008), est « d’abord une façon de célébrer, grâce aux fastes de la monarchie, une amitié retrouvée entre les deux vieux voisins », pointe le Monde , mais aussi, pour Londres, de « renouer avec l’Union européenne sans pour autant relancer le psychodrame d’une adhésion ». Le tout avec un « sous-texte transatlantique » évident, après le « choc » du « retour de Donald Trump à la Maison Blanche (…) particulièrement douloureux pour le Royaume-Uni, » croit savoir le journal, puisque le pays « s’est toujours considéré comme l’héritier d’une "relation spéciale" avec Washington ». Dans ce contexte, reprend le Guardian , « une entente restaurée est, de façon écrasante, dans les intérêts des deux pays, et plus largement de l’Europe toute entière ». Le spectre des droits de douane « Donald Trump recommence à jouer les Monsieur Taxes », s’agace d’ailleurs le Wall Street Journal tandis que le Figaro s’interroge : est-ce par « goût du suspense » ou dans l’ « espoir d’obtenir toujours plus en multipliant les décisions arbitraires » que le président américain « continue son jeu visant à faire plier » ses partenaires ? Quelles que soient ses raisons, il « s ait très bien ruiner une bonne humeur économique » juge le Wall Street Journal . Car le chef d’État a décidé, lundi, d’imposer de nouveaux droits de douane, de 25%, contre une douzaine de pays, dont le Japon et la Corée du Sud. « Belle manière de traiter deux proches alliés », ironise le journal, surtout lorsqu'ils sont « dans l’arrière-cour chinoise ». Cette décision va crisper des amis ; mais il est aussi « facile de constater de quelle manière les droits de douane vont faire du mal aux entreprises et consommateurs américains », juge le titre économique. Sauf que la méthode de Donald Trump pourrait être payante, sans mauvais jeu de mots : à force d’allers-retours, l’Union européenne se montre moins catégorique qu’avant, et la France aussi, constate le Monde , qui rappelle que pour certains ministres, « une augmentation faible des droits de douane peut être acceptée, si et seulement si, sur certains secteurs clés d’exportation français, ils peuvent être réduits ». D'autres préoccupations en France La « malédiction » de la « dissolution » comme le dit le Figaro , car à partir d’aujourd’hui, le délai constitutionnel d’un an est passé, et Emmanuel Macron peut de nouveau faire tomber le couperet sur l’Assemblée nationale. « Dans l’entourage [du président], on appelle ça pompeusement le "réarmement institutionnel" » raconte le quotidien. Et même si le chef d’État « n’exclut pas totalement de repousser sur le bouton », croit savoir le Soir en Belgique, cette perspective est « la hantise de nombre de députés, qui labourent leur circonscription en cas de nouveau coup de tonnerre, ce qui vide un peu plus les bancs » d’un hémicycle déjà rendu inefficace par sa division. Bref, la sentence du Figaro est sans appel : une dissolution 2.0 n’est « souhaitable pour personne » : sur une scène politique française « dispersée façon puzzle, qui serait assez fou pour en rajouter ? ».…
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1 À la Une: rencontre très attendue entre Benyamin Netanyahu et Donald Trump 4:42
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Le Premier ministre israélien se déplace à Washington pour la première rencontre entre les deux hommes depuis la guerre lancée par Israël contre l’Iran. Un événement porteur d’espoirs, et dont une grande partie de la presse se fait donc le relais. Les deux hommes parleront du dossier iranien, mais aussi de la guerre à Gaza. Car, écrit le Figaro , le président américain est « déterminé à arracher un cessez-le-feu » dans l’enclave palestinienne. Après sa victoire contre Téhéran, le président américain veut poursuivre sur sa lancée et « faire progresser la paix au Moyen-Orient », juge le quotidien français. Une perspective envisageable seulement « si les armes se taisent dans la bande de Gaza. » Le Washington Post lui aussi, faisant référence aux lubies pour le moins changeantes du chef d’État américain, estime que ce dernier « semble être d’humeur à faire la paix ». Il faut dire, ironise El Pais , que Donald Trump « a promis lors de la campagne qui l’a ramené à la Maison Blanche qu’il parviendrait à la paix dans le monde dès son premier jour au pouvoir », et le voilà donc, certes, « 168 jours plus tard, » prêt à avancer vers son objectif. Sauf que la « volonté de fer » du président américain va rencontrer celle d’un Benyamin Netanyahu très attaché au pouvoir, et dépendant, rappelle le Figaro , d’une « coalition va-t-en-guerre ». Mais justement, pointe le Washington Post : « Politiquement, le Premier ministre n’aura pas de meilleure opportunité que celle qui se présente après la réussite sur le terrain iranien, qui va s’estomper avec le temps . » De toute façon, abonde le Soir en Belgique, « dans les faits, les deux hommes ont intérêt à conclure cette trêve », l’un pour concrétiser l’image de faiseur de paix qu’il cherche à se donner depuis le début de son mandat, l’autre pour « ménager son opinion publique, » qui attend toujours « le retour d’une cinquantaine d’otages retenus dans Gaza ». Les négociateurs israéliens, eux aussi, en déplacement Les négociateurs israéliens se rendent à Doha, au Qatar, et ont décollé quelques heures à peine après Benyamin Netanyahu. Cette « synchronicité » n’a « rien d’une coïncidence », souligne Haaretz en Israël : « Le président américain a indiqué à plusieurs reprises qu’il perd patience au sujet des combats en Israël », et « sous la pression américaine », aussi bien Israël que le Hamas, « ont rapidement fait savoir leur disponibilité ». Une ébauche d’accord a déjà été rédigée, dont El Pais rappelle le point de départ : « Un cessez-le-feu de 60 jours » qui serait l’occasion d’un échange de prisonniers et d’otages. Mais ce premier jet, critique Haaretz , laisse de côté certains « point essentiels » comme « la fin de la guerre ou la gestion de Gaza une fois que les forces israéliennes se seront retirées ». La question du départ des soldats israéliens a toujours été l’un des points les plus sensibles des négociations et il l’est probablement toujours : un expert interrogé par Le Soir se dit ainsi « extrêmement dubitatif sur le fait que Benyamin Netanyahu l’accepte », d’autant que ces derniers mois, « Washington avait validé l’idée que la bande de Gaza telle qu’elle a existé jusqu’à présent pouvait disparaître ». Mais si cela doit arriver, ce sera, juge Le Soir , « par étapes » car « aujourd’hui, ce qui compte pour Israël, c’est de rester dans Gaza ». L’intelligence artificielle et les menaces qu’elle fait peser sur Internet Si vous utilisez encore Google, alors la sentence du Monde est irrévocable : vous êtes un « cyberboomer ». Car les plus jeunes, eux, utilisent ChatGPT, Claude, Perplexity ou un autre agent conversationnel pour leurs recherches en ligne. Une « tendance », voire une « révolution » qui aura, entrevoit déjà le quotidien français, « des conséquences vertigineuses pour l’avenir du Web ». Pour les moins convaincus, difficile d’imaginer quitter Google ou un autre moteur de recherche quand on y a passé plus de vingt ans. Pourtant, le Monde en est certain : « Demain, qu’ils le veuillent ou non, tous les utilisateurs de Google franchiront le pas », et le géant américain en a conscience, puisqu’il a « déjà mis en place deux solutions de recherche par IA ». En fait, ces moteurs de recherche par intelligence artificielle (IA), « qui n’impliquent plus de cliquer sur des liens », remettent en cause « tout le modèle économique du web, qui risque de s’écrouler », prédit le Monde . Et s’il n’y a plus de motivation financière, s’il n’y a plus de visites sur les sites, questionne le Monde, « pourquoi s’acharner à publier du contenu ? » D’où cette question : à force de systèmes d’IA qui « ringardisent les moteurs de recherche et rendent facultative la consultation de sites Internet », « que va-t-il rester [de ce fameux] World Wide Web » tel qu’on le connaît ?…
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1 À la Une: un pas vers un cessez-le-feu à Gaza 4:03
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C’est à la Une du Washington Post : « Le Hamas accepte un cessez-le-feu à Gaza, et demande des garanties américaines sur les pourparlers pour mettre fin à la guerre ». En Israël, le Jerusalem Post précise que le cabinet de sécurité israélien se réunira ce soir. De son côté, Haaretz a obtenu une copie du projet d’accord : il prévoit que « Donald Trump s’engage à poursuivre les négociations jusqu’à un accord final et garantira le respect du cessez-le-feu par Israël ». L’accord prévoit aussi une libération des otages israéliens selon un calendrier précis : huit otages vivants seraient libérés le premier jour de la trêve, et les deux autres le 50ᵉ jour. S’ensuit un décompte macabre : cinq corps seraient restitués le 7ᵉ jour du cessez-le-feu, cinq le 30ᵉ jour et les huit autres le 60ᵉ jour. L’accord prévoit également que « l’ aide humanitaire à Gaza reprendra immédiatement après que le Hamas aura accepté le cessez-le-feu, qu’elle sera importante et livrée en quantité suffisante, conformément à l’accord de cessez-le-feu précédent signé le 19 janvier » … Dernière précision fournie par Haaretz et elle a son importance : « Le président Donald Trump devrait annoncer personnellement le cessez-le-feu ». Un chiffre qui interroge À lire également dans la presse internationale ce matin : un article sur les demandes d’asile en Allemagne. Un article du journal die Welt , qui annonce « une chute spectaculaire du nombre de demandeurs d’asile en Allemagne ». « Pour la première fois depuis des années, l’Allemagne n’est plus le pays d’Europe qui compte le plus de demandeurs d’asile ». « Un rapport confidentiel de la Commission européenne, fait état d’une forte baisse des demandes », explique le quotidien allemand. Ainsi, « entre le 1 er janvier et le 30 juin, le nombre de demandes d’asile a chuté de 43 % par rapport à l’année dernière ». Et l’Allemagne n’est pas un cas unique. Le nombre de demandeurs d’asile a « globalement diminué », mais dans de moindres proportions, dans les pays de l’UE, ainsi qu’en Norvège et en Suisse. Comment cela s’explique-t-il ? Cela s’explique, selon Lena Düpont, experte en migration, interrogée par die Welt, « par les accords conclus avec d’importants pays d’Afrique du Nord, comme la Tunisie et l’Égypte, qui en échange de programmes d’aide, dont certains se chiffrent en milliards », ont accru la surveillance à leurs frontières. Cela ne va pas sans écueil. Comme avec la Libye, notamment. Elle aussi a conclu un accord de partenariat avec l’Union européenne, mais tangue sous l’effet de la guerre civile. De nombreux migrants ou réfugiés (ils seraient actuellement 90 000 en Libye) tentent de fuir le pays. Jouer des coudes Enfin, le coup d'envoi aujourd'hui du Tour de France cycliste… Le Tour de France, une affaire d’hommes, qu’ils soient coureurs ou commentateurs. Mais des femmes parviennent tout de même à se faire une place. C’est le cas de Marion Rousse, ancienne coureuse devenue commentatrice pour France Télévision, mais aussi directrice du Tour de France femmes. La Croix s’est intéressée à son parcours, celui « d’une femme qui, à 33 ans, incarne la féminisation d’un milieu longtemps exclusivement masculin ». Interrogée, Marion Rousse explique pourquoi elle a arrêté sa carrière à seulement 24 ans. Parce qu’à l’époque, « il n’y avait que deux ou trois filles qui étaient rémunérées, et c'étaient toujours les mêmes qui gagnaient les courses ». La Croix lui demande alors « si elle a des regrets de ne pas avoir pu vivre du cyclisme ». « Au contraire », répond Marion Rousse, « je suis très fière d’apporter ma pierre à l’édifice pour que, justement, les cyclistes actuelles n’aient pas à vivre ce que j’ai vécu ». Alors qu’elle, a dû « jouer des coudes ». « J ’ai toujours évolué dans ce milieu d’hommes qui est celui du vélo », poursuit Marion Rousse. « Mais j’ai toujours eu la force de caractère de ne pas me laisser faire. Oui, je suis une femme et alors ? Je sais aussi parler de vélo »… Et elle conclut : « je vois quand même une vraie évolution, il y a de plus en plus de journalistes femmes dans le sport, et la parole s’est libérée ».…
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1 À la Une: le «grand et beau projet de loi» de Donald Trump 4:12
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« Grand et beau projet de loi », les qualificatifs sont signés de Donald Trump lui-même, qui obtient une nouvelle victoire. « La chambre des représentants a adopté de justesse ce projet de loi de grande envergure », explique le New York Times , « il vise à prolonger les réductions d’impôts et à réduire les mesures de Sécurité sociale ». Texte adopté « de justesse » donc par 218 voix contre 214. Et pour parvenir à ce résultat, Donald Trump a donné de sa personne, nous explique le Wall Street Journal. « Le président et ses collaborateurs ont supervisé une série de réunions et d’appels téléphoniques de dernière minute avec les républicains réfractaires ». Ainsi, Donald Trump aurait lui-même appelé certains de ces réfractaires. Notamment Thomas Massie, représentant républicain du Kentucky, « qui avait exaspéré le président en votant contre une version antérieure du projet de loi et qui, bien qu’il se soit de nouveau opposé au projet de loi hier, a soutenu une mesure procédurale permettant son adoption ». « Étant entendu », précise le Wall Street Journal , « que Trump modérerait ses attaques , selon des sources proches du dossier ». « Les promesses vagues et les cajoleries de Trump ont porté leurs fruits », remarque le quotidien américain, « ce qui souligne son emprise sur le Parti républicain ». « Seuls deux républicains de la Chambre des Représentants et trois sénateurs républicains ont voté contre le projet de loi ». Très ferme Donald Trump, encore et toujours, également à la manœuvre au Proche-Orient. « L e président américain espère une victoire sur l’accord de paix entre Israël et Gaza » titre le Washington Post . « Il espère conclure un accord de cessez-le-feu la semaine prochaine lorsqu’il accueillera le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à la Maison-Blanche, et alors que son équipe de négociateurs réduit les écarts entre le Hamas et Israël, pour un accord sur la libération des otages et la fin des hostilités ». Trump a annoncé qu’il se montrerait « très ferme ». Il faut dire, explique le Washington Post, « que sa décision de bombarder l’Iran a divisé les plus fervents partisans du président dont certains se sont sentis trahis par sa promesse d’éviter de nouvelles guerres ». En Israël, une partie de la presse considère que les choses ne vont pas assez vite. C’est le cas d’ Haaretz . Le journal d’opposition accuse le Premier ministre Benyamin Netanyahu de « traîner les pieds sur un accord de cessez-le-feu à Gaza, et de prolonger l’agonie des otages ». Haaretz qui semble toutefois faire confiance à Donald Trump. « Pour la première fois depuis longtemps », écrit le journal, « les évènements prennent une direction claire. Le président américain entend exploiter ce qu’il décrit comme une grande victoire sur l’Iran, pour imposer un nouvel ordre régional au Moyen-Orient. » Et « sa première étape sera la Bande de Gaza ». Les jeunes et la démocratie Ainsi va le monde, et il n’inspire pas vraiment les jeunes Européens. C’est le Guardian qui nous l’annonce : « Les jeunes Européens perdent confiance en la démocratie », selon un sondage de l’Institut YouGov pour la Fondation Tui, dont nous parle ce matin le Guardian . Il en ressort que « seulement la moitié des jeunes en France et en Espagne pensent que la démocratie est la meilleure forme de gouvernement ». Plus inquiétant encore : « plus d’un jeune européen sur cinq serait favorable à un régime autoritaire, dans certaines circonstances… non précisées … » « Et près d’un jeune européen sur dix déclare qu’il ne se soucie pas de savoir si son gouvernement est démocratique ou pas » … 6 700 personnes ont été interrogées pour ce sondage, précise le Guardian , en Grande-Bretagne, en Allemagne, en France, en Espagne, en Italie, en Grèce et en Pologne ». On ne peut pas dire toutefois que tous les jeunes européens sont indifférents à la démocratie. « 48 % d’entre eux craignent que le régime démocratique de leur pays soit menacé ». Ils sont même 61 % en Allemagne, « où l’économie est en difficulté, et où l’extrême droite a fait des percées significatives, alimentées en partie par le soutien croissant des jeunes électeurs ».…
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Revue de presse internationale

1 À la Une: l’Ukraine à la merci des missiles du Kremlin 4:35
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L’administration Trump a annoncé, mardi 2 juillet, une pause dans la livraison de certains intercepteurs de défense aérienne. Une décision qui « affectera directement la capacité de l’Ukraine à repousser l’escalade des attaques russes , selon le New York Times . Parmi les munitions actuellement retenues figurent des missiles destinés aux systèmes de défense aérienne Patriot de conception américaine, des obus d'artillerie de précision et d'autres missiles tirés par l'Ukraine depuis ses avions de chasse F-16 de fabrication américaine. Bien que le nombre d'armes concernées reste indéterminé, le signal semble clair : Washington se désengage de la guerre », écrit le quotidien américain. « Washington regarde ailleurs et Moscou frappe toujours plus », titre Libération , rappelant qu’en juin, l’armée de l’air russe avait intensifié ses bombardements. « Le gel des missiles de défense aérienne est une terrible nouvelle pour l’Ukraine , renchérit le Kiyv indépendant . La dernière décision de Donald Trump renforce la campagne meurtrière de drones et de missile de la Russie . » « Cette décision, c’est un véritable coup de semonce pour les européens, prévient Le Monde . Depuis avril, l’aide militaire européenne a dépassé pour la première fois celle des États-Unis » , mais ça n’est pas suffisant, précise le journal français, tout comme le quotidien italien La Republica , car « les canons ukrainiens consomment aujourd'hui plus de munitions qu'ils n'en reçoivent, et les Européens ne sont pas en mesure de compenser la baisse américaine ». La succession du Dalaï Lama « Alors qu’il s’apprête à fêter ses 90 ans, le Nobel de la paix 1989 a envoyé un message depuis son exil, en Inde, pour confirmer à ses fidèles (...) qu’un successeur serait bien désigné après sa mort, résume La Croix. Le bras de fer avec la Chine est engagé » , titre le quotidien français car « Pékin n’aura pas son mot à dire » , précise le New York Times. La Chine n’a pas tardé à réagir. Selon le South China Morning Post , « le plan de succession du Dalaï Lama rompt avec la tradition ». Pékin indique que cette succession « devrait être conforme à la tradition et à la loi chinoise ». Le Washington Post rappelle que « Pékin considère le chef spirituel tibétain comme un séparatiste dangereux et insiste sur le fait que le gouvernement chinois doit approuver la sélection du prochain » leader spirituel. « Selon la tradition tibétaine, le successeur du Dalaï Lama est trouvé par le processus de réincarnation, par lequel le chef religieux renaît dans le corps d'une autre personne après sa mort , rappelle le quotidien. En cherchant à contrôler la direction du bouddhisme tibétain, la Chine espère pouvoir pratiquement effacer l’influence du Dalaï Lama au Tibet et toute contestation du pouvoir du parti », explique le New York Times . Pékin compte donc s’immiscer dans le processus. Quelle position adoptera l’Inde, se demande le Times of India , où le Dalaï Lama vit en exil. « Moralement, New Delhi devrait soutenir le choix du Dalaï-Lama comme successeur plutôt que celui du Parti communiste chinois, écrit le quotidien indien . Mais stratégiquement, cela pourrait avoir des conséquences. C'est une décision difficile à prendre. » En Colombie, un sous-marin capable de transporter plus d'1,5 tonne de cocaïne Ce n’est pas la première fois que de tels engins sont interceptés. Mais celui-ci avait la particularité d’être télécommandé, précise El Pais . « Le submersible était équipé de deux antennes et d’un modem Starlink lui permettant de communiquer via internet par satellite. » Le « narco sous-marin » a été intercepté au large des côtes du parc national de Tayrona, « il ne contenait aucune drogue, mais la Marine pense que les trafiquants le testaient avant de l’utiliser », rapporte le Diario Las Americas . Les puissants cartels mexicains, qui opèrent en Colombie, « ont engagé depuis 2017 des experts en technologie et des ingénieurs pour développer un sous-marin sans pilote », explique la chercheuse colombienne Juana Cabezas, à l’Agence France Presse. Ce « test » montre donc leur volonté de développer « des systèmes technologiques beaucoup plus avancés ». Des plats gastronomiques dans l’espace L’année prochaine, l’astronaute française Sophie Adenot se rendra à bord de la station spatiale internationale, « elle mettra le cap sur les étoiles, pas vraiment célestes, mais certainement gastronomiques » , écrit le Guardian . Outre les plats lyophilisés, la Française pourra aussi savourer « des classiques français comme de la bisque de homard, du foie gras et de la soupe à l’oignon préparés spécialement pour elle » par la cheffe Anne-Sophie Pic.…
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